UN NOUVEL AIR

Chpaitre 14

Tout mon contentement est de courte durée lorsque je regarde Merredia dans les yeux. Elle affiche une peine si immense que mon esprit ne cesse de penser à ce qui peut la mettre dans un état pareil.
- Que se passe-t-il ? Tu n'as pas dit un mot depuis qu'on a quitté cette dame.
- Aquata, c'est ma cousine.
Cela doit être son prénom. À ce moment précis, c'est la dernière chose qui m'intéresse.
- Je me fiche de comment elle s'appelle. Je vois bien que tu n'es pas dans ton état. Il se passe quelque chose, et j'ai le droit d'être au courant.
- Tu ne dois pas t'inquiéter. Je vais bien. Je repense seulement à Erica. Je ne l'ai pas revue depuis très longtemps. Le problème est qu'elle ne me porte pas dans son cœur, depuis que tout le monde lui dis que je vais lui reprendre le trône.
- Écoute, c'est dans ton droit, et ton devoir de récupérer ce qu'il t'appartiens. Tu vas lui reprendre son trône, avec ou sans son accord.
- Nous verrons cela plus tard. Nous devons absolument récupérer ce bracelet. Tu risques d'en avoir besoin. Ce bracelet est bien gardé. Cela va être délicat.
- Alors nous lui demand...
- Non, nous ne pouvons pas simplement le lui demander. Je la connais. Et si par malheur, elle apprend que je suis ici, cela pourrait mal se terminer. Nous allons tout récupérer, sans qu'elle nous voie, et avec discrétion.
Elle avait apparemment tout prévu. Je me demandais si, toutes ces sirènes, qui habite là, connaissent des coutumes d'humain. (Cela fait bizarre de devoir différencier deux espèces, je ne pensais pas faire ça un jour). Elle, qui a toujours connu, ces deux mondes, elle doit connaître déjà toutes les techniques.
- Hey ! Je n'arrive pas à y croire, j'ai une queue de sirène. Je suis réellement devenu une sirène.
Elle rigole un petit moment puis enchaîne ;
- Oui, en réalité, tu es un triton.
- Oh ! Me serais-je trompé de terme ?
Nous partons dans un fou rire pendant un long moment, mais alors que nos regards se croisent, c'est tellement intense, j'ai l'impression que je vais de nouveau perdre mes poumons, ou peut être mon cœur. Cela m'avait manqué.

Elle s'approche vers moi, se penche légèrement, et m'embrasse un long moment. Et pour la première fois depuis plusieurs heures, je me sens réellement en sécurité.