Je me suis sentie tellement bien ces dernières semaines, j'ai eu l'impression d'être à ma place.
Enfin, j'étais sûre de moi, confiante.
Mais comme toutes les belles choses ont une fin, forcément, ça ne pouvait pas durer.
Rien que la pensée de retourner dans cet enfer fait jaillir les larmes de mes yeux et me coupe la respiration.
Avant déjà, je sentais ce quotidien me tuer peu à peu. Chaque jour, je m'effondrais dans mon lit, hurlant mon désespoir, et luttant contre l'envie d'abandonner.
Luttant pour tenter de ne pas me perdre dans cette souffrance, et espérer pouvoir m'en détacher un jour.

Pendant ces quelques semaines, j'ai l'impression d'avoir appris à nager alors que j'étais habituée à couler. Et après avoir simplement goûté à la liberté, à l'air qui s'engouffre dans mes poumons, je sais que ce n'est qu'un répit avant que je sombre de nouveau dans les profondeurs, à suffoquer.

Pitié, je ne veux pas y retourner. C'était déjà difficile de survivre, mais maintenant que j'ai pu goûter à cette vie, ça me tue de devoir retourner de mon plein gré à ce quotidien qui ne sait que m'anéantir.

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