J'ai retrouvé ce chapitre bonus dans mes brouillon donc je vous le partage haha. Il se situe après l'os Bajifuyu du cinéma, quand ils sont tous devenu amis. Pour ceux qui ont oubliés, je rappelle que j'utilise des persos d'autres animés pour faire les clients du café :)
Ça m'a rappelé de bons souvenir 💭─────── ༻𖥸༺ ───────
— Est-ce que vous pouvez mettre du cyanure dans vos cafés ?
— Imbécile ! Qu'est-ce qu'ils feraient avec du cyanure sur eux ??
Chifuyu regarda avec incrédulité les clients. Le café du Toman venait à peine d'ouvrir, il était encore tôt et comme il n'avait pas encore cours, le jeune homme avait décidé de venir travailler un peu ici pour aider son meilleur ami. Et même si la journée venait de commencer, les commandes bizarres arrivaient déjà. Ces clients étaient vraiment... spéciaux. C'étaient deux jeunes hommes du même âge que Chifuyu probablement, ou alors peut-être plus âgés, et ils étaient vraiment très étranges. Leur apparence était étrange déjà. Le plus grand possédait un long manteau beige, et toutes les parties de son corps qui devraient être apparentes, exceptées son visage et ses mains, étaient couvertes de bandage. C'était particulier comme accoutrement.
L'autre client faisait au moins une tête de moins que lui. Il avait une étrange coupe de cheveux, ils étaient roux et une de ses mèches était étrangement longue, si bien qu'elle tombait sur son épaule gauche. C'était une drôle de coiffure, mais c'était plutôt joli. En tout cas, Chifuyu avait un peu l'impression qu'ils ne venaient pas de la même époque qu'eux, mais plutôt du 19ème siècle. C'était amusant d'une certaine façon.
Sans compter que le plus grand voulait absolument qu'il mette du cyanure dans son café. Il voulait tuer quelqu'un ou... ?
— Désolé mais je n'ai pas de cyanure. En plus le meurtre est puni par la loi, souligna Chifuyu avec perplexité.
— Mais je ne veux tuer personnes, s'affola le jeune homme. C'est pour mon suicide !
Son... quoi ?
— ... Comment ?
— Ça fait des années qu'il essaye de se suicider tous les jours, expliqua l'autre client.
Chifuyu échangea un regard abasourdi avec son meilleur ami, Takemichi, qui se trouvait près de lui.
— Je suis désolé, je... c'est horrible...
— Ce qui est horrible, c'est qu'il n'ait toujours pas réussi, répliqua le plus petit avec agacement.
— Chûya tu es méchant, s'écria le suicidaire. En plus tu avais dit que tu me trouverais une jolie fille avec laquelle me suicider !
— Mais je cherche !
...
Déjà, que c'était dur de se lever le vendredi, la veille du week-end et la fin d'une dur semaine de travail, si en plus de ça c'était pour avoir des clients avec une case en moins comme eux...
— Donc on ne vous sert rien, demanda Takemichi avec perplexité.
— Si deux café à la vanille s'il vous plaît, dit le plus petit.
— Très bien, dit Chifuyu en marquant sur une feuille leur commande. Ce sera tout ?
— Hmm... Mettez un muffin, peu importe le goût, dit le plus grand client.
— Euh d'accord....
— Pourquoi tu veux un muffin, demanda le plus petit client d'un air suspicieux.
— Tu penses que je peux m'étouffer avec ?
Le roux leva les yeux au ciel.
— Oubliez le muffin, dit-il avant de poser un billet sur le comptoir.
— Oh regarde les poutres du café, s'exclama le plus grand tandis que son ami le poussait dans l'espace client. Tu penses qu'on peut se pendre avec ?
— La ferme Dazai !
Chifuyu cligna des yeux avant de soupirer de fatigue. Cette journée commençait bien dis donc.
— Il y a vraiment des gens bizarres, commenta Takemichi en essuyant un gobelet de travail.
— Oui... mais c'est pas nouveau.
— Bonjour, dit un client en arrivant. Je voudrais... euh... qu'est-ce que je pourrais bien prendre...
Le garçon laissa sa phrase en suspense en fixant les pancartes derrière Chifuyu avec concentration. Le jeune homme attendit patiemment qu'il choisisse et le détailla curieusement des yeux. Il avait de très beaux yeux verts et bleus, mais ils n'étaient pas du tout comme les siens.
Le garçon était accompagné de tout un groupe de personne, cinq autres garçons et quatre filles. D'ailleurs Chifuyu en reconnu plusieurs, pour les avoir déjà vu dans sa fac. L'une d'elles s'avança fermement vers Chifuyu, un air déterminé et le regard dur.
— Bonjour, je vais faire la commande. Toutes les boissons sont en taille moyenne et à emporter, prévint-elle. Alors. Un thé vert au nom de Yuta, un americano au nom de Panda, un earl grey au nom de Megumi, un chocolat viennois au nom de Yuji, un smoothie aux fruits rouges au nom de Toge, un café noir au nom de Geto, une limonade glacée au nom de Sukuna, un thé gyokuro au nom de Nobara, un caramel macchiato au nom de Gojo, et un matcha green tea latte au nom de Maki.
Elle avait dit tout ça d'une voix très rapide, sans même laisser à Chifuyu le temps d'écrire correctement la commande. Il avait à peine eu le temps de retenir les noms de tous les clients.
— Serait-ce possible de régler nos achats par carte bancaire, demanda un grand homme au cheveux noir.
— Euh... oui oui bien sûr, dit Chifuyu d'une voix décontenancée.
— Maki j'aime pas les caramels macchiato, s'exclama celui qui devait s'appeler Gojo.
— Mais si tu aimes, répondit l'homme au cheveux noirs.
— Mais non j'aime pas !
— Satoru, tu prends des cafés tous les matins et dedans tu mets du caramel.
— Inutile d'essayer de le comprendre, c'est un idiot fini, souffla Megumi. Ça va Chifuyu, Takemichi ?
— Oui et toi ? Vous êtes beaucoup dis donc, constata Takemichi avec surprise.
— Normalement on ne devait pas être autant... désolé de vous donner autant de travail.
— Oh c'est rien, c'est tout bénéfique pour nous tu sais, s'exclama Takemichi.
— J'aime pas ce qu'on m'a commandé, je veux qu'on change, continua d'insister Gojo.
— Bon alors je peux avoir un muffin moi ?
— Comment marche cette machine ? Où insère-t-on la carde de paiement ?
— Hé Panda pourquoi tu t'en vas ?
— Satoru je t'assure que tu vas aimer, je te connais.
— Maki je t'ai parlé !
— Tout le monde vous regarde, c'est la honte.
— Je n'aime pas le caramel !
— Toge tu veux pas qu'on partage nos boissons ?
— Je ne comprends rien à cette machine.
— Y'a de la chantilly sur mon truc ?
— Oh oui !
— Vous allez la fermer oui, s'énerva Megumi. Sortez tous dehors, vous encombrez le passage, Maki occupe-toi de les surveiller. Geto laissez-moi faire.
— Merci Megumi.
Tout le monde se rua dehors dans un vrai brouhaha, sous le regard épuisé de Megumi. Seuls Sukuna, le petit ami de Megumi que Chifuyu connaissait déjà, et deux autres garçons restèrent avec lui. Tout de suite le café semblait plus vide et calme, ça faisait du bien...
— Vraiment désolé pour ces énergumènes, souffla Megumi.
— Oh t'inquiète pas, on a l'habitude avec nos amis, ria Takemichi.
— Mais du coup on change le caramel macchiato, questionna Chifuyu.
— Oh non c'est pas la peine, dit un garçon avec de grandes cernes sous les yeux.
— Très bien. Vous pouvez aller au bout du comptoir, on va vous servir vos boissons, dit Chifuyu une fois que Megumi régla l'addiction.
Il hocha la tête en silence et s'en alla au bout du comptoir, suivit de ses amis..
— On va tomber que sur des bizarre aujourd'hui, demanda Draken en venant près d'eux.
— J'espère pas... Oh salut les gars !
Chifuyu sourit joyeusement en voyant Mikey, Baji et Kazutora arriver devant lui, de l'autre côté du comptoir. Les trois jeunes hommes ne prirent pas la peine de répondre et vinrent s'assoir en face de lui, l'air attérré.
— Y'a un problème, s'inquiéta Draken.
— On a pas dormis de la nuit, souffla Mikey.
— Oh pourquoi ?
— On a passé la nuit à réviser, dit Baji en laissant sa tête tomber sur le comptoir. Et devinez quoi ? On a pas avancer du tout.
— Oh mon chéri, dit Chifuyu en caressant sa tête. Tu sais que si tu as besoin d'aide tu peux me demander.
— On est pas dans la même licence, et je veux pas que tu perdes ton temps pour ça.
Chifuyu se pencha sur son petit ami et embrassa avec douceur sa joue, en caressant tendrement ses cheveux.
— Moi je péte la forme, dit Kazutora avec énergie. J'étais tellement crevé en m'endormant que j'ai même pas eu la force de rêver.
— C'est des nerfs de fatigue qui te forcent à tenir et à être énergique, murmura Baji alors que Chifuyu continuait de le caresser.
— Je pourrais courir un marathon là, dit Kazutora en sautant sur place.
— Ça change de d'habitude... tu passes ton temps à être au bout de ta vie.
— J'ai envie de pleurer, soupira Mikey en enfouissant son visage dans ses mains.
— Bon moi j'en ai marre de votre période d'examen, dit Draken en contournant le comptoir pour prendre son petit ami dans ses bras. Quand est-ce que ça se termine ? Ça fait une semaine que vous êtes crevés.
— Jamais. On ne sortira jamais de ce cycle infernal, soupira Baji.
— Reposez-vous ce soir, c'est pas grave si vous ne révisez pas juste un jour, dit Chifuyu avant de planter un baiser sur la joue de son petit ami et de se relever pour continuer à travailler.
— Ah non, moi j'ai encore l'énergie pour réviser là, c'est juste eux qui sont à plat, s'exclama Kazutora.
— T'as pas fermé l'œil depuis trois nuits, comment tu peux tenir, dit Baji en se redressant.
— Je bois du café et je prends des vitamines, dit simplement Kazutora. Tiens d'ailleurs je peux avoir un café Chifuyu ?
— Euh... je vais plutôt te faire un thé, t'as besoin de te détendre un peu, dit le jeune homme en faisant bouillir de l'eau.
— Tu prends quoi comme vitamines, demanda Baji d'un ton suspicieux.
— Vitamine A, B, C, D, E, F, G, H, I-
— T'es pas dans ton état normal toi, dit Chifuyu en posant sa main sur le front de son ami. T'es sûr que tu te sens bien ?
— C'est impossible de se sentir bien avec la taille de devoir qu'on a, répondit Kazutora. Je préfère être totalement shooté aux vitamines et tenir encore debout plus qu'être à-moitié mort comme ces deux là.
— Je vais pleurer, dit Mikey alors que des larmes envahissaient ses yeux. Je vais me déscolariser.
Draken l'enlaça par derrière et caressa sa tête en silence pour le consoler.
— Moi c'est bon, j'abandonne les révisions, déclara Baji avant de contourner le comptoir.
— Baji il faut vraiment que tu arrêtes de faire ça, dit Chifuyu en voyant son petit ami venir près de lui.
— Mais moi j'aime bien, répliqua Baji en s'asseyant sur le plan de travail.
Chifuyu sourit mais ne répondit rien. Il sortit une brique de lait du frigo pour préparer les boissons commandées, et s'occupa également de sortir des fruits rouges et de les couper soigneusement. Son petit ami le regarda faire avec tendresse, avant de sortir son téléphone et de pianoter dessus.
Chifuyu sortit un bol et versa dedans les fruits rouges coupés, il prit ensuite une fourchette pour les écraser, faisant ressortir le jus, et les mélangea entre eux, avant de les verser au fond d'un grand verre.
— Bébé, dit soudain Baji. Tu me fais un Ca phe sua da ?
Chifuyu s'arrêta et releva la tête sans comprendre.
— Un quoi ?
— Un Ca phe sua da. Tu connais pas ?
— ... C'est quoi ?
— Une boisson au café originaire du Vietnam qui signifie littéralement « café au lait glacé ». Elle est préparée en mélangeant du café noir avec un quart de lait sucré concentré et versé sur la glace, lut Baji sur son téléphone.
— Tu pouvais pas juste dire un café au lait glacé, demanda Chifuyu d'un air incrédule.
— Non parce que c'est drôle de voir ta petite tête perdue quand je te sors des noms de café bizarre.
— Mouais. T'es sûr que tu veux un café ? Ça va t'exciter et t'as besoin de te reposer...
— Rien ne m'exciteras jamais autant que toi bébé.
Chifuyu rougit violemment et bégaya quelque chose d'incompréhensible. Mais il n'allait pas bien de lui sortir ça comme ça ?! Devant tout le monde en plus ! Heureusement que personne n'avait entendu...
— Ben t'es tout rouge, dit innocemment Baji.
— Ça va pas de me sortir ça maintenant ! Je travaille là, tu me déconcentres. En plus tout le monde a du t'entendre...
— Mais non personne ne m'a entendu, rassura Baji.
— Si moi je t'ai entendu, lança Kazutora depuis le comptoir.
— Va faire un tour dehors toi au lieu de nous écouter !
— Baji t'as qu'à être plus discret. T'as parlé super fort, tout le café sait que Chifuyu t'excite à mort maintenant, répliqua Kazutora en faisant exprès d'élever la voix pour que tout le monde l'entende.
Chifuyu rougit encore plus, à tel point que ses joues et ses oreilles commencèrent à le brûler. Mais qu'avait-il fait pour avoir un entourage pareil ?! Il ne méritait vraiment pas ça...
Heureusement qu'il était dos à l'espace client, et qu'il ne pouvait donc pas voir si on le dévisageait ou pas, car sinon il serait mort de honte.
— Les garçons, vous pouvez parler moins fort, supplia le jeune homme en baissant la tête avec gêne.
— Qu'est-ce que tu dis ? J'entends pas tu peux parler plus fort, lança Kazutora. Tu veux qu'on parle moins fort ? Ça te gêne d'être l'objet des désirs de Baji ?
Chifuyu se ratatina sur lui-même. Il allait mourir sur place.
Baji ricana près de lui et le regarder se liquéfier sur lui-même. Ah parce qu'il trouvait ça drôle en plus ? Ce n'était même pas étonnant, lui et Kazutora était les deux pestes du quartier, non mais sérieusement, Chifuyu ne méritait pas ça...
— Je vous déteste, lança Chifuyu en s'accroupissant sous le comptoir pour se cacher.
— Oh mais non mais bebou pleure pas, s'exclama Kazutora en se penchant au-dessus du comptoir pour le voir.
— On te taquine chaton, dit Baji en descendant du plan de travail pour enlacer le jeune homme contre lui.
— Mais arrêtez je travaille, gémit Chifuyu avec gêne.
— Oui on va te laisse tranquille, promit Baji. N'est-ce pas Kazu la terreur ?
— Évidemment, je vais pas embêter mon chouchou si ça le met mal à l'aise, déclara Kazutora.
— Comment ça c'est lui ton chouchou, s'exclama Baji. Je croyais que c'était moi ?!
— ... Baji...
— Euh je vous arrête, ici c'est moi le chouchou de tout le monde normalement, lança Mikey alors que Chifuyu se relevait discrètement.
— ... Mais les gars. Vous vous voilez la face, dit Kazutora.
— Donc je suis le chouchou de personne ?!
— Ben...
— Attendez mais ici c'est Chifuyu votre chouchou à tous, s'exclama Baji.
— Non pas à moi, dit Draken.
— Pareil. Bah c'est qui vos chouchous sans compter vos amoureux, demanda Mikey en plissant les yeux.
— Moi c'est Mitsuya et Inui, dit Draken.
— Et c'est pas nous, s'indigna Baji. Moi c'est vous mes chouchous !
— ... Bah moi c'est Take et Sanzu..., dit Mikey comme si c'était évident.
— ... Mais déjà pourquoi vous avez deux chouchous, demanda Kazutora.
— Je sais pas, c'est la vie. Chi' c'est qui tes chouchous, demanda Mikey.
— Euh... Mes meilleurs amis ?
— Non tes chouchous. Tes coups de cœur genre. Sans compter le pyromane.
— Euh... bah... Takemichi et Kazutora ?
Il ne comprenait pas l'intérêt d'avoir des préférés, mais ses amis semblaient prendre ça au sérieux, comme si c'était LA question la plus importante au monde. Bon... pourquoi pas.
— Oh on est mutuellement nos chouchous, s'exclama joyeusement Kazutora.
— Kazutora faut que t'en choisisse un deuxième.
— Euh... euh... attends mais Baji t'as dit qui ?!
— Toi, Mikey et Draken.
— Ah ouais t'en as carrément trois toi.
Il avait le droit d'en avoir trois ? C'était de la triche non ? Oui Chifuyu s'investissait dans leur délire même s'il ne le comprenait pas. Et alors ?
— Oui trois c'est le max.
— Ah... Bah alors moi je t'ai toi et Rindo aussi, décida Kazutora.
— Mais t'es pas pote avec Rindo pour faire chier Sanzu ?
— De base si, mais on est vraiment devenu potes.
— Ah bah cool... oh Mitsuya, s'écria Mikey alors que le serveur passait devant lui. C'est qui tes trois coups de cœur dans tous nos amis ?!
Mitsuya les regarda sans comprendre. Chifuyu lui fit discrètement signe de ne pas chercher à comprendre et de leur répondre simplement.
— Euh... Draken, Yuzuha et Ran.
— Mouais. Tu peux y aller c'est bon. Bref je suis déçu de vous, je pensais que j'étais votre chouchou.
— Mais toi même on est pas tes chouchous, s'indigna Kazutora.
— De quoi est-ce qu'ils parlent, demanda Takemichi en arrivant près de Chifuyu.
— Je ne sais pas, fuis tant qu'il est encore temps. Je crois que leurs nerfs lâchent et qu'ils commencent à raconter n'importe quoi. Mes pauvres faut avoir pitié d'eux.
Takemichi hocha la tête et partit sans attendre.
— Bon c'est pas tout mais moi je dois travailler, dit Draken en lâchant son petit ami.
— Aaahhh non reviens, tu me tenais chaud, gémit Mikey. Je vais mourir de froid là...
— Tu veux un câlin pour te réchauffer, demanda Kazutora en ouvrant ses bras devant lui.
— Non toi tes pas assez grand et musclé.
— Oh..., fit Kazutora en baissant les bras avec tristesse.
— Moi j'en veux bien un, dit une voix dans son dos.
Kazutora se tourna et Senju lui sauta aussitôt dessus. Elle l'embrassa amoureusement alors que Kazutora manquait de tomber en arrière. Chifuyu était tellement concentré sur la conversation tordue de ses amis qu'il n'avait même pas remarqué son arrivée, ni celle de Sanzu, Rindo, Koko et Inui. Génial, encore plus de monde dans le café. Heureusement qu'ils commandaient des choses en venant, sinon le café du Toman serait rempli sans pouvoir faire d'affaire par leur faute.
— T'es encore derrière le comptoir toi, dit Koko en voyant Baji près de Chifuyu. Tu sais que c'est le côté des serveurs ça ?
— Ça fait des mois que je lui répète, soupira Chifuyu. Vous allez bien ?
— Moi ça va, dit Inui avec un doux sourire.
— Euh moi je vais aussi bien que quelqu'un qui s'est fait rouler dessus, dit Rindo en haussant les sourcils.
— Et moi je vais super bien, parce que j'ai totalement planifié mon meurtre de Koko, il ne me reste plus qu'à le commettre, dit Sanzu avec joie.
— Je suis désolé et je vous l'ai déjà dit, s'écria Koko en s'écartant vivement de Sanzu.
— MAIS ÇA SUFFIT PAS D'ÊTRE DÉSOLÉ.
— Sanzu calme toi, dit Inui en se mettant devant son petit ami pour le protéger tel l'homme courageux qu'il était. Voyons le bon côté des choses. Au moins grâce à Koko vous vous êtes réconcilié et vous êtes de nouveau ensemble !
Ah parce qu'ils n'étaient plus ensemble pendant un moment ? Il fallait suivre hein...
— Attendez vous étiez plus ensemble, s'exclama Mikey.
— Non il m'avait plaqué.
— Une erreur de jeunesse..., lança Senju.
— Voilà, vous me devez votre relation en fait, dit fièrement Koko.
— Toi je vais te frapper, menaça Sanzu.
— Mais comment ça se fait que je sois pas au courant ?! C'était quand, demanda Kazutora sans comprendre.
— C'était y'a longtemps, on était pas amis à ce moment, dit Rindo.
— Ah c'était quand je vous aimais pas.
Rindo écarquilla les yeux et fixa Kazutora d'un air outré. Chifuyu pinça les lèvres en se retenant de rire face à cette expression.
— Tu m'aimais pas ?!
— ... Mais tu me regardais trop bizarrement aussi, dit Kazutora avec gêne. T'es grave froid, quand on te voit comme ça tu fais peur...
— Mais je rêve.
— Mais tu m'aimais pas non plus, et Sanzu c'est pareil, parce qu'il voulait pas que je sorte avec Senju.
— Lui il t'aimait pas, moi je t'aimais bien, s'indigna Rindo. Tu sais pourquoi je t'aimais bien ?
— Non pourquoi ?
— Parce que t'avais des bottines et comme moi aussi j'en porte, je me suis senti très proche de toi. Je me disais que t'étais stylé donc que t'étais forcément quelqu'un de bien.
— Rin t'aimes tout ceux qui ont des bottines en fait, dit Koko d'un ton moqueur.
— La plupart du temps oui.
— Si j'avais su, j'aurais mis des bottines plutôt, marmonna Sanzu d'un air dépité.
— Désolé mais est-ce que vous pouvez juste allez vous assoir, demanda Chifuyu. Vous bloquez l'arrivée des clients.
— Non on reste pas longtemps, expliqua Inui. On a cours à huit heures, on était juste passé vous dire bonjour.
— Moi je suis juste passé ici pour qu'il y ait des témoins au cas où Sanzu me fait quelque chose, précisa Koko.
— Et moi je suis juste venue voir si mon amoureux était ici, dit Senju en passant son bras autour des épaules de Kazutora. T'as des grandes cernes dis donc, t'as pas réussi à dormir ?
— On a révisé toute la nuit c'est pour ça. Mais t'en fais pas, je suis en pleine forme là !
— Un peu trop en forme à mon goût, soupira Chifuyu.
— Tu dors pas assez la nuit, t'as besoin de te reposer, dit Senju en fronçant les sourcils.
— Mais t'en fais pas pour moi, assura Kazutora.
— De toute façon ce soir il va dormir puisqu'on révise pas, déclara Mikey.
— Comment ça on révise pas ?!
— J'en ai marre, je veux dormir moi.
— Et moi je veux passer du temps avec mon amoureux, déclara Baji en enlaçant Chifuyu dans son dos.
— Mais les gars faut réviser, on a nos examens qui arrivent !
— Oui mais il faut pas réviser la nuit, la nuit c'est fait pour dormir, déclara Inui.
— Mon cerveau marche mieux la nuit.
— Oui mais t'es exams seront le jour.
— Au pire vous vous faites juste des plannings de révision, dit Rindo. C'est pas bon pour vous de faire surchauffer vos neurones, et vous avez une super mauvaise hygiène de vie.
— T'es en train de dire qu'on pue, dit Mikey d'un air vexé.
— Mais non. Juste que vous vivez n'importe comment. Vous Baji et Mikey, c'est sûr que votre appartement est en désordre et que votre frigo est rempli de malbouffe. Vous ne faites probablement pas beaucoup de rangement donc vous devez perdre la moitié de vos cours, c'est sûrement pour ça que vous paniquez pour vos exams. Sans parler du fait que vous devez probablement passer plus de temps sur les écrans que dans vos cours, et que vous devez vous coucher vers une heure du mat. C'est n'importe quoi.
Baji et Mikey ne répondirent pas. Rindo avez vu juste, Chifuyu pouvait en témoigner, car il venait lui-même faire le ménage chez son petit ami, et Draken aussi faisait ça.
— Et toi Kazu t'es pire, continua Rindo. Tu dors carrément pas, tu manges que quand tu as le temps et quand tu le fais tu manges n'importe quoi ce qui correspond donc à des troubles alimentaires. C'est pas en te dopant aux vitamines que tu pourras mieux travailler, t'es tellement crevé que t'es en plein pic d'énergie avant de faire un burn-out, donc si j'étais toi je ferais une pause et je prendrais soin de moi pour une fois.
Kazutora se ratatina sur place alors que Rindo lui lançait un regard perçant. Pourquoi est-ce que quand Rindo parlait, Chifuyu avait l'impression qu'il disputait les autres alors qu'il leur disait juste de prendre soin d'eux ?
— Donc en gros vous trois vous avez intérêt à prendre soin de vous et à vous reposer, conclut Koko.
— Mais...
— Il n'y a pas de mais, c'est pour votre santé, dit Chifuyu. On va vous faire un planning pour organiser vos journées.
— Euh... Je peux réviser avec vous, demanda Sanzu. J'ai mes examens qui arrivent aussi.
— Oh mais oui viens avec nous, s'écria Mikey avec excitation. On va faire la fête !
— Alors là certainement pas, vous allez lui faire faire n'importe quoi, lança Rindo d'un ton froid. S'il vient avec vous c'est pour réviser, pas pour s'amuser.
— Rindo il me fait plus peur que mes parents, lança Baji. Même ma mère est pas aussi stricte.
— Il a été élevé par des militaires c'est peut-être pour ça, murmura Mikey avec sérieux.
— Je vous entends, signala Rindo. Et non, j'ai été élevé par mon grand frère qui a eu la bonne idée de ne pas m'apprendre de mauvaise manière pour vivre. Sérieusement, qui vous a élevé pour que vous viviez comme ça ?
— Mon grand père et Shinichiro, mais maintenant que j'y pense c'était un peu le bazar chez nous, dit Mikey d'un air pensif.
— Moi c'est ma maman, et de base je suis assez ordonné, c'est juste Mikey qui déteint sur moi, expliqua Baji.
— Et bah moi j'ai pas été élevé, s'exclama Kazutora en se relevant d'un coup. Bon on y va ? On a cours.
— Tu veux dire on a sieste, corrigea Mikey en l'imitant. Mes premiers heures de la journée sont des heures de sieste.
— N'importe quoi. Bon travaillez bien, dit Draken.
— À tout à l'heure Kennychouuuuuuu.
— Euh donc là vous partez tous ? Et personne m'aide à marcher, s'indigna Rindo. Je me suis fait rouler dessus je vous signale.
— Mais pourquoi tu prends pas tes béquilles, demanda Sanzu en revenant vers lui, alors qu'il avait commencé à partir. Et puis t'es en rééducation, tu peux marcher normalement tu sais.
— C'est ridicule les béquilles. En plus je préfère que tu me portes, dit Rindo alors que Sanzu le prenait sur son dos.
— Et tu fais comment quand Sanzu est pas là, demanda Chifuyu.
— Je suis toujours là pour lui, répliqua Sanzu comme si c'était évident.
— Exact, confirma Rindo.
— Ah oui bien sûr... salut ! Baji, tu comptes partir aussi ou tu vas rester coller à moi toute la journée ?
Baji, qui était toujours lové contre lui, gémit et posa son front sur son épaule.
— Chi je veux pas y aller je suis fatigué. Je préfère rester avec toi.
— Si tu y vas et que tu travailles bien ce soir je te ferais un massage si tu veux, proposa Chifuyu en remontant les mains de son petit ami, qui avait commencé à glisser vers ses fesses.
— Un massage du dos ?
— Oui.
— ... Mais oui mais... j'ai besoin de force pour aller en cours.
Chifuyu sourit et se tourna vers son petit ami. Il prit son visage pour l'embrasser et ainsi le motiver, mais Baji l'attrapa par la taille et le plaqua d'un coup contre le comptoir. Oh le fourbe, il avait tout prévu...
— Arrête y'a des cli-
Chifuyu ne réussit pas à terminer sa phrase. Baji l'embrassa de nouveau pour le faire taire, un sourire satisfait aux lèvres, et serra ses mains sur ses fesses.
— B-Baji arrête, s'exclama Chifuyu en essayant de lutter. On est pas- Non tu touches pas là ! On est pas tout seuls ! Va tout de suite en cours avant que je ne m'énerve !
— Mais deux secondes je prends des forces là !
— S-stop, dit Chifuyu alors que son petit ami embrassait son cou, non ! - stop ! B-bébé je te promets que ce soir tu feras tout ce que tu voudras mais là va en cours !
— Tout c'est-à-dire ?
— Je ferais ce que tu veux, mais seulement si tu vas en cours !
— J'oublierais pas ta promesse, déclara Baji avant de s'écarter. T'as intérêt à être en forme parce que ça fait une semaine que je t'ai pas touché. À ce soir.
Chifuyu hocha la tête. Il lissa son tablier froisser à cause de son petit ami et recoiffa ses cheveux en vérifiant que personne ne les avaient vu faire. C'était le matin, le café n'était donc pas si rempli, et le peu de personne présente ne semblaient pas avoir fait attention.
— Il est en chaleur ton mec, lança Draken d'un air amusé.
— Oui... Je sens que je ne marcherai pas très droit demain, dit Chifuyu avec un sourire.─────── ༻𖥸༺ ───────
Oya 🫧
J'espère que ce petit souvenir d'Un café/Odeur de l'amortentia vous a plu ! J'avais oublié à quelle point cette fic me mettait de bonne humeur haha. Je vais de ce pas là relire et la corriger.Est-ce que je poste ça pour compenser tous les cours que je vais briser avec le dernier chapitre de Imprévu ?
Non...
C'est pas mon genre...
VOUS LISEZ
L'odeur de l'amortentia
FanfictionEt l'odeur de l'amortentia, douce et sucrée, acide et salée, amer et corsée, glisse dans les rues de Tokyo, embaume les cœurs et enivre les esprits. L'histoire ne pouvait pas s'arrêter au café du Toman, la ville est trop grande pour connaître toutes...