Kuroko ouvrit les yeux deux heures plus tard et en bougeant il sentit la main du rouge qui était toujours sur sa taille, il se retourna pour le regarder puis déposa un baiser sur les lèvres du rouge avant d'enlever délicatement la main du rouge de sa taille et posa ses pieds au sol qui aurai pu être froid s'il n'y avait pas un tapis aussi doux. Après s'être totalement ressaisi, il se leva et sorti de la chambre pour aller dans le jardin qui était si calme et silencieux, endroit où seul les cris des oiseaux venait balayer ce silence qui revenait tout de suite après.
Il s'assit un instant pour remplir ses poumons d'air frais et faire le vide dans sa tête. En restant aussi silencieux une crainte revint en lui, qu'est-ce qu'il ferait si vraiment il ne supportait plus la vue du sang ? Il n'imaginait pas que voir le sang d'akashi aurait eu un tel impacte sur lui, mais là, ça risquait de le gênait dans son travail; il secoua la tête, histoire d'effacer cela de son esprit, après tout peut-être que c'était passager et qu'il n'avait pas besoin de s'inquiéter. Il se leva pour se dégourdir un peu les jambes en marchant, cette fois-ci, pensant à un possible futur avec akashi, ensemble, heureux, mariés, et avec un magnifique petit bébé à élever, le bonheur, pensa-t-il.
– des pensées trop gnognottes, dit il avec un léger sourire puis soudainement, il s'arrêta et regarda devant lui, il faisait face à un mur de liane qui paraissait quand même bizarre pour lui et en voulant y poser la main, celle-ci passa à travers, il avança et se retrouva sous un arbre. La lumière y était douce et le lieu était plus dominé par l'ombre sans que celle-ci n'assombrisse trop le lieu et en jetant un coup d'œil par-ci par-là, il aperçu une tombe, il fut d'abord étonné et resta interdit quelques instant avant d'avancer vers la tombe qui était devant le tronc de l'arbre. Une fois face à la dalle, il s'agenouilla pour lire le nom qui y était écrit et remarqua que c'était le nom de famille d'akashi.
– sa mère est morte, dit il faiblement en se souvenant de ce qu’il avait dit sur sa mère, il pensait qu'avec toutes ces histoire de trafique, elle l'avait abandonnée et c'était pourquoi en sa présence, il n'avait parlé d'elle qu'une seule fois, mais c'était parce qu'elle était morte. À présent, il regrettait, même si ce jour là déjà, il avait compris qu’il avait dit une bêtise, il n’aurait jamais du. Il resta à genoux face à la pierre blanche sur laquelle il avait posé la main en se demandant quel genre de femme elle a pu être, comment est-ce qu'elle était avec akashi et si elle aussi était une trafiquante.
Et maintenant, en y repensant, il y a ses photos partout dans le manoir, comment n'avait-il jamais remarquer ça ? Il arrêta de penser pour remarquer qu'elle avait les yeux d'akashi, correction, qu'akashi avait les yeux de sa mère, et en parlant de lui, il devait surement être déjà réveiller et peut-être inquiet. Kuroko se leva puis s'inclina devant la dalle en signe de respect et s'en alla, il commencer à faire un peu froid et le ciel était gris, signe qu'il allait bientôt neiger, ça faisait quand même longtemps que la neige n'était pas tomber, depuis qu'akashi a failli mourir, et les images revinrent de nouveau dans sa tête, se défilant et son cerveau zoomer un peu trop sur le sang qui coulait de la plaie et c'était si.. Effrayant. C'est un infirmier et voilà qu'il a peur du sang, mais c’était quand-même akashi et il avait pensé l’avoir perdu. Il s'arrêta pour reprendre ses esprits et réalisa qu'il tremblait, il leva ses mains pour les voir et vu du sang dessus.
c'est dans ta tête, essaya-t-il de se convaincre en fermant les yeux un instant puis les rouvra, ses mains étaient propre. Il resta immobile quelques secondes avant de continuer sa marche jusqu'au hall D’entrer, sans en rendre compte, il avait passé une heure dehors.
Il monta rapidement les marches pour aller voir son petit et en pénétrant dans la chambre du bébé, il y trouva akashi qui regarder seiji accoudé au berceau, puis le rouge leva la tête dans sa direction et lui sourit, sourire que kuroko lui rendu en marchant vers lui.
– c'est juste une impression où tu ne veux pas le prendre ? Demanda le bleu en regardant akashi dans les yeux.
– je ne sais pas m'y faire avec les enfants, c'est Tout, expliqua le rouge.
– pour une raison aussi anodine tu accepte de rater l'occasion de créer des liens avec ton fils ? Demanda kuroko en allant chercher la tétine de seiji.
– on pourra toujours le faire plus tard, argumenta le rouge.
– ne remets pas à demain ce qui doit être fait aujourd'hui, dit kuroko.
– oui, mais là, il dort, rétorqua akashi et kuroko soupira, désespérer.
– et si on discuter en attendant que seiji se réveille pour qu'on puisses créer des liens, dit akashi avec un Petit sourire en coin qui faisait fondre le bleu, même si ce dernier paraissait toujours aussi neutre.
– pourquoi pas, finit-il par dire.
– viens, dit akashi en attirant kuroko avec lui et cinq minutes plus tard, ils y était.
– ton bureau est sombre, commenta kuroko.
– vraiment ? Fit akashi en s'asseyant sur le divan fait dans un tissu trop sombre.
– cet endroit tout entier devrait être un lieu où seiji serait à ses aises.
– mais c'est ne pas une raison pour que cette maison soit un parc Pour enfant, argumenta le rouge le bras croisés et une jambe sur l’autre.
– on reparlera de ça plus tard, dit kuroko en s'asseyant à côté d'akashi, histoire d'être proche pour n'importe laquelle des éventualités.
– de quoi tu voulais me parler ? Demanda kuroko en regardant akashi.
– je voulais que tu me parle de toi, répondu akashi en décroisant ses bras puis posa l'un sur sa cuisse gauche et l'autre sur le dossier du divan, ayant ainsi plus accès à la tête du bleu.
– qu'est-ce que tu ne sais pas sur moi ? J'ai vu le dossier que tu as sur moi, dit kuroko.
– je ne connais que les grands titres de ta vie, je vais juste tout savoir en détaille et de ta bouche, dit akashi avec un ton assez mielleux.
Et tandis que dans ce bureau, ils apprenaient à se connaître, ailleurs, un mal grandissait…
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Mon Obsession
FanficCelui qui n'aurait jamais pensé aimer voit sa vie basculer d'une manière surprenante.