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— Jay.

— Melo.


Je me pince les lèvres, et m'empêche de rire face à son ton rempli d'interrogations. À sa place, c'est vrai que je le serais aussi. J'ai plus envie de me faire rentrer par une voiture que lui donner une explication. C'est le genre de choses qu'on doit normaliser en couple de toute de façon non ? Pourtant les mots ne sortent pas de ma bouche. Le pire dans tous cela c'est que nous sommes même pas chez lui. Nous sommes chez ses parents, et autant dire que l'envie de me barrer en courant sans jamais me retourner s'infuse dans mes veines.



— Dis moi ce qui se passe, il est deux heures du matin.


— Non ! Non ! N'allume surtout pas la lumière !

Je lui lance un coussin et recevant une plainte de sa part, je comprends que je l'ai bien visé.


— Bon, moi je me rendors si tu n'as rien à me dire.

— Non, ne t'allonges pas !

— Tu vas me dire c'est quoi le problème à la fin ?


Nous chuchotons et malgré tous nous nous crions dessus. Comment avouer cela a Melo ? Ça fait bien cinq mois que nous sommes ensemble, on c'est vus tous les deux dans les aspects les plus bizarres qui puissent être, ou dans des positions les plus bizarre, et pourtant les mots n'arrivent pas à frôler mes lèvres, le métis qui s'impatiente en me menaçant d'allumer la lumière.


— J'ai eu un léger soucis. Fin j'ai sous estimé mon flux.


— De quoi est ce que tu me parles ? Et de quel flux ? Jayleena il est deux heures du matin, ait un langage facile à décrypter.


Les mots allait sortir, mais ils se bloquent dans la gorge. Je sursaute visée en plein dans le mille par le coussin, lancé par Melo.


— Parle, sinon je vais chercher des réponses de moi même.


Je souffle malgré l'embarras et les bouffées de chaleur qui viennent envahir mon corps entier.


— J'ai taché le lit.

— Comment ça tu as taché le lit ?

— Tu peux me rendre la tache plus facile ? Déjà que je suis morte de honte, et en plus nous sommes chez tes parents, puis tu ne me rends pas la tache facile.


— Ok ok, désolé. Je viens de comprendre.


Un petit silence s'ensuit, je ne peux voir la réaction du métis à cause de l'obscurité, quoi d'augmenter mon anxiété.

— Genre, c'est une scène de crime sur le drap ?

— Va te faire foutre pendejo !

Je lui lance le coussin, ce dernier qui rit de sa bêtise en s'excusant par la suite.


— Très bien, je vais chercher un drap, et tu n'as qu'à te changer.

— Ça ne va pas ? Je ne te laisserais pas changer les draps, j'ai trop honte. Puis comment on va dissimuler ça ? Je suis prête à faire des kilomètres pour le jeter autre part. Putain fallait vraiment que ça m'arrive, chez tes parents en plus !


Il rit légèrement.

— Il n'y a pas de quoi avoir honte avec moi Jayleena.

— Comment ça il n'y a pas de quoi avoir honte Melo ? Je suis chez tes parents, je viens de tacher un drap blanc, il n'y a pas pire actuellement.

𝐂𝐇𝐀𝐑𝐋𝐎𝐓𝐓𝐄 ; 𝘯𝘣𝘢 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant