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Point de vue de Chiara

Je me lève, réveillé par le bruit du vent. J'ouvre les yeux et peine à voir quelques choses, encore fatigué de la veille. J'avais décidé de rentré seule, bien trop bouleversé par la soirée. C'était la fin de la saison de formule un, et il était de retour.

Je savais au fond de moi que nous allons nous revoir un jour, nous côtoyons les mêmes personnes cela aurait été hypocrite de ma part de faire semblant.

Ma vie a quelques peu changé depuis ma séparation, j'avais repris le travail en service pédiatrique, et côté cœur, je n'étais plus un cœur à prendre. J'avais rencontré Edouard par le biais de mon demi-frère, nous nous sommes trouvés quelques point en commun, il est infirmier lui aussi. Il est très gentil, et très protecteur. Cela ne fait pas très longtemps que nous sommes en couple, c'était assez difficile pour moi de passer le cap suite à ma rupture quelques peu douloureuse. Je n'avais pas évoqué la relation que j'ai eu auparavant avec Charles, le fait d'en parlé me demandai bien des efforts. Je soufrai encore de son absence, il est le premier homme que j'ai aimai.

J'ai toujours beaucoup d'affection pour Charles, ne cessant de veiller à son bien être. Même s'il était l'auteur de cette rupture, le voir triste me déchirait littéralement le cœur. J'ai longtemps luté pour ne pas pensé à lui, mais depuis son retour il ne cesse d'être omniprésent dans chaque parcelle de mon cœur.

Je reçois un appel de Esteban, je saisis mon téléphone et décroche.

« - Coucou chérie, dis Esteban, oula tu as une mine atroce !
-Tu étais vraiment obligé de faire ça en FaceTime !
-Je voulais savoir si tu allait bien, j'ai eu Max au téléphone alors vous vous êtes revus ?
-Qu'est-ce que tu veut que je te dise, dit-elle en soupirant
- Fait attention à toi s'il te plaît, n'oublie pas que tu es en couple
-Esteban, arrête..
-Je débarque bientôt à Monaco, prépare mon lit »

Nous raccrochons et je me lève. Je file sous la douche ne prenant la peine de d'avaler quelques choses. J'y reste un long moment, toujours dans mes pensées. Je saisis une serviette et l'enroule autour de ma poitrine. Je reste appuyé contre la baignoire, et regarde dans le vide. Je soupire longuement et enfile une tenue chaude avant de rejoindre le salon.

Je décide de prendre la voiture et de rejoindre les hauteurs monégasque. J'avais terriblement besoin de me vider la tête, le meilleur endroit restera « notre endroit ». Le calme, la vue, je ne pouvais espérer mieux pour un apaisement total. Le bruit du moteur Mercedes gronde dans les montagnes. Tandis que je prend de l'altitude, la vue n'est pas au beau fixe, laissant place au brouillard et au vent.

Je me décide quand même à rejoindre le sommet du rocher, le fait d'être seule loin de l'agitation de la ville m'enchante d'avance. Je me gare et sort de la voiture, je viens fermé mon manteau et serrer mes bras contre moi. Je m'assois sur le petit mur, et soupire laissant s'échappé de la vapeur. Je profite de ce moment, laissant la fine brume caresser mes joues, laissant apparaître des tas frissons sur ces dernières.

C'était assez rare que le temps ne soit pas au beau fixe à Monaco, le soleil avait toujours pour habitude de pointer le bous de son nez, mais pas aujourd'hui.
Je me retourne, sortie de mes pensées, laissant le claquement d'une porte résonner entre les montagnes. Il se tient devant moi et avance les mains dans les poches.

« - C'est dangereux d'être seule ici »

Je souri, voyant à quel point il y avait toujours la moindre attention entre nous. Il s'installe dos à la vue et se met à mes côtés. Il saisi ma main, et la prend entre les siennes soufflant ainsi pour la réchauffée.

« - Tu es gelé Chiara, dis Charles »

Son geste me provoque un tas de frisson, et je ne peut malgré moi y renoncé. Pense à Edouard Chiara, pense à cet homme qui n'a pas demandé à souffrir gratuitement. Je retire ma main et viens la mettre dans ma poche. Il me questionne du regard, et ne réplique pas laissant ainsi place au silence.

Nous étions seul entouré par la brume, laissant la chaleur de nos corps s'échapper à travers ce froid.

« -C'est toujours notre endroit, dis Chiara
-Je suis content que tu te sente à l'aise dans un endroit qui nous appartiens, soupire Charles
-Je passe le plus clair de mon temps ici
-Tu devrait quand même songé à ne pas venir seule, on ne sait pas ce qui pourrai t'arrivé »

Nos regards se plongent à nouveau l'un dans l'autre, et nous restons ainsi de longue minutes. Il me sourit et se mordille la lèvre nerveusement.

« -Ton petit-ami n'est pas là?
   -Je suis rentré seule hier soir, soupire Chiara, j'ai besoin d'être seule
-Tu veut que je m'en aille?

À vrai dire c'est la seule personne dont je souhaitai la présence.

-Non, reste
-Chiara, dit-il en s'approchant de cette dernière, je pousse à croire que tout est destiné à ce que nous soyons liés

Il se frotte le visage et se lève. Je me met face à la vue et l'observe ne saisissant pas ce qu'il était entrain de faire.

-J'ai envie d'exploser Chiara, dit-il en s'énervant, pardonne moi d'avoir été aussi stupide avec toi. Je me suis rendu compte à la seconde même des erreurs que j'étais entrain de faire. Laisse tout ça derrière nous, je veux que tu reviennes. Quitte le, s'il te plaît.
-Charles, tu ne peut pas m'imposé les choses une fois de plus, dis Chiara en baissant les yeux, j'ai tout quitté pour toi..

Il s'avance vers moi, et je reste de marbre. Je comprenais son intention et la petite voix dans ma petite ne cessait de hurler de l'arrêté.

«- Si tu ne m'arrête pas, je vais le faire »

Arrête le Chiara, arrête le me suis-je répétai. C'est ainsi qu'il saisit ma nuque et viens brutalement poser ses lèvres sur les miennes. Nos cœurs s'accélèrent, et notre baisé deviens de plus en plus intime. Il viens saisir mes cuisses et les enroules autour de lui. Il me porte ainsi et se dirige à l'arrière de ma voiture. Cette tension inexplicable entre nous, cette folie amoureuse ne m'arrêtait pas. J'étais consciente de ce que j'étais entrain de faire, et je ne pouvais m'arrêtai malgré moi.

La chaleur de nos corps viennent embuée la voiture, nous laissant ainsi dans cette bulle blanche. Il continue de m'embrassé tandis que ses mains viennent naturellement déboutonner mon pantalon.
Sa main droite viens naturellement se glisser sous mon chandail, tandis que les miennes viennent glissées le long de son corps musclés.

Le calme poignant de la montagne laisse place à nos ébats, laissant nos corps luisant de sueur ne faire qu'un.

Numéro 16 | 2  SUITE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant