7.

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Elle
Vendredi 19h45, appart d'Esmeralda

Esme vient d'arriver toute contente de ses achats pour ce soir, moi honnêtement, je n'ai pas trop envie de sortir, surtout après la longue journée que j'ai eu.

Mais c'est pour lui faire plaisir, et c'est vrai que ça fait longtemps qu'on n'a pas fait de petites soirées ensemble.

Elle m'a dit qu'on allait dans une boîte pas loin de Manhattan.

Je commence à me préparer, je file faire ma douche, je m'habille d'une robe rouge assez courte en satin, puis j'enfile des escarpins noirs.

Je me lisse les cheveux et je fais un maquillage plus chargé que d'habitude. Je mets ma bague avec mon petit diamant que je ne quitte jamais, des boucles d'oreilles, je prends les clés de l'appart et let's go !

On n'y va pas en voiture, car on ne sera plus en état de conduire après la fête. On y arrive en 10 minutes de marche.

Il est minuit quand on passe le vigile d'entrée, je rentre et je ressens la chaleur qui émane de cet endroit que je ne fréquente que très peu.

Esmeralda, elle, semble dans son élément. On se dirige vers le bar et on commande, vodka red bull pour Esme, et moi vodka coca.

Je garde un oeil sur ma boisson, car on ne sait jamais ce qu'il peut se passer, j'ai vu beaucoup de témoignages sur les réseaux et j'ai pas franchement envie que ça m'arrive, logique.

Après un verre ou deux, Esme m'entraîne sur la piste de danse, on danse tranquillement ensemble pendant 30/40 minutes, avant qu'un mec ne vienne piquer ma copine et danser collé serré avec.

Je suis un peu déçue qu'elle me lâche comme ça, mais je la laisse s'amuser. Quand je vous disais qu'elle était en pseudo couple..

Elle a l'air de bien s'amuser, mais danser toute seule ce n'est pas ce que j'aime le plus, donc je retourne au bar prendre un verre de soft.

Arrivée au bar, je sens un regard sur moi, je tourne la tête et croise un beau blond d'1m85 au moins, avec un petit tatouage sur le bras avant droit. Il est très très très sexy. Je sais pas si c'est l'alcool qui commence à faire effet, mais j'ai très envie de me rapprocher de lui, alors je le fais. Il m'emmène sur la piste de danse, où à mon tour, je danse collée contre lui.

Il essaye de m'embrasser plusieurs fois, mais je refuse. Peut-être que je suis un petit peu alcoolisée, mais je contrôle encore mon corps.

Lassé de mes refus, il me lâche pour une brune bien ouverte à la discussion. Alors je décide d'aller m'asseoir pour essayer de récupérer un peu, mais c'était sans compter sur Álvaro. Étonnant. J'ai l'impression que quelqu'un me fait une mauvaise blague, je ne suis jamais tranquille.

-Comme on se retrouve ! Dit-il avec un sourire malsain sur le visage que je ne lui connaissais pas avant notre rupture.

-Lâche-moi plus de deux minutes, s'il te plaît. J'en peux plus de te voir. Crachais-je.

-Ne sois pas comme ça, bébé.

Il a l'air fortement alcoolisé. Je déteste ce surnom, quand il m'appelait comme ça à une époque, je trouvais ça mignon, mais maintenant j'ai juste envie de vomir, il me dégoûte.

-M'appelle pas comme ça, on n'est plus ensemble. Dis-je froidement.

-Allerrr on rigole.

Première tentative de contact avec moi, échouée. Je replace son bras, qu'il a essayé de mettre autour de mes épaules, sur la table et essaye de me lever pour partir.

-Reviens, tu vas où bébé ?

Il essaye de me retenir par le bras, je déteste le contact de sa peau contre la mienne. Et je déteste par dessus tout, qu'on me touche sans mon autorisation, encore moins pour me retenir.

-LÂCHE-MOI !! Criais-je.

Certaines personnes ont tourné la tête? Mais aucune ne réagit. À quoi je m'attendais ?

-Ah, c'est bon, on se calme bébé.

-Je t'ai déjà dit de ne plus m'appeler comme ça.

-Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Dit-il d'une voix que je trouve perverse.

PRISONER'S T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant