Chapitre 1

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Gabriel

— Merde !

Je sors de mon lit précipitamment quand je vois qu'il est huit heures passées, je passe la main dans mes cheveux en cherchant mon jeans qui traîne dans ma chambre. Je l'enfile sans remettre de boxer j'ai pas le temps de le chercher.

— Qu'est-ce que tu fous ? marmonne la blonde dans mon lit. Il est quelle heure ?

J'ouvre le store d'un coup sec en vérifiant mes poches. Où est mon téléphone ? Je mets un tee-shirt avec ma veste, je retrouve mon portable posé au pied de mon lit. J'ai deux messages de mon chef, c'est bon je suis en retard je sais !

— Bouge ton cul, je dois partir !

Elle se redresse en s'étirant, elle se mord la lèvre en me lançant un regard de braise.

— On se revoit quand ? J'ai passé une merveilleuse nuit. Tu as bien le temps pour un dernier câlin ?

Je lui balance ses fringues avant de mettre mes baskets.

— C'était génial, j'ai pas le temps Eve. Quand je reviens je veux que tu sois partie, prend une douche si tu veux avant.

Merde vu le regard qu'elle me lance c'est pas son prénom. Comment elle s'appelle déjà ? Eva ? Lolita ? Ça fini en "a". Ouais j'en sais rien ! Tout ce que je sais c'est qu'elle suce bien.

— Connard, commente cette blonde en sortant de mon lit. Je m'appelle Émilie.

J'y étais presque. Voilà pourquoi il faut toujours donner des surnoms à ses plans culs. Bébé, ma puce, beauté ça passe toujours et la fille pense que tu tiens à elle. Ça t'évite de te faire fusiller des yeux.

— Désolé ma beauté. Tu as été parfaite. J'ai pas le temps je suis à la bourre.

Qu'est-ce je disais, son regard se radoucit.

— On se revoit ce soir si tu veux ?

Non je ne crois pas. C'était plutôt pas mal mais pas exceptionnel, et ce soir j'ai déjà un rencard avec deux petites jumelles hyper bandante.

— Laisse ton numéro en partant, je t'appellerai.

Elle est contente et me fait pas chier. Si elle attend après mon appel ça risque d'être long. Je la laisse se démerder pour repartir, je récupère ma plaque et mes clés.

Elle s'avance vers moi, elle veut quoi ? J'espère qu'elle attend pas que je l'embrasse. On a baisé c'est tout, je suis pas un romantique.

Je lui fais un clin d'œil et claque la porte en sortant. Je la laisse chez moi ? Ouais je m'en tape, tant qu'elle ne se barre pas avec ma guitare ça ira, je suis pas un enfoiré, elle a le temps de prendre sa douche et de boire un café avant de partir.

Gab ! T'as plus de café, me rappelle ma conscience.

Merde bah tant pis pour elle !

J'arrive au bureau dix minutes plus tard, je rejette l'appel d'Ava elle va pas me faire chier, je suis pas d'humeur, mon chef qui me convoque à 8 h ça pue déjà la merde. C'est pas le moment de l'entendre me dire que je suis un père de merde.

À l'accueil je repère aussitôt une magnifique brune enfin surtout un magnifique petit cul, elle est de dos, mais rien que son cul me donne envie d'aller la prendre dans les toilettes. Mon regard descend vers ses jambes minces qui ont l'air assez musclées, elle porte un jeans noir qui lui arrive au-dessus de ses chevilles, je remarque un bracelet de cheville ça rend ses jambes encore plus sexy. Et des putains de talons aiguilles, c'est mon kiffe les talons, avec la lingerie : les bustiers, les portes jarretelles, les déshabillés transparents sexy. Et quand la nana porte les deux en même temps je ne réponds plus de rien. Je fais signe de la tête à Tedy qui lui parle et j'avance vers le bureau de mon chef, j'irai chopper son numéro après.

RATTRAPÉE PAR SON PASSÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant