Numéro 16 | 2 SUITE

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Les jours passent, depuis que Chiara a ouvert les yeux je suis à son chevet tout les jours. Elle bouge les doigts, elle parle très peu, elle arrive à se faire comprendre mais elle ne parle pas encore pleinement.

Aujourd'hui à lieu la première phase de rééducation de Chiara, elle a eu un cours d'orthophonie et j'ai étais appelé pour sa rééducation avec le kinésithérapeute. Je me dirige vers la salle de rééducation, et voit Chiara arrivé en fauteuil roulant avec l'une des infirmières. Mon cœur se serre la voyant dans ce fauteuil, je me sentais tout bonnement impuissant. Il fallait que je sois là pour elle. Elle me sourit me voyant, et je vais lui donné un baisé sur le haut du crâne.

Le kinésithérapeute se joint à nous, il me serre la main et amène le fauteuil de Chiara vers une chaise. Il me demande de m'installé face à elle.

« - Bonjour je suis Mathieu, vous êtes Charles, je peut vous tutoyez ?
-Oui vous pouvez, dit Charles assis face à Chiara
-On va entré dans une phase de rééducation qui va demandé énormément d'efforts physique de la part de Chiara, mais aussi énormément de soutient de votre part. J'ai entendu que vous avez longuement insisté pour que vous soyez présent lors de la rééducation
-J'y tenais vraiment, dit-il en souriant à Chiara
-Alors, déjà nous allons lui faire des échauffements. Nous allons faire des mouvements circulaires des membres, mais en douceur, il ne faut pas oublié que son corps à subit un traumatisme. Il était au repos, mais c'est encore plus difficile de reprendre suite à ses troubles moteurs. Durant sa période de coma, j'ai fait des échauffements du même type sur le corps de Chiara, en effet il y a une nouvelle méthode qui consiste à ne plus attendre le réveil du patient. La charge de travail sera moindre parce que les membres de Chiara ont quelques peu repris de la masse »

J'écoute attentivement le kiné, et fait les gestes demandés sur Chiara. Elle me sourit, visiblement touché que ce sois moi qui le face. La séance d'échauffement dure une trentaine de minutes. J'observe à quel point Chiara est courageuse, elle essaie même de faire les choses seules, ce qui montre sa force de caractère et sa détermination.

« - Chiara est-ce que tu te sentirai prête aujourd'hui à juste te lever du fauteuil, acquiesce de la tête si tu acceptes. Je ne te force à rien, je veux juste savoir si tu en ai capable. On ne va pas marché aujourd'hui, on va juste se mettre debout, dit Mathieu en la rassurant »

Elle acquiesce, et soupire longuement voyant la peur dans son regard. Je déplace le fauteuil roulant à la demande de Mathieu, et installe Chiara devant les deux barres installés l'une en face de l'autre. Elles sont installés de façon à ce que Chiara se tienne de chaque côté.

« - Chiara, tu vas posé les mains sur les poutres, j'aimerai juste que tu pousse sur les bras pour te mettre debout. Charles va se mettre devant toi »

J'exécute rapidement et me met devant Chiara lui faisant une parade pour éviter une éventuelle chute. Je la regarde et lui sourit, elle ne semble pas rassuré.

« -Chiara, tu peut le faire je suis là, dit Charles »

Elle essaie par tout les moyens de se lever, et peine à le faire. Je ressens la déception dans son regard, et elle se met à pleuré. Je la prend immédiatement dans mes bras, la rassurant au maximum.

« - C'est déjà énorme ce que tu as fait aujourd'hui, lui chuchote Charles, je crois en toi tu vas y arrivé »

Je suis accroupie devant son fauteuil et lui embrasse le bous des doigts. Je lui essuie ses larmes avec mon pouce, et regarde Mathieu.

« - C'est assez pour aujourd'hui, dit Mathieu, je suis fière de toi Chiara »

Je décide de la raccompagner en chambre et je reste un petit peu avec elle. Elle essaie de discuté avec moi, mais s'énerve ne sachant aligné quelques mots. Je décide de prendre une feuille du carnet dans lequel j'écris mes récits, et lui tend un stylo.

« Merci pour tout ce que tu fait pour moi. Tu n'es pas obligé de le faire, ça demande énormément de ton temps »

Je souri à la vue de son message.

« -Chiara c'est pour toi que je le fait, personne ne m'y a forcé je l'ai fais parce que j'en avais envie »

Elle me sourit à son tour et reprend le stylo pour griffonné sur la feuille.

« -Merci d'être celui que tu es, je t'aime »

Elle n'avait pas pour habitude de me le dire, je savais que quand elle le faisait cela venait du plus profond de son cœur. J'approche doucement ma chaise prêt de son fauteuil, et viens délicatement embrassé le bous de ses lèvres. Des tas de papillons viennent réchauffer mon cœur à ce moment même, comme ci c'était la première fois que je les frôlaient. Elle viens doucement posé son front contre le miens, et me sourit. Ce moment est fort, ce moment nous appartiens, laissant paraître à quel point nous étions fou amoureux l'un de l'autre.