Chapitre 44

1.7K 127 24
                                        

-Attends... J'halète difficilement en cherchant les clés de mon appartement dans la poche arrière de mon jean.

Les lèvres de Louis continuent à dévorer la peau sensible de mon cou, et mon corps frissonne lorsque sa main glisse dans mon autre poche, sa peau chaude effleurant la mienne à travers le tissu de mon pantalon.

Son bassin se colle au mien et mon corps se retrouve coincé contre le mur du couloir. Mes jambes tremblent sous l'intensité de tout ce que je ressens à cet instant précis, et mon souffle est rapide et entrecoupé.

-Lou... Je lâche dans un gémissement incontrôlé en le sentant onduler contre moi, ses lèvres aspirant une fine bande de peau au niveau de mon cou.

Il sort enfin les clés de la poche arrière de mon jean mais ne bouge pas pour autant. Cloué contre le mur du couloir, près de ma porte, je ne cherche pas pour autant à bouger, à me défaire de son emprise pour entrer dans mon appartement.

J'ai du mal à réfléchir clairement, à être lucide. La tension est montée en moi toute la soirée, et je suis incapable de gérer l'afflux d'envie qui bouillonne en moi maintenant. Chacun de ses contacts, de ses touchés me fait littéralement brûler sur place.

Il s'est collé à moi toute la soirée, a dansé contre moi et a laissé des marques sur mes épaules à de nombreuses reprises. Il m'a rendu fou pendant des heures, a cherché mes limites jusqu'à ce que je le traîne hors du bar pour monter dans un taxi. J'ai du prendre sur moi pour ne pas lui sauter dessus pendant le trajet, mais depuis que nous sommes entrés dans mon immeuble, j'ai été incapable de garder mes mains pour moi. Ça s'est un peu retourné contre moi dans l'ascenseur lorsque Louis a clairement récupéré le dessus sur la situation.

-Louis... J'halète en le sentant glisser ses doigts sous ma chemise, effleurant le bas de mon ventre.

J'attrape les clés dans sa main et me décale de son emprise pour pouvoir ouvrir la porte. J'ai du mal à me concentrer à cause de l'alcool qui coule encore dans mes veines. C'est encore pire lorsque Louis se colle contre mon dos, son érection pressant contre mes fesses.

Je me stop dans mes mouvements, le souffle court, et presque automatiquement, mon corps recule contre le sien pour chercher plus de contact.

Louis pose sa main à plat sur mon ventre et me tient encore plus proche, son souffle chaud dans mon cou.

Je réussi tout de même à prendre assez sur moi pour pouvoir enfin déverrouiller la porte de mon appartement. Louis me pousse à l'intérieur et me laisse à peine le temps de refermer la porte que ses doigts attrapent le bouton de mon slim qu'il défait, toujours collé à mon dos.

Il abandonne mon jean ouvert et remonte ses mains le long de mon ventre tout en défaisant les boutons de ma chemise un à un, ses lèvres embrassant chaudement mon cou.

Ma chemise tombe au sol, en plein milieu du salon, et rapidement, mon jean la rejoint. Je profite du moment d'accalmie pour me retourner face à lui. Mes doigts crochètent le bas de son polo que je lui retire rapidement, mes lèvres fondant presque aussitôt sur la peau lisse du haut de son torse.

Mes doigts sont en train de défaire le bouton de son short en jean lorsque Louis me pousse subitement contre le mur du salon. Automatiquement, un gémissement incontrôlable m'échappe en sentant son bassin cogner contre le mien. Je suis déjà totalement nu et le contact de son short en jean contre ma peau me fait haleter.

Oh putain.

Je crois que c'est la première fois qu'on est si... si intenses ?

Mes doigts retrouvent le short de Louis sur lequel je tire, entraînant son caleçon avec. L'une de ses mains glisse de ma hanche à ma cuisse et tire dessus pour la relever, le mouvement alignant parfaitement nos bassins. Nos érections entrent en contact et un nouveau gémissement d'anticipation m'échappe.

AU-DELA DU TEMPSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant