diecisieté

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Akashi venait de finir de s'apprêter pour la fête de son fils, il fut les derniers arrangements avec aomine puis sorti de sa chambre pour aller voir seiji. Sa nourrice l'habillait encore.

Seiji était un bébé très calme, il était déjà habitué à sa nourrice qui n'était là que depuis cinq jours.

– bonsoir, monsieur, dit elle, ayant enfin remarquer la présence du rouge.

– bonsoir asu, je reviens dans quelques minutes, dit-il puis se retourna pour partir. Il marcha un peu pour se retrouver devant la porte de la chambre de kuroko puis il toqua, attendant une réponse.

– vous pouvez entrer, entendit il et entra, il trouva kuroko qui galérait avec sa cravate face à un petit miroir.

– est-ce que je peux t'aider ? Demanda akashi en s'approchant du bleu.

– oui, merci, dit kuroko en lâchant la cravate, akashi s'approcha et prit de ses deux mains les deux bouts de tissu et se mit à les enrouler d'une que kuroko ne comprenait et n'arrivait à suivre. Une fois fini, akashi déplaça légèrement la cravate afin de la positionner correctement. Une fois l'action faite, il retarda le retour de sa main toujours sur le cou du bleu. Il caressa le seul endroit où le cou du bleu était nu tandis que lui arrêta de respirer pour mieux sentir la main du rouge. Il retira sa main tout en regardant kuroko qui avait les yeux mi-clos.

– voilà, dit akashi arrachant kuroko de son rêve surement peu catholique. Il ouvrit les yeux les plongeant dans ceux du rouge.

– ça te plait ? Demanda akashi avec
un sourire énigmatique. Et ces mots, parlait-il de la caresse ou d'autre chose ?

– oui, merci, répondu le bleu avec les yeux toujours dans ceux d'akashi, sa réponse aussi à double sens, peut-être. Il se tourna vers le miroir, les mains sur la cravate et observant le nœud.

– tu devrais m'apprendre comment faire, rajouta-t-il en se retournant vers le rouge toujours avec ce double sens et akashi élargi son sourire.

– nous aurons tout notre temps pour le faire, lui dit le rouge en lui tendant la main mais avant qu'il ne la saisisses, quelqu'un frappa à la porte.

– entrez, dit il après avoir vu la main d'akashi redescendre sans qu'il ne puisses la toucher.
Et une servante entra, probablement pour akashi.

– désolée de vous déranger messieurs. Votre infirmier est arriver, dit elle en se tournant vers akashi pour sa seconde phrase, puis elle resta muette, attendant une réponse.

– d'accord, je l'attends dans mon bureau, répondu-t-il et la jeune femme s'en alla après s'être incliner.
je ne savais pas que c'était un homme, démarra kuroko, attendant la réponse du rouge qui ne fut pas celle qu'il attendait :

– moi, non plus, je reviens. Puis il quitta la pièce en fermant la porte d'une manière sinistre selon kuroko.

Il sait très bien qu'il est infirmier, et vu la fiche qu'il a sur lui, il doit savoir qu'il est très qualifié. Mais il fallait qu'il choisisses quelqu'un d'autre qui se trouve être un homme. Le comble. Après avoir rager intérieurement, il décida de rejoindre akashi au cas ou. Au cas ou il serait seul avec cet inconnu.

Il avait raison, akashi était assis sur un divan, le même que quand ils discutaient l'autre jour. Il était torse nu, avec des bidules collés sur son torse et le blond vérifiait sa tension. Kuroko marcha jusqu'à se retrouver derrière akashi et mieux voir le blond qui était très pris par sa tâche.

Le bleu ne pouvait même pas comprendre d'où venait cette jalousie inutile, mais elle était bien là, sans raison, mais présente. Mais kuroko se disait intérieurement que ce n'était pas ça. Mais là, la seule chose qu'il avait envie de faire était de prendre un vase et de le fracasser sur la tête de cet homme qui touchait un peu trop SON homme.

– votre tension est normale. Mais vous devez aller faire un examen complet, dit-il en rangeant le tensiomètre dans son sac puis commença à retirer les plastiques sur le torse d'akashi après avoir enlever tous les fils qui y étaient relier.

Des mouvements si normaux mais pas aux yeux de kuroko qui les voyait parfois comme des caresses. Soit il hallucinait, soit c'était réel : il tripotait akashi. Et lui ne disait rien. Mais s'il ne disait rien, ça voulait donc dire que c'était dans sa tête, et donc qu'il était jaloux. Mais pourquoi ? Après tout, akashi avait montrer plusieurs fois qu'il l'aimait. Il était là à cause de ça. Et en y repensant, akashi l'avait kidnappé.

Le blond se releva, tirant le bleu de la tornade qu'était sa réflexion. Akashi remit sa chemise, chose que préféra le bleu. Puis le rouge parla un court instant avec le blond puis ce dernier s'en alla, enfin. Kuroko resta enfin seul avec akashi.

– qu'est-ce que tu as ? Demanda akashi qui s'était tourné vers le bleu.

– non, rien. Je réfléchissais, répondu le bleu en changeant de tête.

– viens, nous risquons d'être en retard.

Kuroko et akashi montèrent avec seiji et anamiya était au volant tandis que sa nourrice avait pris l'autre voiture avec mibushi et elle était conduite par aomine. Et derrière ces deux voitures, une autre suivait.

Le trajet était long, très long. Akashi parla brièvement de sa famille à kuroko : il lui dit que son père s'était remarier à une femme que le rouge aimait bien et qu'elle s'appelait lin et quelques détails en plus. Et ils parlèrent aussi du petit dans les bras de kuroko. Après plusieurs tentatives, le bleu réussi à convaincre akashi de porter seiji.

Kuroko n'arrivait pas à comprendre pourquoi akashi s'efforçait tant à maintenir cette barrière entre lui et son propre fils. Il avait aussi remarquer ce silence. Akashi ne parlait presque jamais. Un peu comme lui. Avec lui, il se retrouvait. Mais il voulait que le rouge soit un père digne de ce nom, et il allait faire tout son possible pour y parvenir.

Il avait vu des routes qu'il connaissait et était sûr de s'en remémorer. Après une heure de plus de trajet, ils étaient devant un grillage noir qui s'ouvrait pour laisser place à un grand jardin qui conduisait à une grande maison peinte en blanche dont les fenêtres et les portes étaient en noires.

La voiture avança encore un peu pour s'arrêter devant la porte d'entrer. Les légers bruits du moteur cessèrent et anamiya descendu. Il avait la boule au ventre à l'idée de rencontrer les parents d'akashi. Même s'il avait eu l'occasion de voir son père une fois. Il avait le trac. Anamiya ouvrit une portière et akashi pût descendre avec seiji dans ses bras.
Kuroko inspira de nouveau.
Akashi contourna la voiture pour ouvrir la portière. Il tendu sa main et kuroko la prit puis mit un pied au sol. Puis l'autre et il pût enfin descendre.
La nuit était si belle avec toute ces lumières et ce jardin magnifique. Et sans oublier ces quelques flocons qui tombaient.
Akashi lui fit signe d'avancer.
Les portes s'ouvrirent, les invitant à entrer.
D'un pas décider et sans montrer une once de panique ou autre. kuroko franchit le seuil.

Mon ObsessionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant