Partie 15 ✉

149K 9.6K 2.8K
                                    

/!/SUIVEZ-MOI SUR INSTAGRAM POUR SUIVRE MES AVENTURES : morganebicail /!/


(A écouter avec Earned It —> Voir médias ) 

Lui

Je ne fais confiance à personne. Jamais. Même pas à ma propre mère, même pas à mes meilleurs amis. Non, jamais. Je n'arrive pas à accorder ma confiance aux gens, c'est comme ça. Je ne sais pas pourquoi, sûrement parce que j'ai peur d'être déçu. Ouais, c'est ça. J'ai trop peur que les gens me déçoivent, qu'ils me dégoûtent. Donner sa confiance à quelqu'un sans réfléchir, c'est faible. Ça fait limite lâche. « Ouais, je te donne ma confiance, parce que j'ai besoin de quelqu'un à qui raconter tous mes problèmes. Et c'est vrai que t'as l'air plutôt fiable. Ça te vas ? » Non. Je veux dire, ce n'est pas possible de faire ça. Et pourtant, c'est ce qu'il se passe de plus en plus de nos jours. Je n'ai qu'à regarder mes coéquipières de jeu. Elles ont toutes une confiance aveugle en moi. Toutes, sans exception. Mais ça ne va que dans un sens. Elles ont confiance en moi alors que je m'en fous complètement d'elles. Même si elles pensent l'inverse. Elles pensent que je les ai choisi elles, et pas une autre, parce qu'elles me plaisent, mais c'est faux. Je les choisies pour autre chose. Quelque chose de bien particulier, quelque chose qui m'est indispensable pour ne pas me mettre à crouler sous le désespoir et sous la haine.

Je ne donne pas ma confiance à ces filles, de toutes manières, elles ne sont que passagères.

C'est comme ça que j'ai toujours fonctionné. Je leur fais croire qu'elles sont le centre de mon univers, alors que je m'en contre-fou d'elles. Mais pas avec Alyssa. Je n'arrive pas à penser comme ça avec elle. Je n'arrive pas à m'en contre-foutre, je n'arrive pas à me dire qu'elle ne sera que passagère. J'ai beau faire tous les efforts possibles et inimaginables pour, je n'y arrive pas. Elle est tellement intéressante, tellement attractive, tellement... Tout ce que j'aime.

Mais je déteste cette situation. Je déteste le fait de l'apprécier autant, je déteste le fait de m'attacher à elle. Tout est en train de déraper, je le sais, mais malgré ça, je ne parviens pas à mettre in terme à notre jeu. Je ne peux pas m'y résoudre, parce que je suis accros à elle autant qu'un drogué l'est à la coke. Plus je lui parle, et plus je suis dépends. Je sais que dans quelques semaines, dans quelques jours peut-être, il sera trop tard. Trop tard pour que je daigne la faire sortir de ma vie un jour, et ça me terrorise. Parce que je suis en train de m'attacher à elle et qu'elle fera peut-être comme les autres. Peut-être que mon jeu ne marchera pas avec elle non plus. Peut-être qu'elle finira par faire comme toutes celles qui lui ont précédé et que je perdrai tout. Mais malgré ce risque, je ne peux pas la voir sortir de ma vie. Je préfère l'avoir juste par l'intermédiaires de textos, plutôt que de ne pas l'avoir du tout.

Je me sens tellement comme un con de ressentir ça. De ressentir tous ces putains de sentiments pour elle. C'est fou ce que je suis faible. Aussi faible que toutes mes coéquipières de jeu, aussi faible que tous ces gens qui donnent leur confiance trop rapidement. Parce que oui, je fais confiance à Alyssa. Je ne pourrais pas expliquer pourquoi, mais c'est comme ça. Je me sens tellement bien lorsque nous échangeons des messages, lorsque je la vois sourire dans les couloirs au lycée... Que j'ai finis par lui donner ma confiance. Je me sens si léger, si serein, si important avec elle que ça a détraqué mon cerveau, mon plan de basse... Tout. Ça a tout détraqué. Mais je m'en fous, parce que j'ai toujours eu besoin de ressentir les sentiments qu'elle me procure : de la légèreté, de la sérénité et de l'importance.

Lui : Comment vas-tu aujourd'hui, Chérie ?

Alyssa : Je vais bien, merci. Et toi ?

Lui : Bof. On va dire que j'ai connu mieux.

Alyssa : Qu'est-ce qu'il se passe, Babe ?

Lui : Je sais pas... J'ai l'impression que tu me fais changer, Aly.

Alyssa : Dans quel sens du terme ?

Lui : Dans le mauvais. Définitivement dans le mauvais sens du terme. Tu me rends faible Alyssa. Aussi faible que tous les autres.

Alyssa : Comment ça je te rends « faible » ?

Lui : Et bien... Je sais pas. Je suis juste devenu faible. Parce que je suis en train de m'attacher à toi. Je suis comme un con lorsque je te parles. Je souris lorsque je pense à toi, et putain, j'aimerais tellement que tu sois à moi. Que je puisse te prendre dans mes bras. Que je puisse t'embrasser et te dire à quel point tu as changé ma vie.

Alyssa : T'es en train de te foutre de moi, pas vrai ?

Lui : Pas du tout.

Alyssa : Bien sûr que si, tu te fous forcément de moi.

Lui : Non, Alyssa. Je ne me fous absolument pas de toi. Je te dis juste ce que je ressens.

Alyssa : Alors si tu ressens tout ça, je ne comprends pas pourquoi tu t'acharnes à vouloir poursuivre ce jeu. Pourquoi tu ne veux pas simplement arrêter et venir me voir et me dire « voilà, c'est moi l'Inconnu. »

Lui : J'ai peur de ne pas te plaire. J'ai peur que tu sois déçue de moi.

Alyssa : Déçue de quoi ?

« Déçue de pourquoi je fais ce jeu, Aly. Tu serais tellement déçue... »

Lui : De comment je suis, peut-être. J'ai juste peur de ne pas être à ton goût.

Alyssa : Tu veux dire physiquement ?

Lui : Ouais.

Alyssa : Écoute... Je sais que tu me croiras sûrement pas, mais je me fous pas mal d'à quoi tu ressembles. Ça ne m'empêchera pas de t'apprécier ou de continuer à te parler. Même si tu étais un grand brûlé, où défiguré par je ne sais quelles autres raisons, je serais obliger de continuer de te parler. Parce que j'aime trop parler avec toi pour arrêter, tu comprends ?

Lui : Moi aussi j'aime parler avec toi, Aly.

Alyssa : Alors tu dois comprendre ce que je veux dire. Je m'en fous de comment tu es, OK ? C'est le dernier de mes soucis. Je me sens si bien lorsque je te parle que je ne pourrais pas me passer de nos conversations ne serait-ce qu'une soirée.

Lui : Je te crois.

Je soupire. Non, je ne la crois pas. Elle réagira forcément lorsqu'elle saura qui je suis. Elle réagira sûrement très mal. Et cette idée me cisaille de l'intérieur parce que ça pourrait tout faire changer.

Mais je ne m'attarde pas par cette déchirure dans mon cœur, et je relance la conversation avec le deuxième sujet que je voulais aborder :

Lui : Tu as reparlé à Marc depuis... L'autre fois ?

Je ne peux pas m'empêcher de poser la question. C'est plus fort que moi. J'ai trop besoin de savoir ce qu'elle va répondre. Ça en est presque vital que je le sache. Parce que c'est Marc qui est à l'origine de ce jeu. C'est lui qui est à l'origine de tout. Et que s'il lui plait, alors tout est foutu :

Alyssa : Non, Babe. Je n'ai pas reparlé à Marc.

**

HEY ! Chapitre très court, je sais, mais avec tout ce que vous apprenez à l'intérieur, vous êtes obligé de me pardonner !:3 

Votez, donnez-moi vos avis, partagez ! Merci pour tous vos votes sur mon dernier chapitre, c'est juste WHAOU ! SUIVEZ-MOI SUR WATTPAD, C'EST IMPORTANT ! JE POSTE SOUVENT DES INFORMATIONS SUR LA SUITE DE PhonePlay ( Ça vous permettra aussi d'être au courant lorsque je fais une twitcam ou quelque chose comme ça... )

PhonePlay est traduite en Anglais ** ! Le lien est disponible dans mon fil d'actualité, sur mon profil ! N'hésitez pas à aller voter ça nous (la traductrice & moi) ferait vraiment plaisir ♡

Réagissez sur Twitter avec le #PPFic J'adore lire et répondre à vos tweets !

Mon instagram de la fiction : morganebicail

PhonePlayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant