𝗟'𝗶𝗻𝗳𝗶𝗹𝘁𝗿𝗲́𝗲

⌜𝟓𝟏⌟

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𝑳'𝒊𝒏𝒇𝒊𝒍𝒕𝒓𝒆́𝒆
⌜𝟓𝟏⌟
𝑻𝒉𝒆 𝒍𝒆𝒕𝒕𝒆𝒓
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𝑸𝒖𝒆𝒍𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒊𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒕𝒂𝒓𝒅

Le leader du Tenjiku n'était presque pas remis de la mort d'Akemi. Cela se faisait ressentir, Izana n'avait plus le sourire.

Ses membres, eux, faisaient volte-face. Ils n'avaient pas fait encore leurs deuils mais faisaient comme s'ils l'avaient fait, car ils le savaient tous : 𝑨𝒌𝒆𝒎𝒊 𝒏'𝒂𝒖𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒗𝒐𝒖𝒍𝒖 𝒍𝒆𝒔 𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒄𝒆𝒕 𝒆́𝒕𝒂𝒕.

Elle voulait qu'ils soient tous heureux, même si elle n'était plus là. C'était son choix et ils se devaient de le respecter.

Mais, pour Izana, c'était plus compliqué.

La perte d'Akemi lui faisait ressentir un énorme vide qu'il n'arrivait pas à combler. Il essayait de faire semblant devant ses membres mais, eux, le voyaient très bien que cela n'était qu'un masque. Mais ils ne disaient rien pour ne pas aggraver les choses.

Depuis ce jour, le leader du Tenjiku, eut une énorme haine contre le gouvernement. Une haine plus forte que la précédente.

Quelques mois après cela, une grosse bataille a éclaté entre le gouvernement et le Tenjiku, qui n'était pas seul. Il avait reçu l'aide de ses alliés et d'organisations qui ont accepté de venir batailler avec lui.

Le Tenjiku en est sorti vainqueur, toutes les cachoteries du gouvernement ont étés révélées au monde entier. Et à l'heure actuelle, ce gouvernement est devenu le plus critiqué du monde. Tous les pays travaillant avec le Japon ont annulé toutes sortes de contrats, d'accords ect...

Cela a été un poids en moins pour Izana, il a réussi à se venger et à venger la mort de sa bien aimée...

♛♛

Izana se trouvait dans la chambre d'Akemi afin de débarrasser ses affaires. Mais en rangeant celle-ci, il tombe sur une lettre qu'il lui est attribuée.

Il s'assoit sur le lit puis commence à la lire, mais en la lisant il remarque des traces de gouttes et le stylo avait l'air de trembler.

Il constate alors qu'Akemi a écrit cette lettre en pleurant et en tremblant.

𝑳𝒂 𝒍𝒆𝒕𝒕𝒓𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒂 𝒔𝒖𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕𝒆:

« Psychopathe...

    Si tu lis cette lettre c'est que je ne suis plus à tes côtés. Sache que quoi qu'il s'est passé, je ne regrette absolument rien. Si j'ai faits ce que j'ai fais c'est par ce qu'il le fallait et que c'était la seule solution. Ne t'en veux pas, je t'en supplie. J'ai faits les choses de moi même, j'ai décidé de mon destin.

    Je n'ai aucun regret, si j'ai trahi le gouvernement et que je me le suis mis à dos c'est pour toi et rien que pour toi.

    Tu m'as redonné goût à la vie (et à autre chose aussi mais bref), tu m'as rendu heureuse et fière de mes choix. Tous les moments passés ensemble resteront gravés dans ma mémoire à tout jamais.

    Même si tu ne m'as pas encore dit « je t'aime » j'en suis sûre et certaine que tu le ressens ! C'est sûr ! Je suis trop belle et trop forte pour ne pas que tu tombes amoureux de moi. Faut juste du temps, que tu te l'avoues à toi même.

    Mais quand même... J'espère au moins que tu me le dises au moins une fois avant que ça ne soit trop tard...

    Si en ce moment même, le papier se trouve entre tes mains, je suis heureuse de là-haut car cela veut dire que tu es vivant et que j'ai réussi à te garder en vie, toi et les autres.

    En parlant d'eux, tu peux faire une dernière chose pour moi ?

    J'ai un message à faire passer à chacun...

    Dis à Koko de ne jamais prendre de yaourt au biscuit par ce que ça n'a pas le goût de biscuit et que je le retiens du fait qu'il ne voulait pas être mon complice pour te rendre jaloux (mais dans tous les cas ça fonctionnait ouahaha).

    Dis à Kakucho que sa voix au réveil est toujours autant sexy et qu'elle résonnera toujours dans ma tête (ne sois pas jaloux, je préfère la tienne).

    Dis à Ran et Rindou qu'ils ne pourront pas être tontons... Mais s'ils veulent l'être je leur laisse la garde de Cookie, mon doudou. C'est comme mon enfant, il sait des choses que toi même tu ne sais pas (il n'a pas intérêt à te balance par ce que sinon je sors de sous terre et je le défonce).

    Et pour finir toi... Izana,

Je t'aime.»

Après avoir fini de lire, Izana balance sa tête en arrière et soupire bruyamment avant de sourire.

Izana: Pfff... Même dans les moments comme celui-ci elle n'est pas sérieuse... Cette timbrée. Dit-il en imaginant la fierté d'Akemi en plaçant les petites pointes d'humour dans sa lettre.

Un long silence s'en suit...

Ses yeux étaient fermés et les flashbacks défilaient. Un faible sourire s'était formé sur son visage.

Izana: Moi aussi je t'aime, Akemi. Dit-il dans un soupire...

꧁ 𝑭𝑰𝑵 ꧂