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Un mois

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Un mois.

Un mois de coma, un mois d'attente, un mois de souffrance. J'avais pendant quelques jours délaisse les visites, contre mon gré, mais j'étais usé. Je me suis autorisé quelques jours pour souffler. Je savais qu'elle allait bien, je savais qu'elle était entourée.

J'écrivais dans mon carnet, je voulais être en total transparence, qu'elle sache mon ressenti. Je culpabilisais quand même malgré moi, j'avais l'impression de m'approprier la douleur, alors que ce n'est pas moi qui est dans ce lit. Mais la voir dans cet état me mettais au plus bas.

Je suis au golf de Monaco, là journée est ensoleillée. Je profitais de cet instant pour être seul, pour soufflé un petit peu. Mais je suis rongé par la culpabilité de ne pas être au bord du lit de Chiara. Je décide de m'installé sur l'herbe et prend le carnet dans lequel je lui écrit le récit de son coma. Je le saisit sur la voiturette de golf, et m'installe face à la vue.

« Chiara, aujourd'hui il fait beau ce qui est rare pour une journée d'hiver. Il fait froid, mais c'est agréable, assez pour allé joué au golf.

Je ne suis pas venu à ton chevet aujourd'hui, tu sait j'avais besoin de prendre un peu de temps pour moi. Mais je reviens très vite, alors ne t'en fait pas. Je sais que tu vas pour le mieux, je sais que tu porte bien, et que jusqu'à présent tu as été plus forte que jamais »

Je repose le carnet sur le siège de la voiturette, et décide de rejoindre une autre partie du green. Mon téléphone se met à sonné, je regarde l'écran de ce dernier laissant apparaître la photo de Max. Ma gorge se serre, depuis ces derniers temps je redoute les appels, même s'ils ne sont pas annonciateurs de mauvaises nouvelles.

« - Charles je dérange ?, demande Max
-Non, je suis au golf, dis moi
-Je pense que tu devrait venir à l'hôpital, dit-il

Mon souffle se coupe, il ne laisse rien paraître à travers l'intonation de sa voix.

-Elle va bien ?, demande Charles
-On t'attend, on y est tous »

Je rejoint le plus rapidement possible les vestiaires. J'y dépose mon sac de golf, et rejoint le moteur italien aussi rapidement que possible. Je roule à fière allure, laissant les larmes me gagnaient à nouveau. Je suis un idiot me suis-je répétais tout le long de la route. J'aurai du être là, j'aurai du resté à ses côtés.
La musique qui s'échappe du poste radio me met hors de moi, donnant un énorme coup de poing dedans. Le stress s'emparé littéralement de moi.

Je me gare aussi rapidement que possible et cours à travers les longs couloirs de l'hôpital. J'arrive essoufflé devant les portes battantes du service de réanimation. Je viens doucement ouvrir la porte de la chambre dans laquelle se trouve Chiara. Les regards se jettent sur moi, mais le miens ne se dirige que vers celle donc je suis tant épris.

Elle est là, vide de sens. Elle ne bouge pas, mais ses yeux sont grands ouverts. J'avale difficilement ma salive, on la croirait morte. Mon cœur eu un raté, quand je vois ses paupières doucement s'ouvrir et se fermées. Elle était réveillée, elle avait ouvert les yeux, enfin. Mes larmes gagnent à nouveau mes joues, je l'observe, elle n'a pas de réaction.

Je regarde mes amis essayant de trouvé une réponse dans leurs regards, ils me sourient tous, visiblement soulagé qu'elle soit enfin réveillé. Kelly viens me prendre dans ses bras, elle soupire longuement et me regarde.

« - Elle est réveillé Charles, dis Kelly »

Cela résonnait dans ma tête, elle était enfin avec nous. Mais le chemin n'en serait pas moins long. Une infirmière rentre dans la chambre, elle nous sourit, voyant à quel point nous étions tous soulagé qu'elle soit enfin réveillé.

« - Je vois que tout le monde est là, le père de Chiara est déjà au courant, sa fille s'est réveiller à ses côtés tout à l'heure. Il est en pleine consultation, il m'a permis de venir vous dire les choses, dit-elle, comme vous vous en doutez elle est bien réveillé ce qui est super, mais cela va s'en dire il y a une énorme rééducation physique à prendre en charge derrière
-Je peut le faire, dit Charles
-Mais elle a besoin d'un kinésithérapeute, dit l'infirmière
-Nous sommes tous ici sportif de haut niveau, je veut lui faire sa rééducation »

Elle me regarde surpris par mes intentions. Je voulais la prendre en charge, je voulais qu'elle marche avec moi, je voulais m'en occupé.

« - C'est un travail qui demande beaucoup de patiente »

Elle ne comprenais visiblement pas ma détermination. Je voulais le faire, c'était à moi de la prendre en charge.

« - Je peut, peut-être recevoir des conseils de la part d'un kiné, pourquoi pas ne pas faire les exercices ici dans les salles de rééducation. Elle avancera beaucoup plus vite avec moi, j'ai confiance en elle, elle a confiance en moi
-Vous n'avez pas une saison de formule un à travaillé Monsieur Leclerc, demande l'infirmière
-Je vais savoir faire les choses en même temps !
-Charles c'est peut-être un peu tiré par les cheveux non?, demande Kelly
-À vrai dire, dis Max, il n'a pas tord. Il connaît Chiara comme sa poche, il suffit qu'il soit supervisé par quelqu'un. Charles est quelqu'un d'extrêmement sportif, cela va s'en dire, nous sommes sportif de haut niveau. Nous avons des heures et des heures d'entraînement, de musculation à notre connaissance. Il est la personne parfaite pour ça »

Je souri à mon ami, voyant le soutient qu'il m'apporte. L'infirmière fini par céder.

« - J'en parlerai au médecin »

——————

J'ai pris la scène de la rééducation en inspiration de ma vie réel. Mon père s'est lui même occupé de la rééducation de ma mère suite à son accident. J'avais envie de souligné le travail que font les couples quand ils se retrouvent dans des situations similaires

Love ❤️

Numéro 16 | 2  SUITE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant