Chapitre X: La pomme dorée.

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                        //Le lendemain devant la salle de français//

                                                      //PDV Eren//

  -Tu as révisé pour l'évaluation ?

Je me retourne vers Armin et lui demande de répéter. J'ai l'impression que tout les sons sont étouffés autour de moi.

  -Je t'ai demandé si tu avais révisé pour l'évaluation ! Tu m'écoute ou quoi ? Qu'est-ce-que t'as ? T'as mal dormi ? C'est vrai que tu as des cernes...

Il parle trop... Trop de bruit... Je sens une main sur mon épaule.

  -Eren ! On y va, le prof est là.

  -Hmm ? 

Armin me pousse en avant, je hoche la tête vers le prof et marcha lentement jusqu'à ma table.

  -Mais qu'est-ce-que t'as ?

  -J'ai pas dormi... J'suis mort...

Hier soir impossible de dormir... En plus l'autre est rentré tard dans la nuit, je me demande bien ce qu'il a fait. En tout cas il ne pas adressé la parole. En plus j'ai fait une sorte de rêve étrange, quoique non ce n'était pas vraiment un rêve vu que je ne dormais pas. En fait je sais pas trop ce que c'était. J'ai trop la flemme d'y réfléchir... Je veux rentrer chez moi et dormir... 

  Le prof posa devant moi le sujet de l'évaluation ; Le roman d'amour et le romantisme.

J'y ai compris que dalle à cette leçon de merde. L'amour et puis quoi encore... Faudrait déjà que ça existe ce truc... Mais j'en ai aucune idée, je suis trop fatigué pour réfléchir.

                                                   //Après les cours, 16h//

  Je me suis endormi au dernier cours, je peux vous dire qu'un prof de SVT en colère c'est pas beau à voir. Mon lit...je veux mon lit.. Ah et merde, c'est vrai, j'avais oublié que l'autre serai là...pff... Il aura intérêt à pas me saouler.

  -Eren, tu aurais pu être plus attentif en SVT, me dit Armin.

Oh non, il va pas s'y remettre, il n'a pas arrêté de me sermonner toute la journée. "Tu aurais dû dormir !" "Franchement fais attention" "La prochaine fois autant que tu viennes pas en cours"

  -Tu me fais la gueule ? me demanda-t-il en accélérant le pas.

  -Ta gueule Armin, tu me saoules, dis-je, les yeux à moitié ouverts. 

  -Je prends ça pour un oui.

Me tournant vers lui, je lui lance un regard noir. Aussitôt, il baisse la tête et regarde ailleurs. On arrive au carrefour où on doit tourner à droite pour aller à notre coin. Instinctivement, Armin tourne, moi, je continue tout droit.

  -Hey ! Tu viens pas ?

Je ne répondis même pas. Ahah, je sens que dès que j'vais arriver, j'vais m'effondrer sur le lit. Arrivant dans ma rue, je vois la voiture de mon père. C'est une Peugeot 206 grise. 

  Bizarre qu'il soit déjà là, pensais-je. 

J'ouvre alors la porte et entre. Livaï, assis sur mon fauteuil près de la cheminée éteinte, tourne la tête vers moi, il est livide. Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Mon père est là à cette heure, Livaï qui n'était pas là hier et maintenant on dirait qu'il a vu un fantôme. Quoique ça devrait être naturel pour lui, maintenant que j'y pense.

Amour diaboliquement angélique (riren/ereri)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant