Chapitre 25

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Gabriel

La CIA est répartie deux heures après, on va devoir travailler avec eux. Sa sœur a déjà envoyé des hommes un peu partout, elle attend aussi des informations de ses infiltrés, le premier qui entendra parler de Fert la contactera aussitôt, le téléphone d'Alexia sera sous surveillance 24h/24h.

— Je suis trop conne, râle Alexia devant les journaux étalés face à elle, dès que j'ai reçu son message j'aurai dû penser à vérifier les journaux. J'espérais que c'était une blague. Mais non, il m'a laissé plusieurs messages.

Je regarde ce qu'elle a entouré dans les rubriques de rencontre, elle est remontée un peu plus d'un mois en arrière.

— Grizzly ?

— Ouais c'est moi, il aimait bien m'appeler comme ça, j'ai prévenu ma sœur ce jour là mais elle n'avait rien. Maintenant il est vraiment là. Il dit rien de spécial, juste qu'il pense à moi et que je lui manque. Un message par semaine.

— Je suis là pour toi si tu veux parler Alex.

Je suis très sérieux, j'aime pas la voir comme ça, j'entends dans sa voix qu'elle est pas rassurée.

— J'ai pas peur pour moi Gabi mais pour ma nièce, ma famille. J'ai beau utiliser le nom de ma mère c'est pas difficile de remonter jusqu'à eux. Il doit savoir qui je suis réellement et crois-moi quand je te dis que c'est un cinglé, je l'ai regardé faire des choses horribles sans rien dire. Il est très secret et il sait ce qu'il veut.

— On va l'avoir Alexia, il va faire une erreur.

— Ouais j'espère, il aime bien prendre son temps. T'es pas obligé de venir Gabriel, je vais gérer.

— Non je suis avec toi, on est des équipiers non ?

Son regard s'attache au mien, que se passe-t-il dans ses yeux qui me fixent ? Elle a beau garder un visage neutre je ressens sa peur et son inquiétude, aussi de la colère, beaucoup de colère.

— Oui des équipiers, marmonne Alex en se levant, allez viens on va aller faire un tour, on avait plusieurs planques un peu partout. Faut y retourner pour vérifier.

J'envoie un message à ma fille en me relevant pour lui dire que je vais rentrer sûrement tard et qu'elle aille chez sa mère. C'est parti maintenant on doit trouver un enfoiré de terroriste, le plus haut placé dans la liste de la CIA.

***

En fin de journée on rentre au bureau pas plus avancé, on a passé des heures dans la voiture à vérifier leurs anciennes planques. C'était sûr qu'il ne reviendrait pas là, on cherchait plutôt un indice mais rien. Demain on doit vérifier le reste. J'ai plus de batterie depuis un moment et j'ai hyper faim.

— Tu veux que je reste avec toi ? Ma fille est chez sa mère, demandé-je avant qu'elle ne descende de la voiture.

— Non pas besoin, je suis pas du genre à avoir peur et tu as bien vu je sais très bien me défendre.

— Ouais, rié-je en repensant à ça, tu es vraiment impressionnante mon cœur, belle intelligente et battante.

— M'appelle pas comme ça Gabi... me supplie Alexia doucement en se tournant vers moi.

Ça vient naturellement j'y peux rien. Ma main se pose sur sa joue, ce simple contact m'électrise complètement, j'ai envie de la serrer dans mes bras.

— Je t'aime Alexia, j'arrêterai pas. Laisse-moi prendre soin de toi, laisse-moi t'aimer mon cœur.

Ses yeux se remplissent de larmes et tout doucement mon pouce caresse sa joue pendant qu'elle ferme les yeux, mes doigts caressent ses lèvres et sa respiration s'accélère, sa tête se penche vers moi pour poser son front contre le mien. J'ai la bouche entre ouverte le cœur qui palpite, je veux qu'elle m'embrasse, qu'elle me montre qu'elle tient à moi, que même si j'ai joué au con on peut tout recommencer.

RATTRAPÉE PAR SON PASSÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant