Salut à tous !
Bienvenue dans cette nouvelle histoire, dans laquelle je me lance bien plus vite que prévu... En fait, j'avais besoin d'oublier "Les étoiles de Persée" - rien de mieux du coup que de trouver de nouveaux personnages et de nouvelles aventures à vivre.😊😊
J'envisage une fiction assez courte pour "capitaine, mon capitaine" ; en espérant que je saurai ne pas me laisser embarquer par toutes les idées qui me viennent😁 !
Petite précision, concernant les prénoms des personnages - vous pourriez peut-être vous poser des questions :
River a été donné en référence à l'acteur River Phoenix, que j'adore
Milan se lit "Milane" et non comme la ville d'Italie.
Bon ben maintenant, je vous laisse lire... n'hésitez pas à me laisser des petits commentaires pour me dire ce que vous en pensez ou des votes si vous appréciez... cela me fera toujours plaisir 😉😉 !
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Samedi 16 avril
Malgré l'épuisement, je bondis sur mes pieds lorsque Finn chute lourdement au sol suite à l'action du numéro 8 des Elephants. L'action ? C'était une mise à mort en règle, oui ! Ma voix se joint aux clameurs des supporters de Middlebury qui explosent dans le gymnase tendu de bleu et blanc, exigeant que la faute soit sanctionnée.
Un attroupement se forme autour de Finn, toujours à terre, le faisant disparaitre de ma vue. Je jette un œil angoissé vers l'écran digital : le score est de 73 à 70 et il reste 37 secondes à jouer. Putain de bordel de merde. 37 secondes. Nous menons de 3 points – autant dire rien. Une cacahuète.
Le coach est vissé à la limite du terrain – interdiction d'y pénétrer pour lui – le corps tendu comme un arc et les veines du cou saillantes à force de crier comme un perdu. L'arbitre porte enfin le sifflet à la bouche et indique à la table de marque d'ajouter une faute pour le joueur en cause, ce qui déclenche un tonnerre d'applaudissements de notre côté des tribunes, et des sifflements indignés de l'autre. Malheureusement, Finn est hors-jeu. Adamson se précipite vers le banc, vers moi plus exactement.
- Désolé, River : faut que tu rempiles. On n'a pas le choix !
Je hoche la tête d'un air résolu, malgré la fatigue. J'ai joué quasiment 32 minutes de ce match – je suis complétement vidé. Chris, Junah et Karl m'encouragent avec de grandes tapes dans le dos, tandis que je me dirige vers le bord du terrain, attendant le signal de l'arbitre pour entrer. Finn sort en boitant, encadré par deux médecins. Il m'adresse un clin d'œil et une grimace – est-ce un sourire ? – avant de quitter les lieux. Fait chier. Les gradins se déchaînent lorsque je rejoins la raquette, couvrant la voix du speaker qui annonce le changement. Chad, Monroe, Luc et Gaby viennent frapper ma main et reprennent leur place le long de la ligne. J'ai le cœur qui bat à tout rompre : nous avons un lancer franc, suivie d'une remise en jeu des Elephants. En 37 secondes, ils ont largement le temps de marquer. Je souffle pour évacuer la pression et me concentre sur le panier, faisant abstraction du vacarme autour de moi. L'arbitre me remet le ballon et siffle. Je le fais rebondir plusieurs fois, tout en ajustant la position de mes pieds au ras de la ligne, les yeux rivés à la fenêtre. Je ne réfléchis pas : dans ces situations-là, je laisse mon corps prendre les commandes, ajuster son inclinaison, le fléchissement de mes jambes... je suis un vrai touriste, en fait. C'est hyper plaisant, on ne va pas se mentir. Puis lorsque c'est prêt, je n'ai qu'à saisir le ballon au vol et viser. Ça rentre. Mais on n'a pas le temps de chômer. Sous les hurlements qui m'envahissent de nouveau, je cours à reculons : aucune fraction de seconde n'est de trop. Nous nous replions alors que les Elephants ont déjà réengagé la balle. Je ne sens plus mes pieds ni mes épaules, traversées par des crampes de malade, mais j'y vais. Je défends face au numéro 3 qui feinte à droite puis fait la passe à son ailier. Je suis crevé mais j'ai encore des réflexes et du bout des doigts, je parviens à dévier la trajectoire du ballon, en espérant que Nat est sur le coup. Malheureusement, non. Ils le récupèrent et profitent d'une faille dans notre défense pour marquer un panier à 3 points. 74 à 73. Bordel. Je suis furieux.

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capitaine, mon capitaine
أدب المراهقينRiver, 19 ans, étudiant en 2e année, est le capitaine de l'équipe de basket de l'université de Middlebury, dans le Vermont. Depuis des années, les Panthers enchainent les mauvais résultats, mais cette saison, tout peut changer ! Pour mener son équip...