2 ; melo's house

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     À mon réveil, je mets du temps à me remémorer des heures précédentes. Le club, puis la grosse villa.

La douleur à mon dos me rappelle mon coup de gueule d'il y'a quelques heures. Non seulement je déteste les copines de ma soeur, je déteste ma soeur lorsqu'elle va en boîte, mais je déteste aussi ce basketteur de merde.

Comment ma soeur peut être d'accord d'être vu comme un trou dans lequel se déferler ? Pour après se faire jeter au petit matin par ce con, qui ira à une prochaine soirée en choper une autre.

Tout au long du trajet en voiture, il n'avait pas arrêté de me chercher. Arrivée chez lui, j'avais explosé.




—    C'est quoi ton putain de problème à toi ?!

—    Il est quatre heures du matin, tu ne vas pas te mettre à crier dans nos oreilles là ? Tu aurais dû laissé ta soeur sur le trottoir. Il fait à ma soeur.

—    Pendant que toi tu profiterais de sa vulnérabilité ?

—     Jayleena, tu es lourde. Fait Alicia entre nous deux.

—     Moi je suis lourde ? Tu comptes te faire baiser par un mec qui en a rien à foutre de toi, et qui ne te recontactera même pas, alors ouais bien sûre que je serais lourde. Je veux rentrer, et maintenant !

—     Barre toi, personne te retient. Rétorque le basketteur

—    Aliciana, on y va, et maintenant. Je fais durement.

—    Non je reste.

Elle ose en plus de cela, se coller à la géante perche.


—    Tu n'as aucune raison en faite ?

—    C'est bon Leena, tu as juste à dormir et le temps passera rapidement.

Et elle ose s'en aller, me laissant dans la même pièce que la perche géante. Un duel de regard noirs s'ensuit avec le basketteur. Lui aussi j'ai envie de l'étriper.




—    Je veillerais à ce qu'elle fasse beaucoup de bruits, histoire que tu ne puisses pas fermer l'œil de la nuit.


—     Sombre merde.




Un sourire fier, il s'en va rejoindre ma soeur.

Comme monsieur m'avait averti, je n'avais pas fermé l'œil de la nuit. Des bruits de cognements, et la voix de ma soeur allant dans les aiguës, jamais dans ma vie j'aurais pensé être dégoûtée à ce point. J'en suis sûre que ce connard de basketteur a fait exprès de laisser leur porte ouverte, histoire que je puisse tout entendre.

Je passe une main dans mes braids qui me couvrent le visage, avant de me redresser. Je plie soigneusement le plaid qui était déjà posé sur le canapé. Je remets mes chaussures avant de parcourir les couloirs à la recherche de ma très chère sœur.

Dans la cuisine, je tombe sur un homme derrière les fourneaux, et au vu de son accoutrement, ce dernier doit sûrement être le cuisinier.




—    Bonjour, excusez moi ?


Ce dernier sursaute légèrement avant de tourner sa tête vers moi.

—     Bonjour, je peux vous aider ?

—     Vous n'auriez pas vu hum... une jeune femme ? Avec des cheveux rouges... Elle était avec l'homme qui habite ici... Euh, je m'en rappelle plus de son prénom.

𝐂𝐇𝐀𝐑𝐋𝐎𝐓𝐓𝐄 ; 𝘯𝘣𝘢 𝘦𝘥𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant