AUSTRALIE
Nous sommes déjà au troisième Grand Prix de la saison. Je n'en reviens pas. Je suis arrivée sur place il y a déjà plusieurs jours, avec les pilotes et d'autres membres du staff. Et c'est aussi la première fois que mon grand père ne vient pas avec nous, de la saison. Il a pas mal de choses à gérer en Italie et comme il m'a dit " Les garçons savent très bien ce qu'ils doivent faire et ce que j'attends d'eux !"
Au moins c'était clair. Mais je dois dire que ça me fait un peu bizarre. Je m'étais habituée à l'avoir avec moi chaque semaine.
Mais comme je le disais, je suis sur place depuis plusieurs jours et c'est la première fois que je suis autant attirée par un pays. Les paysages sont à coupés le souffle et je suis déçu de ne rester que quelques jours. Mais je me promets de revenir très vite pour explorer ce pays qui a l'air d'avoir tellement de chose à faire découvrir.
Pour le moment, je suis loin d'être en vacances. Je suis en visioconférence avec des journalistes italiens qui veulent faire un reportage à propos de l'équipe. Et comme souvent dans ce genre de cas, je leurs demande comment ils ont l'intention de faire le reportage, qui ils veulent interviewers et surtout dans quels délais. C'est souvent beaucoup de paperasses et beaucoup de choses à régler avant. Nous nous parlons pendant plusieurs heures, avant d'enfin mettre fin à cette conversation. Je ferme mon ordinateur, et regarde l'heure sur mon téléphone. Je vais être juste dans les temps pour me rendre sur le circuit pour assister au Grand Prix.
J'appelle l'accueil pour qu'il me commande un taxi, pendant que j'enfile ma tenue pour assister à la course. Même si il fait assez chaud, je suis obligée de respecter un certain "dress code". Ce sera donc un polo à l'effigie de l'équipe, ainsi qu'un jean taille haute noir et une paire de baskets. Je me fais une queue de cheval assez haute, avant d'attraper la housse de mon ordinateur et d'y glisser mes affaires.
Avant de quitter la chambre, je prends mes téléphones, mes badges, mes lunettes de soleil et la clé de la chambre, puis je descends rapidement pour ne pas être plus en retard. Ca se voit que mon grand père n'est pas là cette semaine, sinon j'aurai déjà reçu plusieurs messages de sa part, me demandant ce que je fais, et que les interviews sont sur le point de commencer.
Par contre, j'ai vraiment reçu plusieurs messages. Un d'Alvaro me demandant à quelle heure j'arrive, savoir si quelqu'un doit prendre ma place pour les interviews et un message de Charles et de Pierre, me demandant ce que je fais.
Je leur réponds, même si je ne suis pas sur qu'ils puissent lire ma réponse. Je rejoins rapidement le taxi et tout aussi rapidement le circuit. Comme je le pensais, je ne mets pas longtemps pour passer la sécurité, la plupart des gens étant déjà dans les gradins ou dans les stands. Je fais signe de main aux quelques personnes que je croise et que je reconnais, avant de me faufiler discrètement au mon poste, où m'attends sagement mon casque. Je dépose mes affaires et salue les personnes qui viennent me voir.
Alvaro me fait un signe de tête en me voyant arrivant et je fais de même. Il m'apprend que les pilotes sont en train de faire la parade, j'ai donc encore quelques minutes de répits avant d'enchainer avec les interviews.
PLUSIEURS HEURES PLUS TARD
La course a commencé depuis quelques tours déjà et c'est déjà tendu entre Charles qui est en tête et les deux pilotes Red Bull. Charles arrive à garder son avance, mais les deux pilotes Red Bull ne lâche rien et tente tout pour prendre la tête. Ils prennent même de gros risques. Je me surprends à me ronger les ongles, quand dans un virage Charles et Max passe à quelques centimètres d'un gros accident. J'adore vraiment ce sport, mais quand les pilotes veulent se doubler comme ça, j'ai toujours peur pour eux. Mon cœur est à deux doigts de lâcher.
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- Forgive Me -
RomanceLa vie de Valentina Mancini avait tout pour faire rêver. Une famille extraordinaire et soudée, des amis en or et pour finir la Formule 1. Quand on fait partie de la famille Ferrari, c'est presque obligatoire d'aimer la F1. Mais pour Valentina c'éta...