Chapitre 17 : Ca passe ou ça casse

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Vacances!

Désolée d'avoir été aussi longue mais cette semaine a été... Wouah, suréaliste! Alors je m'excuse encore et vous livre mon dernier délire!

Enjoyyyyy!

Je pense que je me répète au fil de mes pensées, mais je n'avais quasiment pas pu dormir de la nuit. J'en étais arrivé au stade que je ne savais plus pourquoi mon cœur battait si fort, et de manière tellement violente que ça m'en faisait mal. Connaissez-vous cette sensation qui prends à la gorge tellement vous êtes obsédé par une personne ? J'avais vu ça une fois en kholle de philo, l'histoire Pigmalion tellement obsédé par son oeuvre qu'il n'en dormait plus, ne mangeait plus, et ne vivait que pour elle. Certes je n'ai pas la prétention de me comparer à ce héro grec, mais en ce moment même, à 4h du matin, je pensais pouvoir comprendre son désir et sa constante inquiétude d'être avec sa création. Ça doit être tellement néfaste de ne pouvoir penser qu'à la chose qui vous fait tant de bien que vous en avez mal.  Vers 5h du matin je partis prendre un café. Autant combattre le mal par le mal. Bien sûr, il n'était pas là, mais je m'en remis vite, je devais combattre cette obsession et me remettant au travail pour m'occuper l'esprit. Je tentais de réviser un peu, puis comme par hasard le sommeil vint enfin. Je criais victoire un peu trop vite puisque mes rêves étaient truffés de sa faces, de ses sourires, de son rire... Je me voilais la face, c'était certain. Le lendemain, je touchais enfin le Saint-Graal, mon premier chèque, et avec la surprise d'y découvrir une assez bonne bonne prime. Sautant sur l'occasion pour me changer les idées, j'en profitais pour en déposer plus de la moitié à Déni, qui ne cessa de me lancer des fleurs et de scander à quel point elle était fière de moi et que le fait d'être enfermée chez elle sans pouvoir sortir lui semblait moins pénible en regardant les vidéos de Mika et moi. Ensuite, je m'accordais quelques achats comme par exemple des sous-vêtements, un ou deux pulls, une veste, des basics que je n'avais pas et que j'avais laissés à l'internat (pensant revenir plus vite que prévu...), puis avais gardé le reste pour mes économies réservées à mes études. Mes études... Je devrais y retourner un de ces jours, je ne peux malheureusement pas continuer de vivre en me persuadant que je passerai ma vie à danser avec mon libanais. Mon humeur joyeuse devint quelque peu maussade. J'avais hâte de le retrouver, de l'entendre me dire que mon jogging me va bien, que j'ai bonne mine, et que le paso doble vous fait marcher comme un canard. Dimanche, je décidais d'aller courir tôt le matin puis d'aller travailler un peu mon classique. C'est décidé, je reprendrais une fois l'aventure finie, mais pas la peine de trop y penser maintenant, je devais d'abord vivre mon rêve avec lui à fond tant que c'était encore possible. Devant la glace, je me détaillais. Depuis le début de l'aventure, mon corps c'était pas mal transformé. J'avais retrouvé mon corps de danseuse, mes muscles s'étaient mieux redessinés, et j'avais l'impression que je travaillais des muscles qui n'avaient pourtant pas été utilisés auparavant. On sous-estime vraiment le pouvoir d'une activité physique pratiquée à bon escient tout les jours. Je regardais l'heure et soupirai. J'avais hâte d'être à demain, cette journée ne me servait à rien, je voulais qu'elle passe vite, plus vite. Je dormis encore très mal la nuit qui suivit, et lorsque le réveil de 5h30 sonna, je n'eus aucun problème à me lever puisque je ne dormais pas. Ce fut alors alors beaucoup d'aisance et d'envie que je rejoins le studio pour y retrouver Antonio.

Antonio : Te voilà toi.

Je lui souris, et il vint me prendre dans ses bras tendrement. Cet élan d'affection à 6h peut vous éclairer une journée en un rien de temps.

Moi : Que me vaut cet élan d'amour?

Antonio : On a pas trop pu faire le point lors du dernier prime, alors on va en profiter avec que l'asperge n'arrive!

Rewrite the rules T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant