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Alors qu'il venait d'intégrer la plus prestigieuse bibliothèque de la Cité, Ethan Steambrook, un apprenti archiviste, a été victime d'un curieux accident. De retour après sa convalescenc...
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Devant son bol de céréales, Denise entend sa grand-mère décrocher le téléphone.
– Capitaine Andrews, vous êtes bien matinale. Que puis-je faire pour vous ?
Alors que sa grand-mère converse avec son interlocuteur, Denise continue de déjeuner tranquillement et tente de résoudre l'énigme collée à l'arrière du paquet de céréales. Quand tout d'un coup elle entend sa grand-mère changer de ton.
– Vous en êtes certain. Mon dieu c'est affreux. C'est arrivé quand ?
Alertée, Denise tente d'entendre ce qui se passe mais sa grand-mère met rapidement fin à la conversation.
– Bien entendu, j'arrive tout de suite. Attendez-moi avant de démarrer.
Après avoir reposé le combiné, Dolorès arrive en trombe dans la cuisine, le manteau sur les épaules. Elle paraît profondément perturbée. Denise sent une tension chez Dolorès.
– Dee-Dee je vais devoir te laisser aujourd'hui. Il est arrivé quelque chose chez les Grayson. Leur petit garçon a disparu la nuit dernière. Comme je fais partie du conseil de la ville, j'ai été prévenue qu'une battue allait être organisée en fin de matinée. Je vais aller leur prêter main-forte.
– Je comprends. Ne t'inquiète pas je resterai sagement à la maison.
– Merci ma chérie. Pour ce midi il y a de quoi grignoter dans le frigo. Pour ne pas t'ennuyer, tu peux aller piocher dans les photos de mes nombreux voyages. Elles se trouvent dans les cartons rangés dans la buanderie au sous-sol. Je rentrerai à la maison dès que possible. À plus tard chérie !
– Àtout à l'heure grand-mère.
Elle a à peine le temps de finir sa phrase que la porte d'entrée se referme. La matinée passe lentement. Dee-dee en profite pour mettre à jour son journal de voyage et consigne les moindres détails. Pour le déjeuner, elle mange ce qui était resté la veille dans le réfrigérateur. Le repas terminé, elle visite les pièces de la maison qu'elle n'avait pas eu l'occasion de voir. Elle remarque que chaque pièce de la maison dispose au moins d'une fenêtre. Idéal pour bien aérer la maison mais plus fâcheux pour avoir un peu d'intimité. Sans surprise, le tour de la maison se termine assez rapidement et elle se retrouve à ne plus savoir quoi faire. C'est alors qu'elle se décide à aller chercher les vieilles photos de sa grand-mère. En descendant à la buanderie, sous les toiles d'araignée, elle repère les étagères remplies de boîtes où sont inscrits les mots « Souvenirs de voyages ».
Après les avoir nettoyées de la poussière, Dee-dee remonte et s'installe au salon. C'est avec une joie non dissimulée, qu'elle parcoure les nombreuses photographies de son aïeul. Deux photos l'ont particulièrement amusé. Elles ont été prises le même jour. Sur la première, elle peut y voir son grand-père habillé en tenue de cow-boy en train de monter un cheval sauvage. Et sur la deuxième, elle le voit au sol, sur les fesses. Le cheval est à côté de lui et semble se moquer de lui car il sourit en montrant toute sa denture. Sa grand-mère est visible en arrière-plan et rit à gorge déployée de la situation. Denise pouvait lire dans les yeux de Dolorès l'amour qu'elle portait à son mari. Esquissant un sourire Denise s'exclame :
