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J'ouvre les yeux, nostalgique de la soirée d'hier

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J'ouvre les yeux, nostalgique de la soirée d'hier. J'attrape mon téléphone, je me redresse aussi vite voyant les innombrables appels manqués. Il y en a avait une dizaine de la part de Chiara, cinq de Kelly sans compter ceux de mes amis.

J'essaie de savoir la raison de ses appels, je décide d'appeler Chiara en premier lieu, mais je tombe directement sur la messagerie. Mon téléphone se met à sonner soudainement. Arthur.

« - Arthur ? Tu n'es pas à la maison?, demande Charles
-Écoutes, je ne vais tourné autour du pot encore longtemps, prépare toi j'arrive te cherché !
-Mais tu peut me dire ce qu'il se passe ?
-J'arrive dans dix minutes »

Je me lève subitement du lit, et j'enfile un survêtement et me dirige vers la cuisine. Ma mère se tiens devant le plan de travail. Elle me regarde, son visage est fermé.

« - Maman, ça va ?
-Arthur viens te cherché ?
-Oui il arrive, mais pourquoi ?
-Charles, dit-elle en le prenant dans ses bras, je veux que tu soit fort d'accord
-Maman, tu m'inquiète là »

Je la questionne du regard, mais elle ne m'en dis pas plus. J'avale rapidement un jus de fruit, et je me dirige devant la maison en attendant Arthur.
J'essaie de rappeler Chiara, mais je tombe toujours sur ce fichu répondeur.

Arthur se gare devant la maison, et je m'empresse de monté dans la voiture. Il ne me regarde pas, il a le visage fermé. J'essayais de comprendre, mais je ne saisissais pas ce qu'il se passait. Le trajet se fait dans le silence, et nous arrivons devant l'hôpital où Chiara travail.

« - Pourquoi on est au travail de Chiara, demande Charles en se détachant »

Il ne daigne me répondre, et je le suis sans ne rien dire sachant que la réponse à mes questions se trouverait au bous de ce couloir. Il ouvre doucement la porte, et je vois le regard de mes amis se dirigeait vers moi. Je tourne le regard vers le lit, et l'aperçoit. Elle a des électrodes sur le torse, elle a des perfusions sur le revers de la main. Elle est sous oxygène. J'avale difficilement ma salive, et m'approche doucement du lit. Je lui touche le bous des doigts, ils sont froid, très froid.

Tout le monde quitte la pièce, me laissant seul avec Chiara. Je saisis une chaise et m'installe à ses côtés.
Elle respire, mais elle ne semble pas être consciente.
Quelques larmes viennent coulées le long de mes joues, ne saisissant toujours pas ce qu'elle faisait ici.
C'était beaucoup trop dur de la voir dans cet état.

Je sort subitement de la pièce, et claque la porte sous les regards de mes amis. Kelly se joint à moi. Elle me prend dans ses bras, elle pleure également.

« -Kelly, dis moi ce qu'il se passe

Elle prend difficilement la parole

-Tu l'as ramener chez elle hier soir, dit Kelly
-Oui, je l'ai déposé oui
-Edouard l'attendais chez elle, il s'en ai pris à elle hyper violemment. Esteban est rentré, il a retrouvé l'appartement en désordre, tout était par terre. Il a retrouvé Chiara au sol de la cuisine, en sang. Elle était inconsciente. Il lui a brisé les côtes, elle a un poumon de perforé, c'est pour ça qu'elle est sous oxygène. Elle est dans un coma artificiel, elle a un œdème cérébral. Ils ont préférés mettre le cerveau au repos. Mais elle va s'en sortir, ne t'en fait pas
-C'est donc ça, les appels...
-Elle a essayé de t'appeler ?, demande Kelly
-Hier soir, quand je l'ai ramener chez elle je lui ai proposé de rester mais elle n'a pas voulue, je lui ai dis que s'il y a avait le moindre problème j'étais là pour elle. Elle a essayait de m'appeler, et je n'ai rien entendu, culpabilise Charles
-Charles ce n'est pas de ta faute, comment aurais-tu pu savoir qu'il était là»

Nos regards se tournent vers le père de Chiara, qui arrive dans le service. Il est vêtu de sa blouse de médecin. Il viens serrer la main de chacun d'entre nous avant d'entré dans la chambre de sa fille. Je m'en voulais au plus profond de moi de ne pas avoir été là pour elle, je lui avais promis et je n'ai pas su lui tenir promesse.

Numéro 16 | 2  SUITE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant