Akashi prit un verre et le donna à Kuroko qui le vida puis s'allongea et lui tourna le dos. Le rouge remit le verre sur le plateau, se leva et quitta la chambre avec . Il rentra plus tard et prit une douche, après être sorti de la douche, il mit un pantalon blanc et une chemise de la même couleur et alla voir seiji qui dormait. Comme d'habitude, Asu était assise entrain de lire un livre. En le voyant, elle se leva et le salua.
– laissez-nous seuls.
Elle hocha positivement de la tête puis sortie avec son livre à la main. Il avança vers le berceau et s'assit sur la chaise que la brune avait laissée inoccupée. Il resta là, assis à fixer le petit bébé qui dormait les points fermés. Après la caresse de Morphée, il se décida à aller se coucher.
Il entra dans sa chambre, où dormait déjà le bleu. Il se changea pour mettre son pyjama puis alla sur le lit. Il caressa le bleu qui dormait paisiblement. Depuis leur arrivée — il y a trois semaines — le bleu n'avait presque rien dit, le rouge était inquiet au début mais ça le rassurait de voir que son état s'améliorait de jour en jour. Sans qu'il ne s'en rende compte, le bleu était réveillé.
– désolé si je t'ai réveillé
– c'est rien, dit le bleu en regardant le rouge dans les yeux, comme s'il cherchait quelque chose.
Akashi explosait de joie intérieurement à chaque fois que des mots sortaient de la bouche du bleu depuis quelques temps, ça prouvait qu'il allait mieux, qu'il était sur le point de reprendre le cours normal de sa vie, mais surtout, qu'il lui avait pardonné, même s'il n'était pas tout à fait sûr de ça.
– qu'est-ce que tu as ? Demanda le bleu après avoir vu un sourire sur les lèvres du rouge.
– je t'aime, c'est tout
Kuroko le regarda encore une fois puis se recoucha et le rouge aussi se coucha. Il mit une main sur la taille du bleu mais celui-ci la retira aussitôt. Le rouge ne fut pas de remarques et décida de s'endormir en espérant que le bleu n'allait pas faire ces cauchemars qui le hantent depuis ce soir là, soir que le rouge hait plus qu'autre chose.
Il n'y avait rien à faire : il n'arrivait pas à trouver le sommeil et il sentait très bien que le bleu aussi ne dormait pas. Peut-être que c'était le temps pour eux d'avoir une conversation.
– pourquoi est-ce que tu ne m'as rien dit ? Commença le rouge, attendant une réponse qui ne venait toujours pas.
– Tetsuya, pourquoi tu ne m'as pas dit que tu avais peur du sang ?
Il eut encore un silence pesant, étouffant, angoissant. Le bleu ne voulait pas se confier, pas après ce qui se passait. Il se sentait mal, il regrettait sa décision ; pourquoi avait-il décidé de l'aider ? Alors qu'il pouvait appeler de l'aide. Il connaissait très bien son état, il savait très bien que la vue du sang le terrorisait mais malgré tout ça il a accouru vers elle.
– Kuroko ! Hurla presque le rouge qui s'était redressé.
– je ne voulais pas t'inquiéter, cria-t-il à son tour en se tournant vers le rouge.
– j'ai cru que ça passerait, que je n'avais pas besoin de m'inquiéter, que ce n'était pas important, que c'était inutile de t'en parler. Et puis, tu étais blessé et avec la fête de Seiji, j'ai complétement oublié, lâcha le bleu et il finit en pleur.
Le rouge, désolé, voulu le prendre dans ses bras mais il le repoussa et se couvri jusqu'à la tête, toujours en pleurant. Il se sentait si mal, il savait que ce n'était pas sa faute mais sentait qu'il était coupable ; il aurait dû chercher de l'aide et non penser stupidement à l'aider.
S'il avait chercher de l'aide d'une autre personne, peut-être qu'elle serait encore vivante où ça aurait ajouter quelques heures à la vie de cette pauvre femme.
– j'ai mal, je me sens mal, dit il en pleurant.
Le rouge s'autorisa à le prendre dans ses bras. Il comprenait sa douleur.
– je suis là, tu peux compter sur moi, dit le rouge. Il ne savait plus quoi faire ou quoi dire ; tout ce qui arrivait était sa faute. Il aurait dû agir différemment, il aurait dû la tuer d'une autre manière.
– je suis censé sauver des vies pas faire ce que j'ai fait
– ce n'était pas ta faute, tu n'aurais rien pu faire
– Akashi, dit-il en se tournant vers lui et il le prit dans ses bras, toujours en pleurant.
– si elle est morte ce qu'il était temps pour elle de quitter ce monde, dit le rouge, espérant le consoler.
C'était avec ça, cette phrase presque stupide qu'il avait pu surmonter la mort de sa mère qui n'était pas censée mourir. Elle qui avait toujours été un ange, mais vers la fin de sa vie elle avait changée, elle était devenue l'opposé de celle qu'elle avait toujours été.
C'est en repensant à ça que le rouge avait choisi de croire que peut-être c'était pour ça qu'elle était morte : parce qu'elle était devenue un monstre, une personne qui n'hésitait pas avant de prendre la vie d'une personne. Ce n'était plus elle et elle devait partir.
VOUS LISEZ
Mon Obsession
FanfictionCelui qui n'aurait jamais pensé aimer voit sa vie basculer d'une manière surprenante.