Je crois que j'aime bien ce nouveau lycée. L'ambiance n'y était pas trop mauvaise et les gens pas casse-pieds. Je commençais petit à petit à y trouver ma place.
J'ai dix heures de maths par semaine, autant vous dire que ce n'est pas de tout repos. Mais moi j'adore ça, donc ça ne me dérange pas.
Vous imaginez si seulement on pouvait tout calculer dans la vie, résoudre tout nos soucis par une simple formule mathématique? Je serais l'homme le plus heureux du monde...
A propos des maths, j'ai un DM à rendre pour mercredi. Il faut que je m'y mette sérieusement dès que je rentre si je veux le finir à temps.
C'est d'ailleurs ce que je fais dès que je rentre chez moi après les cours. Complètement absorbé par mon travail, je ne prête aucune attention à mon téléphone. Cependant, ma concentration est perturbée par la sonnerie de ce dernier. Je l'ignore, ça doit certainement être une pub ou une arnaque, vous connaissez la chanson. Néanmoins, peu de temps après, la sonnerie retentit à nouveau. Ça c'est bizarre. Je saisit alors mon téléphone et y voit un appel entrant de la part d'An. Oh non, pitié. Que peut-elle bien vouloir? Je déteste parler au téléphone... Mais si elle était en danger? Bon, allez Ethan, tu peux le faire, c'est juste un coup de fil. Je décroche.
- Moi : Allô?
Pas de réponse.
- Moi : An, tu m'entends?
Silence radio.
- Moi : Tout va bien?
Elle raccroche. Je ne comprends plus rien. Je déverrouille alors mon téléphone pour lui envoyer un message. Mais je vois que cette dernière m'en a déjà laissé trois auparavant.
19h26
> An : Coucou guapo!
> An : Comment ça va?
22h11
> An : Alors comme ça tu m'as déjà oublié?
Il est 22h47 quand je lui réponds.
< Moi : Qu'est ce que tu fous?
> An : Je t'ai appelé.
< Moi : Oui bah j'avais remarqué merci. Je veux dire, pourquoi n'as-tu rien dit?
> An : Parce que je voulais juste entendre ta voix.
> An : Et puis, je dois préserver mon anonymat chéri.
< Moi : Ne m'appelle pas comme ça.
> An : Ah, tu préfères mon coeur ou bébé?
< Moi : Non non non
< Moi : Rien de tout ça. Mon prénom suffira.
> An : Très bien rabat-joie.
> An : Alors? Raconte-moi ta petite journée.
< Moi : J'ai suivi tes conseils et ai parlé à mon père du psy.
> An : Mais! C'est une super bonne nouvelle Ethan!!!! Je suis très fière de toi, c'est trop bien. Comme quoi tu vois, je n'ai pas que de mauvaises idées.
< Moi : C'est clair, parce que m'appeler juste pour entendre ma voix c'est...
> An : C'est pour mieux pouvoir imaginer tes gémissement avant de m'endormir mon enfant.
< Moi : A propos de dormir, tu devrais y aller.
> An : D'accord maman.
> An : A demain mon petit Ethan
< Moi : A demain.
Je me remets alors aussitôt au travail. Étant complètement plongé dans ce devoir, je ne me suis même pas rendu compte qu'il était déjà cette heure-ci. 2h07. Alors que je prépare mon sac pour la journée, je sens mon téléphone vibrer. Quoi encore?
> An : Ethan, tu dors?
< Moi : Non, pourquoi?
> An : Ton corps est éveillé lui aussi?
Je lève un sourcil.
< Moi : Comment ça?
> An : J'ai fait un rêve. Je peux te le raconter?
< Moi : Si tu le souhaites...
Je ne comprenais pas bien où elle voulait en venir.
> An : Dans mon rêve, on est sur une plage sauvage, juste toi et moi. Un magnifique coucher du soleil se dessine doucement au loin tandis que mon corps luisant essaie de capter les derniers rayons du soleil. Allongée à plat ventre, top-less, j'entends juste les hautes herbes crépiter. Le vent est doux et agréable, dégageant doucement les cheveux de mon visage. Toi tu te baignes, l'eau ruisselle sur ton corps parfait. Tu sors doucement de cette eau, projetant d'un coup de tête tes cheveux trempés vers l'arrière. Ils paraissent plus foncés que jamais, bien que ta peau est bien plus hâlée que d'habitude. Tu attrapes une serviette qui t'attends sur le rebord. Tu t'approches alors doucement de moi, comme pour ne pas me brusquer. Accroupis, tes longs doigts froids viennent alors se poser sur ma nuque ce qui me fait doucement gémir. Avec le bout de ton index, tu semble tracer un trait sur toute la longueur de mon dos, en t'arrêtant juste au-dessus de la partie supérieur de ma culotte. Te regardant avec désir, je me redresse. Mes seins nus pointent vers toi. Et je sais que tu essaies de t'abstenir de les regarder et de les toucher, tu serres les poings pour éviter que tes doigts gigotent de trop. Je te souris alors, en te scrutant de haut en bas. On ne se dit rien, pourtant on sait tout. J'approche alors mon visage du tiens, caressant du bout de mon nez le tiens. Tes fauvettes se creusent. C'est alors que je me laisse aller, et embrasse furtivement tes lèvres qui avaient encore un goût salé. Une goutte d'eau de tes cheveux tombe sur ma joue. Nos regards se croisent. Tu attrapes dans ta main droite une petite poignée de sable chaud que tu fais doucement tomber sur ma poitrine. Je n'avais jamais rien connu d'aussi agréable.
Je ne sais pas si c'est l'heure tardive qui en est responsable, ou mon abstinence de plusieurs mois, mais je sentais que mon sexe durcissait peu à peu. Je pense que c'est de cet éveil-là dont elle parlait. Complètement envoûté, j'ai décidé de me laisser porter.
< Moi : Et après?
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Timide Torride III
Romance« - Numéro inconnu : Coucou - Moi : Qui est-ce? - Numéro inconnu : Tout ce dont tu as toujours rêvé. » Depuis qu'Ethan connaît la vérité, il est devenu encore plus froid et ténébreux qu'il ne l'était déjà. Il tente alors d'extérioriser sa colè...
