Chapitre 17. POV Kaylee

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Notre coup rapide avait beau avoir été bon, cela n'était rien comparé aux heures qui venaient de s'écouler. J'étais maintenant couchée nu contre Aaron, la tête sur son torse ses bras autour de moi caressant ma peau sensible. J'étais exténuée mais je ne voulais pas dormir, je voulais profiter de ce moment le plus longtemps possible et ne penser qu'à cela. Que cet instant s'éternise pour ne plus avoir à vivre la réalité.

— C'était plus que parfait, déclarais-je.

Je le sentis rire sans l'entendre quand son torse bougea sous moi. Je pouvais même deviner son sourire quand il commença à me caresser les cheveux.

— J'aurais choisi le mot extraordinaire, gigantesque, magnifique ou bien l'apothéose ! s'exclama-t-il.

Je ris à mon tour.

— Tout ces mots décrivent également ce que je ressens, avouais-je.

— Il ne manque qu'une seule chose, déclara-t-il beaucoup trop sérieux à mon goût ce qui m'inquiéta.

— Quoi ? osais-je lui demander.

J'avais le pressentiment que je n'allais pas aimer ce qu'il allait me dire, mais pourtant j'avais envie de savoir.

— Il faut que je t'avoue une chose et tout sera vraiment parfait pour moi, répondit-il en cessant ses caresses.

— Je t'écoute, dis-je en me redressant pour voir son visage.

Il me regarda, m'embrassa et caressa ma joue du bout des doigts.

— Je t'aime Kaylee, m'avoua-t-il.

Je me tendis aussitôt face à sa déclaration, je lui avais dit de ne pas m'avouer ce genre de chose. Pas encore. Je n'étais pas prête. Même si au fond de moi je sentais la chaleur de sa déclaration de répandre en moi.

— Aaron non...

— Si, je dois te le dire. Je ne peux pas continuer une minute de plus sans que tu ne le saches. Je t'aime, et ça peut te paraître dingue alors qu'on ne se connait que depuis peu, mais c'est la vérité et j'en suis moi-même surpris. Je ne pensais pas que cela pouvait m'arriver Kaylee, mais tu es unique, et parfaite pour moi et je t'aime ! s'exclama-t-il. Depuis que j'ai vu Ian je ne peux pas m'empêcher de penser que la vie est trop courte, et je veux que tu le saches au cas où il m'arriverait quoi que ce soit un jour. Je n'attends pas que tu me le dises en retour, juste que tu restes avec moi, conclut-il.

Son discours m'avait rendu muette, je n'avais plus une seule pensée cohérente, je ne savais pas quoi lui réponde, je ne savais même pas si je voulais lui répondre. Cela m'avait émue et touché mais je n'étais pas prête. Alors je ne répondis rien et l'embrassa avant de me recoucher sur son torse. Il laissa passer le temps sans rien ajouter et je finis par m'endormir dans le silence.

Je me réveillais seule le lendemain matin, je me redressais et examina la chambre en repensant à la nuit qu'on venait de passer, un sourire illumina mon visage aussitôt, cela avait été une excellente nuit. Je me levais afin de m'habiller et chercher où était Aaron. Je pris sa chemise qui était toujours par terre depuis hier soir et l'enfilais sans rien d'autre. Je passais rapidement par la salle de bain avant de descendre et de trouver Aaron dans la cuisine, devant le frigo ouvert, portant seulement un pantalon. Je m'approchais de lui sans faire de bruit, la musique qu'il avait mise m'aidant à passer inaperçu, et l'encercla de mes bras, avant de poser un baiser sur son dos nu. Il se retourna, une bouteille de jus d'orange dans la main, et me sourit avant de me caresser la joue et de m'embrasser.

— Humm tu devrais t'habiller comme ça plus souvent, dit-il en passant sa main sur ma cuisse et en remontant. Et pas de sous-vêtements, j'apprécie encore plus.

L'un pour l'autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant