Chapitre 8

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La vie n'est q'un rêve effrayant


J'étais couchée dans mon lit, les questions résonnaient dans ma tête.. Je repassais ma vie en boucle mais les paroles de Justin me revenaient sans cesse en tête. Comment peut-on poser la main sur son enfant, sa chair, son sang ? J'étais révoltée, énervée.
Après sa révélation plus aucun mot n'avait été échangé avec Justin, il avait lacé ses chaussures et s'était barré vers sa moto, je l'avais suivit enfilant mes chaussures à toute vitesse.
J'étais toujours couchée dans mon lit quand des coups sur ma porte se firent entendre .

- je peux entrer ma chérie ?

je m'asseyais en tailleur et répondais par l'affirmative à ma mère.

- est-ce que ça va ? ma mère s'asseyait à côté de moi dans mon lit

je fronçais les sourcils, c'était une question piège ?

- j'ai remarqué que tu étais beaucoup plus fatiguée ces derniers temps. Tu as des problèmes à l'école ? ton père peut aller parler au directeur si quelqu'un t'embête.

Je relevais mes yeux vers elle, j'avais presque envie de pleurer.. Ma mère voyait tellement mal en moi, on était à ce point éloignées ? elle ne comprenait rien à ma vie , elle pensait que mes problèmes se limitaient à une fille qui se moquerait de ma coiffure ?
J'étais presque déçue , déçue de comprendre que notre relation n'était basée que sur des faux-semblant.

- non ça va, j'ai eu un travail à rendre la semaine dernière et il m'a mit beaucoup de pression sur les épaules. Ça va passer maman. Je lui lançais un sourire à l'appuis
- tant mieux alors ma puce elle posait un baiser sur mes cheveux puis quitta la chambre.

Je soufflais de nouveau et me laissais tomber dans mon lit. Je tournais ma tête vers mon réveil , 18h20.

Dans 2 heure et 40 minutes je retournerais dans l'arène. Ca foutait plus la trouille quand on se disait qu'on avait une psychopathe à nos trousse et qu'il fallait maitriser ses paroles si on ne voulait pas qu'un Justin en colère nous tombe dessus, je me levais et partais chercher des vêtements.

Dire que j'avais acheté cette veste le 1er avril passer pour faire une blague à ma mère, lui faisant croire que j'étais devenue une racaille, si elle savait seulement.

Je lâchais mes cheveux et repassais un coup de maquillage sur mon visage, un faux sourire au Miroir et j'étais prête.

Je sortais de ma salle de bain et passais un nouveau coup d'œil sur mon réveil. Il indiquait 19h00 encore deux heures à tenir et je piétinais sur place, il faut dire que l'adrénaline commençait à devenir habituelle et j'en redemandais plus à chaque fois.

Je tournais sur place cherchant des yeux une occupation, mon regard passait sur mon lit. Dormir ? non merci. Mon armoire ? euh.. je vais pas me déguiser.. mon balcon ? non plus.. Mon bureau ? non je.. Soudain mes yeux s'écarquillèrent et un sourire prit place sur mes lèvres, je me précipitais sur ma table de nuit attrapant mon Ipod, je m'attablais à mon bureau et sortais mes crayons de couleur de mon tiroir et détachais une feuille de mon bloc à dessin.

Carly Rae Jepsen résonnait dans mes oreilles et mes mains commençaient à bouger seules.. Je laissais aller mon talent à son gré.

Une main se posait sur mon épaule et je sursautais agrippant la main et me retrouvant devant le corps qui appartenait à celle-ci en quelques secondes.

- Doucement tigresse riait Wade
- Wade qu'est-ce que tu fais là ?! je m'étonnais
- t'es pas heureuse de me voir? un petit sourire m'indiquait qu'il plaisantait
- non c'est pas ça.. c'est juste que d'habitude c'est..
- Justin, je sais mais il avait des trucs à faire
- ah.

I knew you were troubleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant