diecinueve

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Ils étaient au centre de la pièce, avec tous les autres couples qui dansaient. La main gauche du rouge était sur la taille du bleu et la gauche dans la droite du bleu. Kuroko avait enfin oublié sa colère et l'effet de l'alcool avait presque diminuer.

- Si j'ai bien compris ce qu'a dit le fameux « baron », la majeur partie de ton entourage ne sait pas que tu es gay, n'est-ce pas ? Demanda le bleu toujours dans les bras d'akashi.

- Oui. Mais je t'aime et je veux que tout le monde le sache, dit akashi en empoignant subitement les lèvres du bleu, attirant l'attention de quelques personnes et attisant par la même occasion la colère de son père qui arrêta brusquement de danser, fulminant intérieurement sans pour autant le montrer.

Et sa femme elle, regarda le jeune couple insouciant qui s'embrassait et elle sourit. Akashi avait peut-être trouver sa moitié. Il pouvait enfin oublier son passé, abandonner ses démons. Mais une question restait sans réponse : lui a-t-il dit son secret ? Peut-être que non. Mais elle préféra ne pas y penser.

Le bleu fut malheureusement obligé d'interrompre ce baiser passionné pour reprendre son souffle. Il était heureux et stupidement comblé par un simple baiser.

- Je t'aime, lui dit akashi.

- Moi aussi, lui réponds le bleu.

- Non, dis-le moi

- Je t'aime aussi akashi

Il posa sa tête sur le torse du rouge et continua de danser. Il avait l'impression qu'il n'y avait qu'eux deux dans la salle et cet instant était magique. Cette journée, il allait s'en souvenir, TOUTE sa vie.

Les deux hommes s'étaient de nouveau perdus de vu, kuroko avait prit un verre d'eau cette fois-ci et discutait avec un homme qui était médecin et il avait même eu l'occasion de prendre son numéro de téléphone.

Akashi, lui, venait de terminer la première phase de son plan, à savoir, trouver rin, la femme de haïzaki. Elle était plus brune que la dernière fois qu'il avait eu l'occasion de la voir. Mais elle restait toujours aussi belle avec ses yeux noisette et sa peau éclatante, une vrai diablesse. Une diablesse dont le rouge devait se débarrasser.

- Rin, dit le rouge pour annoncer sa présence et la brune se tourna vers lui

- Oh, akashi, dit-elle en dévoilant toutes ses dents puis elle le prit dans ses bras et le rouge répondu à son étreinte.

- Ça fait un moment que tu ne te laisse plus voir, dit la jeune femme toujours aussi souriante.

- Oui, j'ai eu un petit accident dernièrement, expliqua le rouge.

- Et ça va ? Demanda-t-elle faussement inquiète.

- Oui, il ne me reste qu'à m'occuper de quelques petites choses en rapport avec ça, puis ça ira mieux

- Oui, dit-elle calmement, que pouvait-il lui faire dans cette endroit, et puis, haïzaki était là.

- Akashi, tu peux venir avec moi ? Demanda la jeune femme.

- Et pourquoi ?

- J'ai retrouvé quelque chose, répondu la jeune femme en gardant le voile de mystère. Le rouge accepta son invitation et la suivi jusqu'à arriver dans un salon.

La brune alla prendre deux verres vides et une bouteille de champagne qu'elle ouvrit, déversant quelques gouttes sous forme de mousse. Elle mit le champagne dans les coupes puis les posa sur un petit étagère en bois. Puis elle alla vers une tablette et prit une tablette qu'elle alluma puis montra au rouge qui fronça les sourcils. « Comment pouvait-elle savoir ça ? » se dit le rouge. Il fallait qu'il se débarrasse d'elle au plus vite.

- A part toi qui d'autre est au courant ?

- Rien que moi pour l'instant, mais à notre retour, je le dirais à haïzaki, dit-elle tout sourire.

- Et que penses-tu au juste ? Demanda le rouge en allant vers l'étagère où était posées les coupes.

- Que tu peux faire quelque chose pour moi, répondu la jeune femme en s'asseyant sur l'un des divans en cuir.

- Tu n'as jamais compris on dirait. Je crois bien que si ça continue, je serais bien forcé de te tuer rin, dit le jeune en prenant les deux verres.

Il alla vers la jeune femme et lui en tendu un. Elle tremblait, elle s'était enfin rendue compte du danger ; il n'y avait qu'eux et personne d'autre. Et elle l'avait toujours craint le rouge. Elle avait peur de prendre le verre qu'elle avait elle-même rempli.

- Tu as peur, rin ? Demanda le rouge avec son sourire mi psychopathe.

Il bu une gorgée du verre qu'il lui avait tendu puis lui fit un signe de tête pour lui montrer qu'il n'y avait rien dans le verre. Prise d'une monté de colère ou à cause d'un coup dans son égo, elle se leva et prit le verre que le rouge avait réservé pour lui et le vida. Elle reprit son souffle et dit :

- J'ai ne pas peur de toi, seijuro akashi

- Tu devrais pourtant, répondu le rouge en prenant place là où elle était assise.

- Laisse-moi, s'il te plait, dit elle en croisant les bras.

- Je ne voudrai pas te laisser seule pour ta dernière heure, dit le rouge en mettant sa jambe droite sur l'autre.

Qu'est-ce qu'il voulait dire par là ? Elle ne comprenait pas, mais elle était sûre qu'il n'allait rien tenter un jour aussi important. Mais elle devait être sûre, la peur montée de nouveau, et cette fois-ci, elle en avait mal au cœur et un peu la nausée.

- qu'est-ce que tu...

Une envie de vomir lui prit subitement et elle porta ses mains à sa bouche jusqu'à ce qu'elle ne passe. Elle avait peur, vraiment peur, pourquoi avait-elle ces envies de vomir. Elle sentit quelque chose coulait de son nez et l'essuya. C'était du sang, du sang coulait de son nez, pourquoi ?

- Je crois bien que tu n'aurais pas dû finir le verre, commenta le rouge.

Le cœur de la jeune femme se mit à battre plus fort, elle sentait son pouls comme si quelqu'un hurlait dans ses oreilles, son corps se mit à trembler. Le rouge se leva et se mit en direction de la porte.

- Non, ne me laisse pas, supplia-t-elle toujours tremblante.

- Au revoir, dit le rouge et ferma la porte.

En voulant marcher vers la porte, elle trébucha et l'impact de la chute résonna comme un dong dans ses oreilles.

- A l'aide, dit faiblement la jeune femme qui voyait du sang tomber de ses yeux, ses oreilles, sa bouche et son nez.

Kuroko s'était de nouveau mit à la recherche du rouge, il avait prit un couloir qu'il n'avait jamais utiliser avant parce qu'il avait cru l'y voir à un moment.

Mais le couloir était désert, il ouvrit la première puis la deuxième, mais il n'y était pas. Il alla donc directement vers la dernière porte et l'ouvrit. Une femme était étalée au sol.

Il couru vers la jeune femme et s'assit sur les jambes et posa la tête de la jeune femme sur ses genoux. Il ouvrit grandement la bouche en voyant du sang. Elle saignait, de partout. DU SANG. Il y avait du sang partout sur son visage.

Mon ObsessionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant