Départ

173 5 2
                                    

PDV LILY

Je me réveille avec difficulté à cause des bras qui m'entoure, Léo me serre dans ses bras et cela me fait un bien fou, je me dégage de ces bras et me lève, je remarque que je suis chez louna, je vois cette dernière dans sa chambre avec Brad.

Je me dirige dans la cuisine et prends un verre d'eau, je le bois à une vitesse folle, je vais dans le salon et prends mes chaussures, je l'es enfile et sort de chez Louna.

Je marche, je ne sais pas où aller, mais tout ce que j'ai envie c'est de marcher.

Une bonne dizaine de minutes c'est écoulée et je suis dans une station de service, je me dirige vers celle-ci et prends le téléphone de service, je compose le numéro de Mathéo et j'attends qu'il me réponde.

« Allô ? » me demande mon meilleur ami.

« Mathéo c'est moi » je réponds d'un ton sec

« Ma choupette ? ça va ? » me demande inquiet.

« Vient me chercher je suis à la station service à côté de chez Louna » je lui sors ça du tac au tac.

Je raccroche et j'attends mon meilleur ami.

Dix bonne minutes après, je vois sa voiture, je monte et je lui demande d'aller chez moi.

« Tu es sur que ça va ? » dit-il en regardant fixement la route.

« Ma mère et Juju sont mortes » je réponds un peu trop froidement.

« Par...pardon ! » s'écrie Mathéo.

...

« Merci » dis-je en descendant de sa voiture.

« Attends Lily, tu ne me racontes pas ? » me demande t'il d'une voix beaucoup trop triste à mon goût.

Quand je lui ai dit la triste nouvelle, un blanc s'est installer, il a du comprendre que je ne voulais pas en parler, le problème c'est que j'aimerais lui en parler mais c'est beaucoup trop tôt, c'est tout frais, je me sens mal et seule, je crois que c'est la pire émotions que j'ai pus éprouvé en 18 ans d'existence, c'est vrai que j'ai étais vraiment mal depuis la mort de mon père, mais, elles étaient là, mes rayons de soleil, mes raisons de vivre, mais maintenant qu'elles ne sont plus là, je n'ai plus la force de rien du tout, je veux partir et retrouver cet homme qui a pris la vie à mes femmes, il l'es a tués, sans émotion, sans rancoeur, sans rien éprouver, comment on peut être si horrible.

Face à mon mutisme, il ne dit rien et part à toute vitesse, je ne tarde pas à rentrer dans ma maison, là où on a vécu avec mes femmes, la maison semble vide sans elles, la maison semble triste, il n'y a pas de soleil donc la maison est sombre, j'allume la lumière et mes pas vont doucement vers l'endroit, cet endroit, je me dirige vers le salon et voit qu'il n'y a plus de sang.

Qui est passer nettoyer ?

Je monte dans ma chambre et prends un sac à dos assez grand, je prends mes vêtements qu'il me faut, je prends l'essentiel, j'accours vers la salle de bain et prends tous mes produits, je les mets dans ma trousse de toilette, je reviens dans ma chambre et met cette trousse dans mon sac, je prends mon chargeur et mon téléphone qui était dans la cuisine, que j'ai dû sûrement oublier le jour de leur mort.

Je balance mon regard dans toute ma chambre, mais mon regard se stop quand je vois un cadre photo de ma soeur et ma mère, je la prends et la garde dans ma main, je descends les escaliers à une vitesse folle, je prends un autre sac à dos et met la nourriture qui rester chez moi, je prends les affaires personnels de ma mère, c'est à dire, portefeuille avec de l'argent, ses cartes et son permis puis je prends des clés de voiture.

Dépendante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant