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Aujourd'hui je vais à l'hôpital avec beaucoup de mal, je réalise peu à peu que le chemin vers la guérison va être long

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Aujourd'hui je vais à l'hôpital avec beaucoup de mal, je réalise peu à peu que le chemin vers la guérison va être long. Je me suis levé avec un goût amère dans la bouche, avec cet impression de porter la misère du monde sur le dos.

J'entre dans ma voiture, et je viens longuement soupiré avant de venir poser mon front contre le volant. Quelques larmes viennent s'échappées de mes yeux fatigués. Je suis ronger par la tristesse et la fatigue. Les jours passent et je me suis rendu compte que ma volonté et ma patiente ne résisterait pas longtemps. Mais je dois d'être fort pour Chiara, je devais lui donner mon soutient.

J'arrive devant les portes battantes du service de réanimation, je suis salué par quelques infirmières. Je m'avance vers la chambre de Chiara, la lumière en haut de la porte indique les présences des soignants dans la chambre. Je viens m'adossé contre le mur, ne souhaitant pas les dérangés durant leurs travail.

Mon regard croise la vitre du bureau infirmier, laissant apparaître mon reflet dans cette dernière. J'ai le visage marqué par la fatigue, laissant apparaître des cernes bleues.

« - Monsieur Leclerc ? »

Je me retourne laissant apparaître une jeune infirmière dans mon champ de vision. Elle me regarde avec un grand sourire, il était si tôt. Comment pouvait-elle sourire à cette heure de la journée me suis-je dis.

« - Ça fait cinq minutes que je vous regarde et vous êtes dans un état, excusez moi le terme, mais lamentable
-Merci de vous en inquiétez, dit-il en soupirant
-Suivez moi, je vais prendre votre tension »

Je la suit sans ne rien dire, et je m'installe sur une chaise qu'elle me met à disposition. Je lui tend mon bras, et patiente.

« - Vous êtes là pour Chiara c'est ça?, demande t'elle
-Oui, pour Chiara
-Vous êtes à dix de tension, je pense très sincèrement que vous avez besoin de repos. Vous n'êtes pas le premier membre d'une famille qui fini par se faire ronger par la fatigue. Le coma n'est pas facile à encaissé, et très sincèrement je vous vois touts les jours ici. Vous devriez vous reposez ne cesserai-ce que quelques heures
-Vous avez des nouvelles sur son état de santé ?
-Elle va bien aujourd'hui, dit-elle en regardant sa feuille de transmission, son état n'a pas changé. À vrai dire, c'est elle qui décidera de se réveillé. Mais ne vous en faites pas, elle est sur la voie de guérison, c'est assez évident
-Je suis ici, je vais allez la voir un petit peu, soupire Charles
-C'est votre petite amie ?
-On peu dire ça oui, dit-il en haussant les épaules
-Alors croyez moi, votre petite amie se porte bien, vous pouvez allé vous reposez »

Elle me sourit, sourire que je lui rend. Je suis quelques peu rassuré par ses paroles. Elle est infirmière après tout, et je me suis dis qu'elle n'était pas là uniquement pour me rassuré, mais pour me donner les informations nécessaires sur l'évolution de la santé de Chiara.

Les soignantes sortent de le chambre, elles viennent me salués. J'entre doucement dans cette pièce que je connais si bien, laissant son doux parfum venir embaumés la pièce. Les aide soignantes lui ont fait sa toilette, elle sent extrêmement bon. Je viens embrassé le haut de son crâne, et saisit la chaise pour m'installé à ses côtés. Je viens prendre sa main et viens posé ma joue sur cette dernière. Les larmes me gagnent à nouveau, laissant paraître à quel point je suis affecté par la situation. De plus, la fatigue ne faisait qu'accentuer mes émotions.

Je me muni du carnet présent dans le premier tiroir de la table de chevet, et commence à écrire.

« Chiara, un nouveau jour se lève et tu n'est toujours pas réveillée. Je voulais m'excusé d'avance, mais aujourd'hui je ne serai pas là. Je ne serai pas là parce que je suis bien trop rongé par la fatigue, cela fait des jours que je n'ai pas fermer l'œil et cela commence à devenir compliqué pour moi. Ma tension n'est pas top, je pense qu'il est temps pour moi de rentré dormir quelques heures.

Je voudrai quand même te rassuré, et te dire que je viendrai bien évidemment dès que je serai réveillé. Tu reste ma priorité, et je me suis promis d'être là.
Je suis venu te faire un bisous ce matin, les soignantes se sont parfaitement occupés de toi. Tu sent bon, ton visage rayonne laissant le soleil venir caressé tes joues rosé.

Je quitte la chambre à contre cœur, mais je vais revenir plus fort. Plus fort que la veille, plus fort que demain. Plus fort pour toi, plus fort pour moi.
Je t'aime Chiara c'est indéniable, et mon amour pour toi est aussi fort que tu ne peut l'imaginé »

Je dépose le carnet où il était prédisposé. Je viens embrassé le bous des doigts de Chiara, et quitte la chambre laissant un dernier regard vers cette dernière.

Numéro 16 | 2  SUITE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant