Chapitre XXIV: Serre la main que je te tends et je révélerai ton nom.

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ATTENTION !!! DANS CE CHAPITRE JE MENTIONNE DES INFORMATIONS ET DES TERMES DU MANGA D'HAJIME ISAYAMA, L'ATTAQUE DES TITANS (SPOIL SAISON 3 ET SAISON 4 PARTIE 1) !!! CEPENDANT CERTAINS DÉTAILS DE L'HISTOIRE DIFFÈRENT !!!

                                                         //PDV Livaï//

  Tous morts. Je les ai tous tués, enfin ! Je m'assois sur la table, les pieds dans le vide et entreprend de nettoyer mes armes. J'en profite pour sortir ma pierre à aiguiser pour affuter leur fil afin qu'il soit aussi tranchant que le premier jour.

  C'est en terminant ma dernière lame, ma courte dague ornée d'un aigle au niveau du manche,  que je remarque une lueur argentée à l'extérieur. Je me lève et m'approche de la fenêtre en rangeant ma dague dans son fourreau à ma ceinture. Derrière le bâtiment des recrues, au delà du terrain d'entrainement, une lueur argentée semble être tombée du ciel.

  Hmm, étrange, j'vais voir ce que c'est, pensais-je en sortant en trombe de la pièce avant de me mettre à courir à travers la cour où des soldats du bataillon font semblant de ne pas me voir. Certains enfourchent des chevaux pour se mettre à ma poursuite. Je m'en fiche, je continue ma course effrénée vers la lueur. Mes pieds se heurtent à la terre battue du terrain d'entraînement où les dispositifs de test d'aptitude à la tridimensionnalité battent sous les rafales de vent, soufflant tout sur leur passage.

  L'eau arrivant à flots depuis les cieux me fouette le visage mais j'en ai rien à foutre ! Je ne peux réfréner cette envie de découvrir l'origine de cette luminosité. Pourtant ça ne me ressemble pas, je ne suis pas du genre à être curieux.

  J'entends le galop des chevaux derrière moi, ils me rattrapent. Mais, malgré ça, je me sens dans un grand calme. Même si le ciel et le monde se déchirent sous mes yeux, que ma vie n'a plus de sens si ce n'est prendre celle des autres, je suis d'un calme surprenant. Je me fiche de mourir, d'être pris et condamné. Si ma vie doit s'accourcir, autant la vivre  en suivant n'importe quel caprice de l'esprit non ?

  Vociférant, les soldats à mes trousses se rapprochent de plus en plus mais j'arrive en haut de la petite colline que la lueur argentée éclaire. Dès le premier pas posé dans l'herbe soumise aux rayons lumineux, je suis plongé dans une explosion éblouissante. Je suis aveuglé.

  Je m'arrête et me frotte les yeux, distinguant une silhouette ailée debout à quelques pas de moi. Comme coupé du monde extérieur, les gouttes d'eau ne s'abattent plus sur moi et plus aucun son ne parvient à mes oreilles. La rage qui m'envahissait quelques instants avant, s'est évaporée en même temps que les sombres pensées dans lesquelles je me suis enfermé depuis des mois.

  Mes prunelles s'acclimatant à la blancheur immaculée m'entourant, me coupant du paysage désolant dans lequel j'étais, je peux à présent distinguer l'homme blond se tenant dos à moi. Deux grandes ailes blanches prennent racines entre ses omoplates, suis-je en train de rêver ? Suis-je réellement devenu fou au point de voir des créatures surnaturelles ?

  En tout cas, même si je suis en train de rêver, je ne peux nier que tout ceci semble pourtant sacrément bien réel. Je ne sais que faire. Devrais-je parler ? Dire quelque chose ? M'approcher de cette chose aussi immobile qu'une statue ? Finalement je n'ai pas le temps de prendre une décision que la créature aillée m'appela :

  - Livaï, c'est bien ça ?

  -Tch !

L'homme, enfin cette chose qui y ressemble, se tourne légèrement et je peux désormais apercevoir l'éclat bleuté de ses yeux.

Amour diaboliquement angélique (riren/ereri)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant