Chapitre 16. POV Aaron

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Je déverrouillais la porte et la laissa passer, j'étais nerveux alors que je n'aurais pas dû. Ce n'était pourtant pas la première fois que j'allais passer la nuit avec une femme, mais c'était la première femme avec qui j'avais vraiment envie d'être. Je pourrais même passer la nuit avec elle sans coucher, juste elle dans mes bras, que cela ne me dérangerait pas. Une fois dans le salon j'enlevais sa veste et lui proposa quelque chose à boire ce qu'elle refusa.

— Tu as l'air nerveux, remarqua-t-elle.

— Je ne le suis pas.

— Menteur, continua-t-elle.

Je souriais et elle m'imita. Puis elle s'approcha de moi et passa ses bras autour de ma taille pour poser sa tête contre mon torse. Je soupirais d'aise et l'entoura à mon tour de mes bras avant de caresser ses cheveux. Elle releva ensuite son visage vers moi et se redressa pour m'embrasser tendrement.

— Je devrais peut-être rentrer chez moi ? proposa-t-elle.

— Quoi ?! Non, pourquoi ? demandais-je surpris.

— Tu es nerveux alors je me dis que peut-être tu regrettes tout ce que tu as pu dire sur tes sentiments et que tu cherches un moyen de faire marche arrière, m'avoua-t-elle.

— Tu plaisantes ?

Elle baissa la tête l'air coupable et s'éloigna de moi mais je la rattrapais rapidement et la serra à nouveau contre moi.

— Je ne regrette pas ce que j'ai dit Kaylee, lui expliquais-je, je le pense toujours, je suis nerveux pour une raison stupide mais rien que je ne regrette.

— Pour quelle raison alors ? m'interrogea-t-elle.

— J'ai envie que tout soit parfait, soupirais-je.

— Ça l'est, dit-elle en s'approchant à nouveau de moi et prenant mes mains.

— Pour l'instant.

Elle rit avant d'encercler mon visage de ses mains et de me sourire tendrement.

— Vraiment !? Monsieur le tombeur qui m'a proposé une partie de jambes en l'air dans des toilettes est nerveux à cause du sexe ? me demanda-t-elle.

Je souris à sa remarque mais n'osa rien dire.

— C'était plutôt bien la dernière fois, continua-t-elle.

— Baiser en vitesse je sais faire, avouais-je crûment, faire l'amour c'est différent.

Je caressais ses bras de mes doigts et elle frissonna.

— Alors on sera nerveux tous les deux, avoua-t-elle, mais j'aimerais bien qu'on réussisse à passer outre et qu'on se détende.

Je l'embrassais alors et la serra contre moi, elle me rendit mon baiser et passa ses bras autour de mon cou. Mes mains passèrent de son dos à ses fesses avant de les malaxer la faisant gémir. Je la soulevais aisément pour qu'elle passe ses jambes autour de ma taille ce qu'elle fit sans se faire prier. Je me mis alors en marche vers les escaliers pour rejoindre la chambre. Elle stoppa alors notre baiser avant que je ne grimpe la première marche.

— Je peux marcher, dit-elle.

— Je sais, répondis-je en souriant sans pour autant la lâcher.

Je grimpais les marches avant de me diriger vers la porte de ma chambre. Puis j'ouvris la porte et la lâcha une fois arriver à l'intérieur. Elle écarquilla les yeux avant de sourire et de se tourner à nouveau vers moi.

— Le premier soir où on s'est vu, si on m'avait dit que tu étais un romantique j'aurais ris, mais là je crois que je ne peux plus douter ! s'exclama-t-elle.

— C'est trop ? demandais-je nerveux.

Il y avait des pétales de roses disposé partout sur le sol et le lit et des bougies électrique éclairaient toute la chambre d'une douce lueur.

— C'est parfait, avoua-t-elle, merci.

Elle m'embrassa à nouveau, ses mains caressant mes cheveux avant de descendre sur mon torse puis mon ventre pour enfin passer sous ma chemise. Ses mains douces montaient et descendaient sur ma peau nue et mon plaisir grimpa rapidement. Je passais à mon tour mes mains à sa taille et attrapa l'ourlet de son tee-shirt pour le lui retirer. J'embrassais sa poitrine pendant que mes mains descendirent sur le haut de son jean afin de le déboutonner, et de le faire tomber à ses chevilles avant qu'elle ne l'enjambe. J'allais défaire son soutien-gorge quand elle me stoppa et me repoussa.

— Tu as trop de vêtement comparé à moi, dit-elle en souriant.

Je levais les mains et me laissa faire quand elle s'approcha. Je pris une grande inspiration quand je sentis ses mains commencer à déboutonner chacun des boutons de ma chemise. Elle déposa un baiser sur mon torse entre chaque. Me couvrant de frissons au passage. Elle se retrouva ensuite à genoux devant moi et enleva mon jeans à son tour. Elle allait faire de même avec mon boxer quand je l'arrêtais, l'aida à se redresser, et l'embrassa à nouveau en la faisant reculer jusqu'à ce que le lit se retrouve derrière nous. Je m'assis et l'entraîna avec moi. Elle me grimpa dessus à califourchon et j'en profitais pour dégrafer son soutien-gorge avant de le laisser tomber.

— Une vision à couper le souffle, dis-je en en embrassant ses seins.

— Tais-toi, souriait-elle gênée.

Elle me poussa et je retombais sur le lit, puis elle se pencha vers moi et embrassa mon ventre en remontant lentement vers mon torse puis mon visage. Á bout de patience je la fis retomber sur le dos et me retrouva au-dessus d'elle.

— C'est bien mieux comme ça, lui dis-je entre deux baisers.

Je promenais mes lèvres sur tout son corps, m'attardant sur ses seins, ma bouche s'occupait d'un pendant que ma main prenait l'autre, elle gémissait et se cambrait sous moi, ses mains tirant mes cheveux. Je descendis finalement vers ses cuisses et fis descendre ses dessous de mes mains. Je m'occupais de son sexe de ma langue en sentant le plaisir monter en elle jusqu'à ce qu'elle explose d'un orgasme.

Quand je remontais à nouveau pour embrasser ses lèvres son visage était rayonnant, elle saisit mon boxer pour enfin le descendre et je l'aidais. Elle saisit mon sexe de sa main et commença des va et viens de plus en plus rapide. Je saisis son poignet avant qu'elle n'aille trop loin et le planqua au-dessus de sa tête faisant de même avec l'autre. Je pensais à la pénétrer quand je me rappelai de quelque chose.

— Merde, jurais-je.

— Qu'est-ce qu'il se passe ? s'inquiéta-t-elle.

— Je n'ai pas de...

— Je prends la pilule, me coupa-t-elle, et je n'ai eu que Ian...

— J'ai confiance en toi, la coupais-je à mon tour, mais je n'ai pas eu qu'une seule partenaire, tu n'as peut-être pas confiance, je me suis toujours protégé, je suis clean mais...

— Ferme la et prends moi, me coupa-t-elle de nouveau.

Je souris et l'embrassa.

— Vos désirs sont des ordres, répondis-je avant de finalement la pénétrer.

Un cri de plaisir lui échappa avant qu'elle ne commence à bouger en rythme avec moi.

L'un pour l'autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant