- Forgive Me -

- CHAPITRE 14 -

DÉPART DU BAHREÏN

Ca y est. Le premier grand prix est passé et surtout nous sommes en tête du classement. Que demander de plus pour une première ?

Nous avons mangés tous ensemble à l'hôtel, avant d'aller se coucher, notre vol étant dans la matinée, le lendemain. Nous ne rentrons pas à Monaco, mais nous allons directement sur les lieux du deuxième grand prix. Celui de Djeddah, en Arabie Saoudite.

Maintenant, les équipes et les organisateurs font des efforts pour éviter les aller-retour inutile. Même si je regrette de ne pas rentrer, ça fait partie du boulot.

Il est 8h30, quand mon réveil sonne. Mais comme d'habitude, je suis déjà réveillée et je suis déjà habillée. Un legging de sport, un débardeur et une veste légère. Je m'attache les cheveux en gros chignon sur la tête et fini de me préparer en silence.

Voyant qu'Alvaro ne se lève toujours pas, je décide d'employer la manière forte. J'attrape la bouteille d'eau qui traine de son côté du lit et lui verse sur le visage. Et c'est instantané. Du moment que l'eau le touche, il se lève d'un bon dans le lit, regardant autour de lui. Puis quand il me voit avec un grand sourire, il pousse un soupire, avant de se relaisser tomber sur le lit et de m'envoyer son coussin. Oh non mon chéri, c'est pas comme ça que ca marche. Il m'a empêché de dormir toute la semaine, j'ai bien l'intention de me venger !

J'attrape alors ses pieds qui dépasse du lit et le tire jusqu'à ce qu'il finisse par terre. Il pousse un cri avant de se lever, se tenant la tête.

- Tu es vraiment chiante Tina !

Si toutefois vous ne l'avez pas compris, Tina fait partie de mes nombreux surnoms. Par forcément celui que je préfère. Et c'est sûrement pour ça qu'Alvaro doit l'employer.

- Oh mais je sais ! Tu n'avais qu'à pas ronfler toute la semaine et te réveiller quand le réveil sonne ! On n'a pas que ça à faire !

- Je ronfle pas, arrête de raconter des conneries !

- Je t'ai filmé ! Tu m'as fait chier toute les nuits !

Je lui montre alors mon téléphone et démarre la vidéo de la nuit dernière. Je n'en pouvait plus et je savais qu'il ne voudrait pas me croire. Il me rend mon téléphone, tout en me lançant un regard noir.

Ne t'inquiète pas mon petit Alvaro, ce n'est que le début de ma vengeance ! Vous vous êtes foutus de moi la dernière fois avec Max, Pierre et Lando et je n'ai pas l'intention de laisser passer ça !

Comme je n'ai plus rien à faire dans la chambre, je prends ma valise, mon sac à dos et quitte la chambre pour aller prendre le petit déjeuner. Je n'ai pas spécialement faim, mais j'ai envie de boire une grande, grande tasse de café. J'étais déjà épuisé, mais grâce à Alvaro c'est encore pire.

Je vais directement à l'accueil à la sortie de l'ascenseur, et donne ma clé de chambre ainsi que ma valise, qui part rejoindre celle de l'équipe Ferrari.

Quand je rejoins la salle du petit déjeuner, je suis étonnée qu'il y ai si peu de monde. Puis je finis par comprendre pourquoi. Beaucoup d'employés doivent déjà être dans les avions pour rejoindre le prochain grand prix. Les mécaniciens et autres techniciens n'ont pas beaucoup de temps pour tout mettre en place entre chaque course.

Je me sers une grande tasse de café bien noir et croise mon grand père en chemin.

- Ca va ma chérie ? Tu as petite mine...

- J'espère vraiment que j'aurai une chambre pour moi toute seule maintenant ! Ton petit fils ronfle c'est une horreur ! J'ai quasiment rien dormi de la semaine !