Chapitre 7

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Alexia

Ça fait deux semaines que je me tire les cheveux pour cette enquête, ce mec a tué et violé mais rien aucune piste, on est partie interroger toutes les survivantes elles n'ont rien pu nous dire et elles ont presque plus aucun détail de cette nuit, à part les rapports des enquêteurs on a pas plus d'indices et ça me fait chier.

Allez Alex réfléchis, tu es la meilleure en logique, rien ne me saute aux yeux et pourtant je suis certaine que c'est juste devant nous. On a passé au peigne fin toute la vie et les connaissances de nos victimes, on a passé des nuits à éplucher et interroger des gens. On a mis sur écoute les trois victimes, Park et moi on ne pense pas que ce soit elles, elles n'ont pas le physique pour commettre des horreurs, c'est un homme ont en est sûr, mais on préfère assurer nos arrières. Les seuls indices qu'on a ce sont les dates, elles tombent le même jour et le même mois que maintenant, donc il va commettre son dernier meurtre dans trois jours si on suit la logique, trois jours bordel avant qu'une autre famille ne soit détruite et ça met la pression de malade !

Je relève la tête de mes papiers quand j'entends Lucie râler sur un accord à la guitare qu'elle répète depuis un moment.

— Laisse-moi te montrer, dis-je en me relevant pour récupérer la guitare de ses mains et me réinstaller, regarde tu dois te détendre, soit pas si sérieuse, laisse la musique pénétrer ta peau.

— C'est toi que j'ai envie de pénétrer, murmure Park à mon oreille derrière moi.

Toujours pareil celui-là, ça fait deux semaines qu'on se voit tous les soirs, quand il a pas sa fille il vient chez moi et quand elle est là je vais chez lui, on passe toutes nos nuits ensembles, dès qu'on est à deux on se saute dessus comme des adolescents en rut.

J'ignore son père pour lui expliquer comment bien placer ses doigts, je rejoue son passage plusieurs fois lentement puis de plus en plus vite pour lui montrer avant de lui rendre.

Elle se repositionne face à nous et recommence.

— Et encore plus quand je te vois jouer de la guitare, susurre-t-il dans le creux de mon oreille.

J'ai immédiatement chaud dans le bas du ventre, je penche la tête en arrière quand il se redresse, il voit mes cuisses se serrer et ça le fait sourire, il dépose un léger baiser sur mes lèvres avant de partir dans la cuisine. Entre nous c'est assez étrange, on sait que ça ne durera pas mais on s'autorise des caresses et des gestes tendre ce qui devait être juste un contrat de sexe devient plus que ça au fur et à mesure. Je suis jalouse quand je le vois parler avec d'autres femmes je me demande toujours si c'est l'une d'elle qui me remplacera quand notre marché aura pris fin. J'aime quand on passe nos soirées à manger chinois avec les doigts, il me laisse regarder Harry Potter quand je veux sans se plaindre. On passe des heures dans le lit à rire et à faire l'amour, je me sens bien avec lui et cette foutue alchimie augmente de plus en plus.

— Papa j'ai réussis tu as entendu ? dit Lucie avec un grand sourire.

— Oui c'est parfait ! Ta mère arrive quand ?

— Je sais pas, elle devrait déjà être là, elle t'a peut-être appelé pour annuler. J'aimerai bien j'ai pas envie d'y aller.

— Alex, je prends ton téléphone pour m'appeler je trouve pas mon portable, Lucie commence pas tu n'as pas le choix.

— Ouais vas-y dis-je en replongeant dans mon enquête.

J'entends la sonnerie de son portable à côté de moi, je passe ma main entre les coussins pour le récupérer.

— Putain tu m'as surnommé le casse-couille !? braille Park devant l'écran de mon téléphone.

Oups ! Je récupère le sien en riant mais quand je vois mon prénom sur l'écran je me lève aussitôt en pestant

RATTRAPÉE PAR SON PASSÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant