ITALIE
Une fois que mon grand père me libère, il nous fait signe de le suivre et nous nous dirigeons vers une salle qui doit servir pour des séminaires. Et quand on rentre, je remarque tout de suite Alvaro, assis seul à cette table. Il se lève et vient vers nous. Alvaro se dirige direct mon grand père, et je n'entends pas ce qu'ils se disent, mais Alvaro fronce les sourcils. Charles garde sa main sur mes reins tandis qu'Ezio est encore une fois au téléphone.
Un des hommes que je connais pas, mais que j'ai déjà aperçu plusieurs fois avec mon grand père, nous fait signe de nous installer et nous nous exécutons. Je suis entourée de Charles et d'Ezio et Pierre s'installe juste en face de moi. Alvaro, lui est assis entre mon grand père et Mattia.
Charles pose sa main sur ma cuisse et Ezio passe son bras autour de mes épaules. Même si je vois que mon grand père en a gros, c'est le premier à prendre la parole.
- Merci à tous de vous être libéré aussi vite. . . Si je vous ai demandé de venir, c'est pour une situation de crise ! Nous avons eu connaissances il y a quelques heures, d'un article publié par un magazine, ou devrais je dire d'un torchon, parlant de l'accident qui a couté la vie à ma fille et à mon gendre...
Je garde la tête baissé, ne voulant pas croisé les regards de pitié des autres. Et encore moins celui d'Alvaro qui ne doit vraiment rien comprendre. J'essaye toujours de retenir mes larmes, quand mon grand père reprends la parole.
- Après ce terrible accident, j'ai prit une décision avec certaines personnes de ma famille et de mon entourage de ne pas révéler tous les détails de ce drame. . . Pour protéger mes petits enfants, mais aussi l'image de ma famille mais surtout de ma fille et mon gendre. . . C'est pourquoi, nous n'avons pas voulu que les gens sachent qu'ils ne sont pas. . . pas décédés sur le coup, mais à cause de. . . de. . . de l'explosion de leur voiture. . .
Et là je craque. Je sais déjà tout ça, mais c'est toujours aussi difficile pour moi d'en entendre parler. Quelqu'un me frotte le dos, tandis qu'un autre me tend un mouchoir, mais je suis incapable de relever la tête. Personne ne parle, on pourrait entendre une mouche voler, pourtant je sais que ce n'est que le calme avant la tempête.
Parce qu'Alvaro est dans la pièce et qu'il vient d'apprendre que ça fait des années qu'on lui ment. Des années qu'il pense savoir la cause du décès de ses parents. Et on lui a menti droit dans les yeux. Et la culpabilité me ronge et renforce mes larmes. Il n'y a que quelques secondes de répit avant qu'une voix vienne briser le silence. Alvaro.
- Quoi ? Qu'est ce que tu viens de dire ?
Sa voix est brisé. Et je suis sur qu'il se retient, pour ne pas craquer devant tout le monde. Je sens Ezio se crisper à côté de moi. Je sens que je ne vais pas aimer la suite.
- Alvaro s'il te plait... rassis toi, on va tout t'expliquer...
- Qui ça on ? Qui le sait depuis tout ce temps ? Qui ?!
Je le savais, je le sentais qu'Alvaro réagirait mal, mais je ne pensais pas à ce point. J'entends une chaise tomber dans la pièce et Ezio se lever d'un bond. Puis une autre voix que je n'identifie pas invite tout le monde à sortir. Je garde toujours la tête baissé, incapable de supporter ce qu'il se passe à quelques mètres de moi.
J'entends la voix puissante d'Ezio demander à Alvaro de se calmer et de s'assoir pour qu'on puisse en parler, quand Alvaro parle et dise quelque chose coupe le souffle.
- Pourquoi elle s'en est sortie elle ? Vous m'avez caché tout ça pour la protéger elle c'est ça ?
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Bonjour tout le monde ! Petit chapitre aujourd'hui pour me faire pardonner de mon absence et aussi pour vous préparer pour la suite de l'histoire, qui s'annonce mouvementé !
N'hésitez pas à me donner vos avis, à commenter, à voter et surtout à me dire ce que vous pensez qu'il va se passer ensuite ! Je compte sur vous ;)
Bonne lecture !
Je vous dis à très vite !
Manon :)
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- Forgive Me -
RomanceLa vie de Valentina Mancini avait tout pour faire rêver. Une famille extraordinaire et soudée, des amis en or et pour finir la Formule 1. Quand on fait partie de la famille Ferrari, c'est presque obligatoire d'aimer la F1. Mais pour Valentina c'éta...