Je suis... LIBREEEEEEEE Et en plus ça c'est pas trop mal passé!! J'en reviens pas que ça soit déjà fini j'ai l'impression de pas avoir vu le soleil depuis plus d'un an... :D Merci de votre soutien ça ma touchée <3 comme promis voilà la suite ^^ je reprend un rythme de poste normal maintenant :) j'espère que ça vous plaira <3 <3
Allez Jade, respire. Ne t'énerve pas.
Cassie : Allez, t'inquiète pas, on a toutes les 4 ratés, puis j'ai pris 3 perso.
La colère m'empêchait de répondre. Cette prof de civilisation hispanique me laissait toujours de mauvaises impressions, mais là elle m'avait vraiment mise plus bas que terre. Cassie était passée après moi et c'était pris les mêmes commentaires acides et purement injustifiés. L'art des oraux de langues restera à jamais un mystère pour moi, le fait est que plus l'élève est rabaissé, plus le prof est content. Vous noterez d'ailleurs la pédagogie bien travaillée derrière cette méthode des plus douteuse. Je pris quelques minutes pour me calmer, une fois légèrement moins énervée, je décidais de sortir de ce bâtiment austère et déprimant. Comment ne pas devenir fou dans cet ancien couvant? Cassie soupira et je vis qu'elle avait toujours les yeux larmoyants, et me sentis coupable de m'être autant plainte sans l'avoir elle aussi consolée. C'est qu'elle était sensible ma petite sud-af quand même. Je passais mon bras derrière ses épaules et la taquinais pour qu'elle retrouve le sourire. On prit alors le chemin de l'internat dans le froid hivernale en tentant de ne pas trop penser au carnage des langues, mais c'était peine perdue.
Moi : Pour résumer, c'est vraiment une saloperie fasciste celle-là.
Cassie : Je sais. Marie et Sophia ont eu le même thème, et aucun des deux n'a pu pondre un commentaire.
Moi : Ça devrait être interdit, je suis sur qu'elle prend son pied quand elle voit les élèves paniquer cette sadique.
Cassie : Ça devient glauque là, et si on se concentrait plutôt sur le fait que tu vas prendre ton pied en voyant un certain dandy de la pop ce soir?
Un vif sentiment de soulagement m'envahit. C'est vrai. Ce soir, je vois Mika. Prendre mon pied je ne sais pas, mais le voir, ça s'était sur.
Moi : T'as raison. Ça c'est nettement plus gaie.
Cassie : Je ne relèverais pas ce jeu de mot aussi bas de plafond que la pédagogie de cette prof de civi.
Moi : Tu veux bien arrêter de jouer sur tout ce que je dis?
Cassie : Pardon, pardon, madame est susceptible. Bon allez, on rentre à la prison.
Moi : Part devants je te rejoins. Je passe un coup de fil.
Elle acquiesça et partit. Je rangeais mon sujet d'oral et sortis mon téléphone. Au détour d'un vieux carnet que j'avais récupéré dans les affaires de ma mère, j'avais trouvé un vieux numéro de téléphone griffonné sur une page d'agenda qui correspondait à l'époque de sa grossesse. J'avais franchement peu d'espoirs, mais j'avais besoin d'être sur. Je le composais et attendis en jouant avec des graviers dans la cours, mais tombais sur une messagerie impersonnelle. Mes recherches tournaient en rond ces temps si et je n'avais plus la force de m'y acharner comme avant. Je rangeais mon téléphone et décidais de rejoindre ma colocataire quand Serpentard sortit en furie et manqua de me bousculer, sans se retourner. Au moins, ça me faisait des vacances. Je finis par arriver à ma chambre et trouvai Cassie en pleine session de math sur le tableau de la chambre. Les heures me semblèrent longues, étant dans l'incapacité de vraiment me concentrer, j'attendis avec impatience un message, un appel, ou un simple signe de Mika. Il était à Bordeaux, à l'opéra et on devait se retrouver après son rendez-vous, mais fidèle à lui-même, il tardait à montrer signe de vie. Je tournais comme un lion en cage pendant que Cassie avait fini par se faire les ongles des pieds.
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Rewrite the rules T1
Ficção Geral"En fait, je crois qu'un rêve n'est pas fait pour être réalisé, sinon, ça n'est plus un rêve, et il n'y a plus de magie, d'envie, ou d'attentes. Enfin, c'est ce que je croyais..." Quand Jade Stelinson, 19 ans, élève de prépa, doit rendre un service...