Chapitre 31

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Les yeux dans les yeux, ils étaient haletant.

Ben s'était écarté de Lila quelques secondes auparavant et désormais, il avait le souffle court et déglutissait avec difficulté.

Il l'avait fait.

Il avait embrassé Lila.

Se rendant peu à peu compte de l'ampleur de son acte, il caressa la joue de la jeune fille.

Ses yeux brillaient d'une joie pure et son odeur était divine. Un mélange de sucre et d'un exhalaison exotique.

Un sourire fendait les joues de Lila en deux, tant et si bien que l'on pouvait venir à se demandait si elle n'allait pas avoir une crampe.

Ben se mit à sourire aussi.

Et tout deux restèrent ainsi.

Le cœur battant la chamade, un sourire joyeux sur le visage et les yeux pétillants de vie.

Elle est magnifique, remarqua Ben en silence.

Se rendant compte qu'il la bloquait toujours contre le mur à l'aide de son bassin, il se recula.

Comme s'il soutenait tout son poids, Lila chancela lorsqu'il fit en pas en arrière.

Il la rattrapa en tendant les bras et ils se mirent à rire.

-Oh mon dieu, dit Lila, visiblement gênée. Je suis vraiment...

-La plus belle fille que j'ai jamais vu, coupa Ben avant qu'elle ne se rabaisse.

Il la remit droite et s'écarta.

Lila avait les yeux posés sur lui et quelque chose dans son regard le remerciait.

Ils étaient pleins d'émotions.

-Ben..., fit-elle, sa voix se coupant, l'empêchant de finir sa phrase.

La loup-garou lui tendit une main et elle glissa ses doigt gracile à l'intérieur.

Alors qu'un frisson lui parcourait l'échine à ce contact, il baissa le regard sur l'endroit où leur paume se rejoignait.

La main de Lila semblait si petite à l'intérieur de la sienne.

Elle semblait toute frêle.

Et donna à Ben le goût de la possession et de la protection.

A moi, pensa son loup.

A nous, corrigea-t-il.

Il voulait que Lila soit sienne, et elle le sera.

Attirant la demoiselle à lui, il recula en direction de son lit.

Il fit signe à Lila de se glisser sous la couette, se qu'elle fit sans broncher, puis il la borda et s'allongea à ses côtés, sur la couette.

Il avait, certes, très envie d'être à l'intérieur et de retirer à Lila ce petit short et son tee-shirt, mais il la respectait trop pour ça.

Il l'avait juste embrassé, et ça suffirait pour ce soir.

Il ne voulait la brusquer et ne le ferait jamais.

Une jeune fille comme Lila ça se respectait. C'était déjà merveilleux qu'elle l'ai laisser l'embrasser.

Alors qu'il était allongé sur le dos et qu'il contemplait le plafond, il sentit son regard se poser sur lui.

Il tourna la tête et rencontra effectivement les prunelles noisette.

La meute de l'Aldeauh Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant