I knew you were trouble

Chapitre10

Même si tu tourne une page de ta vie, c'est toujours le même livre

Ma mère me regardait un air horrifié sur le visage alors que je portais doucement ma main à mon front, une vive douleur me prit et je comprit que ma mère venait de voir la blessure « de combat » que l'ont m'avait faite hier.

- écoute maman commençais je doucement me laissant le temps de trouver un mensonge digne de ce nom
- mais ma chérie ! tu es toute bleue autour de ta blessure ses lèvres étaient entrouvertes.

Ma mère commençait à s'affoler, il faut dire que mes rides due à ma courte nuit devaient me faire ressembler à un zombie et avec cette horrible blessure qui bariolait mon front c'était un zombie qui revenait de la guerre. Très attirant , tout ça.

Ma mère s'était levée, elle se tenait droite sur ses jambes et parcourait ma chambre du regard paniqué de trouver un assassin caché dans mon armoire.
Elle recula de quelques pas. J'étais si horrible que ça ?!

- maman calme toi je me levais

A peine sur mes pieds je retombais sur mon lit, mon corps à bout de force ne supportant pas mon poids, ma mère se rendit compte de mon problème et se calma instantanément pour venir à mon chevet.

- je suis tombée cette nuit sur mon armoire en voulant aller chercher un médicament pour ma tête . j'ai pas osé venir vous réveiller parce que papa avait une importante réunion aujourd'hui.

Ma mère fermait les yeux quelques secondes analysant mes dires, elle les rouvrait par après et me prit dans ses bras serrant un peu trop fort à mon goût.
Elle se recula et regarda mon visage.

- tu as vraiment sale mine, reste ici la journée.. j'appellerais ton école. Ma mère se levait de mon lit je dois aller passer ma journée avec Mme Wales pendant que ton père est en réunion avec son mari et Tania n'est pas là. Un des ses oncles est décédé. Ma mère arrivait à l'embrasure de la porte, rétablit toi bien ma chérie. Ce soir tu as ton cour de violon.

Je reposais ma tête sur mon oreiller en soufflant exagérément, je n'aime pas le violon, qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour être la fierté des ses parents ?! Mes yeux se fermaient depuis la première fois depuis que j'étais dans mon lit.

Je m'en étais bien sortie avec ma mère mais je doutais qu'à ce train-là ma mère ne pense que je me faisais battre avant la fin du mois.

Point de vue omniscient

Le soleil pointait désormais au zénith, un garçon se reposait contre le mur de l'ancien entrepôt une cigarette entre les doigts qu'il posait sur sa bouche pour avaler la fumée qui ressortait de sa bouche quelques instants après.
La porte claquait à ses côtés et il tourna la tête vers son ami qui ressortait, les traits tirés par la fatigue et les cheveux désordonnés.

- tu as passé une petite nuit ? souffla le premier en recrachant la fumée
- ta gueule Dean lui répondait le brun un poil agacé.
- fait pas ta minette Justin, je sais que t'as baisé toute la nuit ! Dean suivait Justin jusqu'à sa voiture.

Justin tendit sa main ouvert vers Dean qui lui lança es clés de l'imposant 4x4 noir garé devant eux.

- si t'es en manque va te trouver une pute mais me fait pas chier.
- t'es de meilleur humeur d'habitude Dean se callait dans son siège.

Justin démarra la voiture et partit vers la planque.

- comment vont les affaires ? s'inquiéta Justin
- ça se passe.
- Plus de soucis avec les italiens ?
- ils n'ont rien tentés depuis qu'on a été les trouver.
- bien Justin soulevait ses hanche afin d'attraper son paquet de clope.