- CHAPITRE 35 -

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ITALIE

C'est un mal de tête affreux qui me réveille. Je ne sais pas où je suis, ni quel jour nous sommes. J'essaye d'ouvrir les yeux, mais une lumière vive me les fait vite refermer. Je pousse un grognement, quand j'entends un rire à côté de moi. Charles. Je pose un bras sur mon front, quand j'entends des pas s'approcher de moi.

- Je ne pense pas avoir besoin de te demander comment ça va, vu ta tête tu dois déjà avoir un marteau piqueur dans le crane !

Je pousse un autre grognement, quand je l'entends poser quelque chose sur la table de nuit. Il m'apprends que c'est des cachets pour le mal de tête et une bouteille d'eau. Je le remercie, les yeux toujours fermés. Je ne comprends rien. Pourquoi j'ai aussi mal à la tête ? Qu'est ce que j'ai fait hier putain ?

Mais étant trop fière pour le demander, je fais comme si de rien n'était et ouvre doucement les yeux. Je suis dans ma chambre d'hôtel et les rideaux sont grands ouvert. La lumière venait donc de là. Et vu le soleil qu'il fait dehors, la matinée semble déjà bien avancée.

Sans dire un seul mot, je me redresse difficilement et prends le cachet que Charles a posé à côté de moi. Je suis toujours en train d'émerger, quand j'entends quelqu'un frapper à la porte de la chambre. On peut pas se réveiller tranquillement ici ?

Charles se lève du canapé et ouvre. Pierre. De mieux en mieux. Il prend Charles dans ses bras, avant de se tourner vers moi. Je vois bien qu'il se retient de rigoler. Je lui lance un regard noir, et il fini par s'approcher de moi, les mains en l'air. Il me dépose un baiser sur le front, avant de lancer les hostilités.

- Bien dormi Val ?

Je pousse un autre grognement pour toute réponse.

- Je vais prendre ça pour un oui ! Tu étais quand même plus bavarde hier soir quand tu t'enfilais les shots de vodka !

Je lui lance mon majeur, ce qui le fait rire. Pas moi. Je me lève doucement du lit, avant de m'approcher tranquillement de la salle de bain. J'ai besoin d'une bonne douche et surtout de me laver les dents. J'ai un sale gout en bouche. Je prends tout mon temps, et profite de la chaleur de l'eau. Je me brosse ensuite les dents pendant de longue minutes, mais rien à faire j'ai encore l'impression d'avoir une mauvaise haleine.

Enroulé dans une serviette, je sors de la salle de bain et me dirige vers ma valise pour prendre des affaires confortables. Je finis par trouver mon bonheur, et retourne à la salle de bain pour enfiler mon survêtement et mon sweat.

Je vais ensuite rejoindre les garçons et prends pour la première fois mon téléphone. Mais je n'aurai pas dû. Parce que quand je vois toutes les notifications, les mails, les sms et j'en passe que j'ai, tout me revient en mémoire.

Les révélations sur l'accident de mes parents, la réaction d'Alvaro et surtout comment j'ai terminé la journée. Je m'installe à côté de Charles sur le canapé, qui passe son bras autour de mes épaules, tandis que Pierre est sur le fauteuil en face de nous.

- Alors comment ça va Val ?

- Je ne sais pas... Ca fait beaucoup...

- C'est sur... Ton grand père nous a donné rendez vous en fin de journée... Il voulait te parler hier soir, mais enfin bon bref !

J'hoche la tête. Je ne sais pas comment mon grand père va vouloir gérer tout ça. Je propose ensuite aux garçons de regarder un film pour passer le temps, et on se retrouve donc tous les trois dans mon lit, à regarder le dernier Fast & Furious.

---------------------------------------- QUELQUES HEURES PLUS TARD -----------------------------------------

Pierre a fini par quitter ma chambre vers 16h, il avait son avion à prendre. Et quand je me suis retrouvée toute seule avec Charles, il m'a dit que mon grand père lui avait parlé de nous deux. Je ne pensais vraiment pas qu'il le prendrait aussi bien. Mais surtout, je pensais que nous étions plus discret que ça. On va devoir faire encore plus attention. Surtout maintenant, on risque d'épier ma famille encore plus.

- Forgive Me -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant