Un Chouïa Psychopathe [BXB]

104. Nuit. BOUM ! Baffe ! Aïe !

Je me réveille lentement, et fais la moue. On est en plein milieu de la nuit, mais je me suis fait réveiller... Par ma vessie. Il faut que j'aille faire pipiiiiii !

Je me lève rapidement de mon lit et me dépêche d'aller aux toilettes, et une fois que j'ai fini, je retourne dans ma chambre sans faire de bruit, pour ne pas réveiller mes parents ou Léa. C'est surtout elle que je ne veux pas réveiller, à vrai dire. Étant donné qu'elle dort moins que d'habitude, ces temps ci, je veux la laisser se reposer. Elle en a besoin.

Une fois dans ma chambre, je cours et me jette sur mon lit. Sauf que sur mon lit, il y a Léo, qui dort. Enfin, dormait.

Quand j'atteris sur lui, il se réveille en sursautant... Et me donne une grosse claque en plein dans le visage.

- MAIS AÏE !, je m'écris. ÇA VA PAS ?!

Oups. Niveau discrétion, on repassera...

- Nathan, c'est toi ?, s'étonne-t-il.

- Bah tu veux que ce soit qui ? Le Père Noël ? Le Père Dodu ?

(C'est une marque de cordon bleu.)

Il se met à rire, en me disant que sa main est partie toute seule. Le pire, c'est qu'il ose me dire que c'est mérité ! Comme si parce qu'on sautait sur quelqu'un on méritait de finir baffé !

Non mais où va le monde ?!

- T'es méchant, je lui dis, en marmonnant. Tu m'as vraiment fait mal, en plus.

Léo allume ma lampe de chevet, et il se redresse pour s'asseoir sur mon lit.

- Viens, me dit-il en écartant les bras.

Je vais lui faire un câlin, tandis qu'il se met à embrasser mon front et mes cheveux.

- Je t'aime, murmure-t-il.

Comme à chaque fois que j'entends ces mots sortir de sa bouche, je me mets à sourire béatement, comme un idiot.

- Moi aussi je t'aime, je lui réponds.

- Non mais, je t'aime vraiment très fort, insiste-t-il, tu comprends ? Je n'ai jamais aimé quelqu'un comme ça.

- Parce que t'as déjà aimé quelqu'un, peut être ?

Il ouvre grand la bouche, sous le choc, et me mord le nez. Heureusement, pour une fois, il ne me mord pas trop trop fort.

- Jamais autant que je t'aime toi, en tout cas, reprend-il.

- C'est mignon. Moi aussi, je t'aime tout fort.

Il me sourit puis me lèche le visage, laissant une grande et longue traînée de bave sur mes joues, ce qui me fait grimacer.

- C'était nécessaire ?, je raille.

- Ouais.

On se sourit, et son visage avance doucement vers le mien, jusqu'à ce qu'on puisse s'embrasser tendrement.

Prochain chapitre :
~ Le suicide, c'est mal. ~