Timide Torride I

• Chapitre 17 : Dérapage malsain •

J'arrive donc chez Anaïs. Ça n'a pas beaucoup changé depuis. Je sonne à sa porte et c'est elle qui m'ouvre, toute souriante, habillée de sorte à ce que sa chemise extrêmement transparente laisse paraître tout son soutien-gorge en dessous. J'avais bien compris son petit jeu, mais ça ne marchait pas sur moi. Seule Léa a ce pouvoir à chaque fois d'attirer toute mon attention...

Je rentre, sans grand enthousiasme, comme d'habitude, et voit une table parfaitement préparée avec des petites bougies. L'histoire semblait se répéter : pensait-elle que c'était un date comme moi j'ai pu le penser avec Léa?

« Je mange et j'invente une excuse pour partir », tel était mon plan.

- Ta mère n'est pas là?
- Non pas encore mais elle a dit qu'on ne devait pas l'attendre et manger tant que c'est chaud.

Je me suis donc assis à table assez dubitatif. Elle me servit donc la nourriture en se penchant bien devant moi.

- C'est que t'es pas mal tu sais Ethan?

Cela me procura des frissons, mais pas dans le bon sens du terme. Je ne suis pas une personne particulièrement à l'aise de nature, mais là pour le coup j'étais carrément gêné.

- Allez ne fait pas l'innocent, je sais bien que je te plait.

Surpris par une telle audace, je ne savais vraiment plus où me mettre.

- Ta mère a raison, il ne faudrait pas que ça refroidisse.

Elle s'assied donc déçue, et se mit à manger silencieusement. Je bu alors d'un coup le verre d'eau qu'elle m'avait servi pour un peu reprendre mes idées. Le repas pris faim et je me sentais assez lourd. Je pense que j'avais trop mangé.

- Ma mère ne devrait pas tarder, on monte en attendant?

Étant de plus en plus faible, je l'ai accompagné afin de m'allonger quelques minutes là-bas.

Une fois dans sa chambre, elle repris ce qu'elle avait commencer.

- Allez Ethan, arrête de faire le dur. Je sais que tu en as envie et moi aussi...

Et elle se mis soudain à l'embrasser et à déboutonner mon pantalon. Tandis que je voulais la repousser, mon corps refusait de faire ce que je lui demandais. Je ne comprenais pas ce qui se passait. A partir de ce moment-là, je ne me souviens plus trop ce qu'il s'est produit, je ne sais pas si c'est à cause du déni ou d'autre chose. Une chose est sûre : on l'a fait. Enfin, je crois.

Déboussolé après tout ça, je suis sorti de chez elle et est erré jusque chez moi, rongé par mes remords. Comment ai-je pu faire ça à ma petite Léa? Comment le lui avouer?

Les jours passaient, et je ne savais pas comment entamer le sujet. Je me sentais terriblement coupable pour la première fois de ma vie et je détestais ça... c'est pour ça que j'ai décidé de le lui dire vendredi.