Chapitre 35

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1 an plus tard

Alexia

Non Gabi arrête ! Tu me chatouilles !

Tu as un rire magnifique, n'arrête jamais de rire Alexia, susurre-t-il dans mon oreille en continuant de me glisser ses doigts près de mon ventre.

Je tape sur sa main en riant avant de retourner les pancakes dans la poêle.

Je vais tout faire cramer si tu continues, tu me déconcentres.

Hmm de toute façon j'ai faim d'autre chose.

Il décale mon tee-shirt pour embrasser mon épaule, ses baisers me font beaucoup trop d'effet.

T'es pas possible sois sérieux, il faut se nourrir autrement que par le sexe.

Un orgasme pour le petit déjeuner c'est le meilleur moyen de commencer une journée, tu ne crois pas ? dit-il en se frottant contre moi, surtout quand tu te promènes sans culotte.

Tu sais combien ça me coûte la lingerie que tu détruis ? Une fortune !

Je le vois plonger son doigt dans le pot de chocolat.

Je m'en tape, j'adore ça tu le sais, continue d'en acheter.

Oh oui je le sais, heureusement qu'il ne fait pas la même chose avec mes escarpins. J'éteins la plaque en me retournant, il hausse un sourcil en me demandant d'ouvrir la bouche pour y plonger son doigt, je glisse ma langue sensuellement sans le lâcher des yeux. La tension monte rapidement entre nous.

Tu as raison un orgasme est le meilleur moyen de commencer la journée, qu'est-ce tu attends pour m'en donner un ?

Il se met à rire en enlevant mon tee-shirt, lui aussi a un rire magnifique.

— Gabriel ! je murmure en sentant les larmes couler sur mes joues.

Je me réveille d'un coup en sursautant, après quelque seconde à réaliser que c'était pas la réalité, je n'arrive pas à contrôler mes sanglots, je me souviens très bien de ce moment, il me manque tellement. Je ferme les yeux en repensant à ce merveilleux rêve, je veux y retourner je veux le revoir encore, je veux sentir sa chaleur, son souffle dans mon cou, même pour l'entendre râler et se plaindre, je donnerai tout pour remonter le temps et empêcher mon cœur de souffrir depuis presque un an et d'arrêter de me détester.

J'essuie mes larmes quand j'entends mon bébé pleurer, je me lève aussitôt pour aller le voir, il est cinq heures il a faim. Je suis partie me coucher il y a deux heures mais comme toujours je n'arrive pas dormir plus de quatre heures par nuit.

Je vais dans sa chambre juste à côté de la mienne, j'allume la petite veilleuse pour éclairer doucement. Quelle voix ! Je le vois se débattre dans tous les sens en essayant de téter ses doigts.

— Alors mon amour, tu as encore faim.

Je le prends lentement en m'installant dans le fauteuil à côté, on se positionne confortablement et je lui donne le sein, il se met aussitôt à boire et à se détendre. J'embrasse sa petite tête en le serrant contre moi.

— Tu sais que je rêvais de ton papa avant que tu ne me réveilles, il me manque si tu savais, je suis sûre qu'il t'aurait adoré.

Je caresse sa joue en retenant mes larmes, mon fils, notre fils. Gabi n'aura jamais pu savoir qu'il m'a laissé le plus merveilleux des cadeaux. Mon cœur se serre encore plus quand je pense à Lucie, je suis sûre qu'elle aurait été une sœur fabuleuse.

RATTRAPÉE PAR SON PASSÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant