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« Chiara, il est dix heure quarante trois

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« Chiara, il est dix heure quarante trois. Je suis déjà
à ton chevet.Normalement les visites sont acceptés de quatorze heure à dix neuf heure, mais à vrai dire j'ai usée de mon charme légendaire à l'accueil pour les convaincres de me laissé venir quand j'en ai envie.

Je ne sais pas si tu ressent ma présence, mais je suis bien assis à tes côtés à écrire comme un idiot depuis des jours. Je suis fatigué Chiara, je n'arrive pas à dormir. Je n'y arrive pas, je pense trop à toi, et je vais sans doute finir par mourir de fatigue. Mais quelle importance dis moi ? Je suis à tes côtés.

Tu as énormément de visite, nos amis viennent tout les jours, ton père également en compagnie de Nathalie et ton demi-frère. Il vient même te rendre visite quand il est au travail. Tu as quelques collègues également qui viennent te voir de temps en temps. La chambre se remplie de fleur de jours en jours, on pourra ouvrir une boutique à la fin de ton hospitalisation.

Chiara il est seize heure, Kelly, Max, Lewis et Esteban sont venus te rendre visite. Kelly a pris soins de te faire une jolie coiffure, elle a parfumée ton affreuse blouse d'hôpital. Elle a apportée une jolie couverture, ce qui rend le lit un peu plus chaleureux. Lewis reste silencieux, il semble bien trop choqué par la situation. Je connais mon ami, et je sais à quel point il souffre au fond de lui. Tu es importante pour nous tous ici, et Dieu sait à quel point tu nous manques.

Il est dix-huit heure, mon frère viens de partir. Il n'a cessé de t'embêter , il te taquine comme à son habitude. Il s'amuse à te faire faire des grimaces, c'est un idiot, mais cela dis tu nous a bien fait rire. Si tu nous avaient vu faire, tu aurait sûrement râler, comme à ton habitude. Je rigole. Peut-être pas.

Je vais bientôt devoir rentré et la journée à ton chevet n'a pas été aussi longue qu'on pourrait le croire. Je prend du plaisir à être à tes côtés, même si j'aimerai que tu soit plus qu'une présence physique. Les médecins et les infirmiers disent que tu vas t'en sortir, et je le sais. Tu es forte, et je sais que tu es capable de surmonté tout ça.

Je te regarde et tu es si belle, on dirais que tu dort, tu semble apaisé, ma mère avais raison. Tu ne semble pas souffrir, tu as un petit peu maigri, mais je dois dire que c'est normal. J'ai hâte de découvrir à nouveau tes magnifiques yeux, sentir ton corps contre le miens, te sentir me serré comme tu l'as fait la dernière fois avant que tu atterrisse ici. Je t'aime Chiara et si je devais le hurlé dans la chambre pour que tu le saches, je le ferai. Je me ferai sûrement éjecté par la sécurité, mais ça ne m'aurait pas dérangé de le faire à vrai dire.

Il est temps pour moi de partir, je viens comme à mon habitude remettre de l'ordre dans la chambre. J'embrasse doucement ton front, et viens prendre ta main dans la mienne. J'embrasse les bous de tes doigts et viens posé ta main contre ma joue.

Je reviens demain, à la première heure. Je t'aime »

Numéro 16 | 2  SUITE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant