MONACO - CENTRE VILLE - DEBUT FEVRIER
Aujourd'hui est un grand jour. Car aujourd'hui, je signe officiellement mon contrat. Enfin Alvaro aussi. Et pour cela nous avons rendez-vous au restaurant familial. Enfin maintenant c'est surtout le restaurant d'Ezio, puisqu'il s'en occupe à temps plein. Et il est hyper bien situé, dans le centre de la ville, donnant sur l'eau. C'est un bar-restaurant assez sélect de Monaco et il faut généralement réservé plusieurs jours à l'avance pour être sur d'avoir une table.
Sauf pour moi. Je peux y aller n'importe quand, n'importe quel jour, j'aurai toujours un place. C'est ca de connaitre le patron. Il faut dire que c'était le restaurant de ma mère, mais à sa mort, Ezio a tout lâché pour le reprendre. Alvaro a encore des parts dedans, mais moi je leur ai tout donné peut de temps après mon accident. Je devais subir une opération à risque, alors j'avais fait un courrier avec mon notaire pour que les choses soient faites rapidement.
Mais bon ce n'est pas le sujet aujourd'hui. Il est 11h50 et nous avons rendez-vous au restaurant justement avec notre grand père pour signer le contrat. Sauf que mon très cher frère Alvaro n'a rien trouvé de mieux que de sorti hier et de n'être rentré que ce matin.
On va vraiment finir par être en retard. Je ne vais pas avoir d'autre choix que de sortir la moto pour mon plus grand plaisir. Nous sommes samedi et je suis sur qu'il y aura de la circulation.
En attendant qu'il finisse enfin de s'habiller, j'attrape mon sac à dos de moto et y glisse des affaires de rechange, avant d'enfiler ma combinaison de moto.
En sortant je tends son blouson à Alvaro et nous pouvons enfin partir. Aujourd'hui est définitivement un temps à faire de la moto. Ils annoncent environ 20 degrés cette après-midi, avec un grand ciel bleu.
En attendant qu'Alvaro enfile son blouson et son casque je démarre la moto, qui ronronne au quart de tout. Je lui tends ensuite mon sac à dos, et prends place sur ma moto. Il s'installe derrière moi et avant d'enfiler mon casque je mets en route ma musique dans mes airs pods, mais pas trop fort si Alvaro doit me parler. Après m'avoir fait signe que tout était bon, nous quittons enfin la propriété. En retard évidemment. Je me demande s'il ne l'a pas fait exprès pour me faire rouler vite.
Il sait qu'Ezio a horreur que je fasse de la moto, et encore moins que je roule vite. Comme je le pensais, plus nous arrivons à hauteur du centre ville, plus la circulation s'intensifie. Même si je slalome entre les voitures, c'est compliqué.
A quelques mètres du centre, nous nous arrêtons à un feu rouge et je relève légèrement ma visière pour parler à Alvaro, tout en danser un peu sur "Despacito". Je suis la première de la double file devant le feu, quand j'entends un moteur ronfler à côté de nous. Une voiture se gare à côté de nous attendant que le feu passe au vert. Je suis toujours en train de m'ambiancer sur ma musique quand Alvaro me tapote l'épaule.
- Eh Val ! Regarde qui c'est dans la voiture !
Je tourne alors la tête sur ma droite et je remarque tout de suite que c'est une Ferrari grise. Jusque là, rien de particulier au faite que quelqu'un roule en Ferrari sur Monaco. Mais ce qu'Alvaro veut me montrer, c'est surement le conducteur et son passager.
Charles Leclerc et Carlos Sainz. Les deux pilotes de l'équipe Ferrari. Tient donc.
Ils ne savent absolument qui nous sommes, et pourtant, Charles qui est au volant, fait exprès de faire ronfler son moteur en nous regardant. Tu es bien un mec hein !
- Vas y Val ! Montre leur ce que tu as dans le ventre !
Oh faut pas me le dire deux fois mon chou ! Je fais ronfler moi aussi le moteur et les deux pilotes tournent instantanément la tête vers moi. Je ne sais pas ce qu'ils se racontent, mais les deux rigolent bien. Ce n'est pas parce que tu roules en Ferrari mon petit qu'au démarrage je ne vais pas te fumer !
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- Forgive Me -
RomanceLa vie de Valentina Mancini avait tout pour faire rêver. Une famille extraordinaire et soudée, des amis en or et pour finir la Formule 1. Quand on fait partie de la famille Ferrari, c'est presque obligatoire d'aimer la F1. Mais pour Valentina c'éta...