You and Me Forever T2

Chapitre 3

Le lendemain matin, nous sommes en bas en train de déjeuner avec Noah. Stiles remonte dans sa chambre pour se préparer.

- Haley, tu viens ?

- J'arrive dans deux minutes.

J'attends que Stiles monte pour parler à Noah.

- Noah, je peux te parler ?

- Je t'écoute.

- C'est Stiles il.. il a fait une terreur nocturne cette nuit, c'était assez violent comme quand...

- Quand sa mère est morte.

- Ouais, je m'inquiète pour lui.

- On va le surveiller, ça se trouve, ce n'est rien. En tout cas, il a de la chance de t'avoir.

Je souris à Noah et monte pour aller dans la chambre, je remarque Stiles bloquer sur ces manuels de cours.

- Stiles ça va ?

- Hein euh ouais ouais.

Stiles remarque que je ne suis pas convaincu de ce qu'il vient de me dire. Il s'approche de moi et met ses mains de part et d'autre de mon visage.

- Eh, je t'assure que ça va ok ?

- Ok

Il me pose un baiser sur le front et me prend dans ses bras, après ça, on rejoint Scott au lycée. On voit Scott courir, Stiles le rattrape.

- Eh Scott ? Tout va bien ? demandais-je.

- Non, pas vraiment. J'ai j'ai des...

- Hallucinations ajoute Stiles.

- Ouais.

On se regarde perplexe quand les filles nous rejoint.

- Cela arrive à vous trois.

- Comment ça ?

- J'ai vu ma tante dit Allison.

- Mais elle n'est pas morte ?

- Si.

- Moi, je crois me voir transformer.

- Et Stiles fait des cauchemars.

- Plutôt des rêves dans des rêves.

- Cool, je ne suis plus la seule folle.

- On n'est pas fous.

- Ah oui, hallucination, paralysie du sommeil, oui, vous allez bien.

- Est-ce que le sacrifice que vous avez fait pour vos parents aurait un lien ? questionnais-je.

Je vois que tout le monde me regarde bizarrement.

- Quoi ?

- Stiles, tu ne lui as pas dit quand vous étiez dehors ?

- Me dire quoi.

- Euh non, j'ai oublié.

- Vous allez me le dire.

- Bon voilà, quand Deaton nous a expliqué le plan, il nous a dit qu'on aurait comme une plaie ouverte au fond de nous.

- Si on ne te l'a pas dit, c'est parce que tu nous aurais empêchées, déjà qu'on a eu du mal à te convaincre.

- Tu nous enveu ?

- Non, de toute façon, c'est trop tard, c'est fait, je suis juste un peu déçu.

- Bon, on y va, on va être en retard.

- Lydia cache ta joie, on n'est pas fous.

Je suis déçu qu'ils ne me l'aient pas dit après sur le moment, je n'ai pas cherché à en savoir plus, mais tout ça ne promet rien de bon.

On va en cours d'histoire, je m'installe entre Scott et Stiles.

- Bonjour, je suis M.Yukimura votre nouveau prof d'histoires, je viens d'emménager avec ma famille et vous devez connaître ma fille Kira qui est dans votre classe.

À ce moment-là, on entend un gros boum, on se retourne et découvre une fille plutôt mignonne, elle relève la tête et nous fait un salut de la main.

- Et Stiles regarde.

On se tourne vers Scott qui a l'air vachement intéressé par la nouvelle.

- C'est que mon alpha est tombé sous le charme de la nouvelle.

- Hein euh pas du tout.

Après le cours, Scott, Stiles et moi sommes au casier.

- Il nous faut peut-être du temps pour que cela redevienne normal.

- Ce ne sera, plus jamais, normal.

- Stiles.

- Quoi, c'est la vérité.

Je vois que Stiles s'énerve contre son cadenas puis le fixe bizarrement.

- Il y a un problème ?

- Il y a des symboles à la place des chiffres.

- Je ne vois que des chiffres moi.

Stiles regarde de nouveau et refait son code, le casier s'ouvre. Je tourne ma tête et vois que les yeux de Scott sont rouges.

- Euhhh Scott ?

- Tes yeux.

Je prends Scott par le bras et l'emmène dans une salle où il n'y a personne. Il perd le contrôle.

- Partez.

- Il en est hors de questions lui dis-je.

Scott plante ses griffes dans la paume de ses mains pour ressentir la douleur qui le rendra humain.

- Les effets ne sont plus seulement mentaux, mais réels. J'ai le même problème, je ne sais plus si je rêve ou bien, je suis éveillé.

- Explique-nous.

- Dans les rêves, on ne peut pas lire, et depuis quelques jours, je n'arrive plus à lire.

- Alors ce matin, quand tu as bloqué sur tes manuels, c'est que tu n'arrivais pas à lire.

- Oui.

- Pourquoi tu ne me l'as pas dit quand je t'ai demandé si ça aller ?

- Je ne voulais pas t'inquiéter.

- Ouais, sauf que là, tu vois, il faut vite trouver une solution à votre problème, car cela devient urgent.