La vie de Valentina Mancini avait tout pour faire rêver. Une famille extraordinaire et soudée, des amis en or et pour finir la Formule 1.
Quand on fait partie de la famille Ferrari, c'est presque obligatoire d'aimer la F1. Mais pour Valentina c'éta...
Il n'est pas encore 7h30, mais je suis déjà sur la terrasse de mes parents, une tasse de café à la main. Je suis emmitouflé dans un plaid et je profite de la vue. Nous habitons sur les hauteurs de Monaco et la terrasse nous offre une magnifique vue sur la ville. Qu'est ce que j'aime cet endroit. C'est tellement reposant et surtout, ça me rappel mes parents.
Dans quelques jours, ça va faire trois ans qu'ils nous ont quittés. Déjà. Et surtout, trois ans que j'essaye de vivre avec. Mon grand-père a prévu de nous rendre visite à cette occasion. Pour lui aussi c'est dur. Il a perdu sa fille unique dans cet accident. Nous étions déjà proche avant, mais ce drame a fini de nous souder encore plus. Et il a été très présent pour mes frères et moi.
Je suis toujours dans mes pensées, refoulant mes larmes quand j'entends la baie vitrée s'ouvrir dans mon dos. Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir de qui il s'agit. J'ai reconnu ces pas. Je ne quitte pas la vue des yeux, mais il me dépose un baiser sur le front, avant de s'installer à mes côtés, en silence.
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Mon grand frère, mon pilier. Ezio. C'est l'homme à la tête de la famille maintenant. Il a tout plaqué pour venir s'occuper d'Alvaro, mon petit frère et moi après le drame. Je ne le remercierai jamais assez pour tout ce qu'il a fait pour nous, pour moi. Je sais que ça n'a pas été facile pour lui. Je me suis mise dans une bulle et je me suis coupée de tout le monde. Personne ne pouvait comprendre ce que j'avais vécu et le poids qui repose sur mes épaules depuis. Mais Ezio lui ne m'a pas abandonné. Il est resté à mes côtés, à repris le restaurant familial dans le centre ville et m'a accompagné dans toutes les épreuves qui on suivis l'accident.
Il passe son bras autour de mes épaules et m'attire à lui. Je pose délicatement ma tête contre son épaule et nous profitons ensemble du silence. Il y a bien longtemps qu'il a arrêté de me demander si j'avais passé une bonne nuit. Il sait très bien qu'elles sont entrecoupés de cauchemars et de flash back de l'accident. Nous restons encore un moment comme ça tous les deux, avant qu'il ne finisse par prendre la parole.
- Papy m'a envoyé un message hier soir...
J'enlève ma tête de son épaule et je le regarde, attendant la suite. Je sens qu'il a quelques choses à m'annoncer mais il ne sait pas comment s'y prendre.
- Il va rester quelques temps ici avec nous... Et il veut qu'on assiste à la réception pour la nouvelle saison, il a quelque chose à vous annoncer...
Je fronce les sourcils. Je ne comprends pas. Si il avait quelque chose à nous annoncer pourquoi en parler qu'à à Ezio et pas à nous directement ? Pour ce qui est de la réception ça ne m'étonne pas. Mon grand père m'en avait déjà parlé la dernière fois que je l'avais eu au téléphone, mais je lui avais que je n'avais pas envie d'y aller. Mais si il en a parlé à Ezio, je ne vais pas avoir le choix. Je me sens prise au piège et je n'aime pas ça.
