- Forgive Me -

- CHAPITRE 6 -

POINT DE VUE DE CHARLES 

Quand j'ai revu Valentina, pour la première fois à la soirée de Ferrari, j'ai été hypnotisé par elle. Ca faisait 3ans que je ne l'avais pas vu, mais elle n'a absolument pas changé. Elle a toujours cet air sur d'elle, même si je sais qu'au fond ce n'est pas le cas. Et je n'ai pas était le seul à la remarquer ce soir là. Comment en faire autrement aussi ? Elle portait cette magnifique robe rouge.

Et quand je l'ai vu sortie à la fin de la soirée, seule, je n'ai pas pu m'empêcher de la suivre, pour lui parler. J'en mourrai d'envie depuis que je l'avais vu. Et je ne sais pas à quoi je m'attendais, mais surement pas à ça.

Même si elle a accepté ma veste, elle était distante. En même temps je ne peux pas lui en vouloir, sa faisait quand même trois ans. Trois longues années. Mais quand elle m'a balancé à la gueule que rien ne pourrait redevenir comme avant à cause de Charlotte, j'ai eu mal. Putain ouais. Je ne m'y attendais pas à celle là. Même si je devais bien me douter qu'elle l'avait appris. Puis elle c'est levée et je ne l'ai pas retenu. Qu'est ce que je pouvais lui dire après tout ? Que je m'en voulais ? Et que j'aimerai tellement revenir trois ans en arrière ? Oh oui j'aurai aimé, mais la fierté à prit le dessus. 

Qu'est ce que je peut être con parfois ! 

Et puis tout à l'heure en voiture, je ne m'attendais à tout sauf à elle sur une moto. Une putain de moto ! 

Quand je me suis arrêté à ce feu rouge, j'avais bien remarqué que c'était une nana qui conduisait. Ce n'est pas aussi rare qu'avant. Elle aussi on le droit d'en faire. Et puis Carlos avait commencé à me charrier et j'avais joué le jeu en faisait ronfler le moteur de ma voiture. Et puis ils ont tournés la tête dans notre direction. J'ai bien compris qu'ils se parlaient, jusqu'à ce qu'elle fasse elle aussi ronfler la moto. Et c'était un sacré bruit. 

Déjà que je trouve sexy une nana en moto, mais que ce soit Valentina en plus, mon dieu ! Elle a fait un signe à son passager et Carlos a commencé à me filmer. Je n'y prêtais pas attention, trop occupé à reluquer ma voisine.

Eh bien évidemment, je n'ai pas vu que le feu était passé au vert et elle en a profité pour filer à une vitesse folle. Je n'aurai jamais cru qu'il était possible de rouler aussi vite sur cette portion. Elle slalome entre les voitures comme si elle faisait ça tous les jours, et malgré moi, je n'ai pu m'empêcher de la suivre. Enfin essayer. Elle a de sacrés couilles cette nana là. 

Alors imaginé ma surprise, quand je me suis garée derrière la moto, devant ce restaurant de Monaco.

Alvaro et surtout Valentina. Carlos qui avait arrêté de filmer ne comprenait pas que je l'a fixe comme ça. Mais merde elle conduit comme une folle. Elle parle avec le voiturier, tandis qu'un autre vient s'occuper de nous. Je lui donne mes clés et nous nous approchons de l'entrée aussi. Valentina est a quelques mètres de moi, son corps moulé dans sa combinaison de cuir. Heureusement qu'on est dehors, parce que je commence à avoir vraiment chaud. 

Et puis j'ai commencé à lui parler et la elle m'a mouché, comme elle savait si bien le faire. Eh oui elle a battu un pilote de F1 au démarrage. Mais merde ! Elle ne se rends vraiment pas compte. Elle a déjà failli y passer une fois. Je sais pas si son frère est au courant pour la moto. 

Une serveuse est venu s'occuper de Carlos et moi, nous conduisant à notre table. Une sacré tablée d'ailleurs. Il n'y a que les pilotes avec qui je m'entends bien. Je salue tout le monde puis m'installe. Je remarque au loin une table, où sont installés les frères et surtout le grand père de Valentina. Monsieur Ferrari. Il va falloir que j'aille le saluer avant que nous partions.