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Les jours passent, je suis tous les jours au chevet de Chiara

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Les jours passent, je suis tous les jours au chevet de Chiara. Je ne cesse d'être présent pour elle, je ne cesse d'espéré qu'elle ouvre les yeux. Mon cœur se serre à chaque fois que je passe les portes battantes du service réanimation. Elle maigri à vue d'œil, ses joues se creusent.Les médecins disent qu'elle va bien, son œdème se résorbe ce qui est plutôt rassurant.

Nous avons pu porté plainte sur Edouard, qui coule doucement vers une peine de prison. Le père de Chiara ne cesse de le mené en justice, souhaitant la sécurité pour sa fille. Il voulait que cet homme face sa vie derrière les barreaux, mais cela va s'en dire, selon la justice il est éligible à une dizaine d'année d'emprisonnement. Ce n'était pas assez, ça ne sera jamais assez. Il lui a fait du mal, on voulait tous qu'il le paye.

J'ai longuement cherché après lui, souhaitant lui rendre les coups, mais j'ai malgré moi, été convaincu par mes amis de ne pas le faire. Chiara déteste la violence, et je sais à quel point j'aurai pu la décevoir à ce moment là.

Je suis assis aux côtés de Chiara, j'ai sa main dans la mienne, j'observe la vue laissant place au silence dans la chambre. Elle me manquait, elle était là, mais son corps inerte me rappel à quel point j'aime sa voix et à quel point j'aime l'entendre rire. J'étais éperdument amoureux d'elle, et m'imaginait sans elle me glace littéralement le sang. Dieu sait à quel point je ne me suis pas comporté comme il le fallait avec elle, elle ne méritais pas tout le mal que j'ai pu lui infliger.

La porte viens doucement s'ouvrir, laissant le père de Chiara apparaître dans l'encadrement de la porte. Je me redresse, il me donne une poignée de main.

« - Vous allez bien, demande Charles
-Dur journée, je profite de ma pause pour savoir comment va ma fille, soupire Fabio, c'est difficile d'être ici et de pensé qu'elle est dans ce service
-Tout va s'arrangé, le rassure Charles
-J'ai vue le neuro, il dis que sa s'améliore. J'espère qu'elle s'en sortira, dit Fabio, mais dis moi Charles tu as une mine atroce tu devrait rentré dormir
-À vrai dire, je n'y arrive pas, soupire Charles
-Tu es un type bien, dit-il en tapotant l'épaule de Charles, ça me rassure de voir que tu es ici tout les jours
-Ça me paraît important, sourit Charles
-Bon, j'y retourne. Prend soins d'elle »

Il quitte la pièce et ferme doucement la porte derrière lui. Je suis debout aux côtés de Chiara, je lui caresse le bous des doigts. Je saisis la brosse qui est posé sur la table de chevet, je viens délicatement lui remettre quelques mèches en place. Je lui rafraîchi le coup, avec un peu de brume. Je joint délicatement le drap blanc sur elle, et viens embrassé le haut de son front.

La porte viens s'ouvrir à nouveau, laissant apparaître ma mère dans mon champ de vision. Elle n'était pas venue depuis l'accident, et à la simple vue de Chiara, elle ne peut s'empêcher de verser quelques larmes.
Elle viens me prendre dans ses bras, je lui caresse délicatement le dos. Elle pose l'énorme bouquet de fleurs sur l'adaptable de la chambre, et viens s'installé sur la chaise à côté du lit.

« - Comment elle va, demande Pascale
-Elle est stable, le médecin dis que son œdème se résorbe ce qui est rassurant
-Elle a l'air si apaisée, dis Pascale, elle a un peu maigri je trouves. Mais elle est très jolie, je ne la trouves pas marqué
-Non, elle va bien
-Tu devrait songé à rentré dormir mon fils, dis Pascale, ça fait des jours que tu ne dort pas tu devrait dormir quelques heures
-Je veux être là si elle se réveille maman, et puis je n'y arrive pas, dit-il en haussant les épaules
-Laisse lui du temps Charles, je sais que tu es là pour elle mais elle est entouré ici ne t'en fait pas. Je pense qu'elle aimerait tous autant que nous que tu te repose
-J'y penserai, dit-il en haussant les épaules à nouveau
-C'est toi qui lui a brosse les cheveux ?, sourit Pascale, tu lui a même parfumé le cou
-Elle se sentira plus fraîche, sourit-il »

Ma mère tourne le regard vers un carnet posé sur la table de chevet, elle le saisit. Je viens lui reprendre des mains le plaquant contre mon torse.

« - Qu'est-ce que c'est?, demande Pascale
-Ce n'est rien, dit froidement Charles
-Mais dis moi !
-Bon, j'ai eu une idée. Je me suis dis que j'allais écrire tout les jours jusqu'à ce qu'elle se réveille. Je veux qu'elle sache tout ce qu'il s'est passé pendant qu'elle dormais »

Elle me sourit voyant à quel point j'étais attentionné avec elle. Elle me le prend des mains et viens lire vaguement quelques lignes.

« - Chiara, premier jour de coma tu n'es bien évidement par réveillé, Esteban est venu te rendre visite aujourd'hui et il t'as acheté la peluche la plus moche de la boutique de l'hôpital, lis Pascale en riant, Chiara deuxième jour de coma tu n'es toujours pas réveillé, les soignantes ont pris tes constances ce matin et tu te porte bien... »

Elle s'arrête de lire voyant que la suite devenait trop intime. J'y ai écrit mes peines, mes douleurs et je lui écrit à combien je l'aime.

C'est fou à quel point je pouvais me surprendre, j'étais de nature réservé et pudique sur les sentiments. Chiara fait ressortir le meilleur chez moi, en l'occurrence elle m'a appris à quel point il est important de dévoiler ses émotions. J'ai toujours tendance à les garder encrées au fond de moi, et je fini submergé d'un trop plein.

Numéro 16 | 2  SUITE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant