1er août 2017.
Je crois que je suis en train de rêver.
C'est ça le truc, non ? Toute la nuit que j'ai passée avec Simon est forcément un produit de mon imagination, il n'y a pas d'autre possibilité.
Je remue sur le matelas, les draps sentent Simon. Son odeur est partout. Je crois même que je peux encore sentir son parfum miel contre mes lèvres.
Mes yeux s'entrouvrent, j'essaye de m'habituer à la lumière crue de la chambre et aux murs blancs qui m'éblouissent. Je pousse un soupir, le nez enfoncé dans l'oreiller. Je n'ai pas envie de me lever. Non— je veux que Simon revienne contre moi.
Mais il est où, en fait, Simon ?
Je m'assois sur le lit et me lance dans une séance d'étirements complexes: ça fait partie intégrante de ma routine matinale. J'en ai vraiment besoin pour fonctionner correctement tout au long de la journée.
Pendant que je m'étire le dos, Simon apparaît depuis l'autre bout de sa chambre. Il passe frénétiquement une serviette éponge dans ses cheveux pour les sécher, et, oh. Il n'a qu'une serviette autour de la taille — qui ne tient qu'à un fil, d'ailleurs. On dirait qu'elle s'accroche désespérément à la peau de Simon pour avoir la vie sauve.
— Bonjour, me dit-il, les mains toujours sur la tête, comme si ça ne me faisait pas un effet fou. Bien dormi ?
— Ça va... Il est vraiment confortable, ton lit. (Je passe la base de mes mains sur mes paupières.) T'es réveillé depuis longtemps ?
— Non pas vraiment. Juste le temps d'aller prendre une douche. (Simon se redresse, les joues d'un coup rouges. Ses mains quittent ses cheveux pour venir agripper la serviette, celle sur sa taille, comme s'il venait de réaliser dans quelle tenue il se trouvait.) Euh... Si tu veux en prendre une d'ailleurs, tu peux. Pas de problème.
Je lui souris légèrement, tout en me débattant avec la couette pour sortir du lit. Je scanne la pièce pour essayer de localiser mes vêtements.
— C'est gentil, mais... (Je me penche pour pêcher mon t-shirt, puis l'enfile rapidement.) Je vais pas traîner à rentrer. J'ai oublié de prendre mes médicaments avec moi comme je savais pas que j'allais passer la nuit ici, alors je devrais vite aller les récupérer si je ne veux pas commencer à vriller.
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RUN AWAY. ⎮SIMON SAYS TOME 2⎮ [EN AUTO-ÉDITION]
Genç Kurgu"C'est peut-être parce que c'est l'été, qu'il y a cette atmosphère qui pousse les personnes à se lier. Il doit y avoir une explication. Ces choses-là ont un minimum de logique, non ?" Quand tout son monde s'effondre, Simon n'a qu'une solution: s'enf...