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CHAPITRE 13

close // nick jonas ft tove lo



          - Tu veux prendre les paris ?

Elle joua avec la boucle de sa ceinture pour finalement l'ouvrir, satisfaite de sa réponse. Elle prenait son temps, elle le teasait. Il respirait lentement, pour garder le contrôle le plus longtemps possible. Elle tira une nouvelle fois les hanches de Draco près d'elle alors que son autre main glissait contre sa peau. Il se sentait fébrile. Il n'aimait pas tellement la manière dont elle prenait le contrôle. Bien qu'il sût pertinemment qu'il ne l'avait jamais vraiment eu, elle n'avait jamais été le chef d'orchestre de ce genre de situation. Il était évident qu'il ne pouvait pas laisser ce genre de choses se faire. Il empoigna les hanches de la jeune fille pour la porter jusqu'au lit, espérant changer la dynamique entre eux, mais au moment où il posa ses mains sur les hanches de Lewis, elle attrapa un de ses poignets, l'autre main toujours contre son bas-ventre.

- Je pense qu'on peut faire mieux que les dernières fois...

Elle avait murmuré. Sa voix était douce, ce n'était ni un ordre, ni une supplication, c'était quelque part entre les deux, et il ne sut résister. Il serra tout de même ses hanches, savourant le contact avec elle, et posa doucement, lentement, sa tête dans son cou. C'est à cet endroit qu'il sentait le mieux l'odeur qui la caractérisait tant. Des vieux livres et une odeur de feu de cheminée qui le hantait parfois. Elle caressait son entrejambe doucement, dans un rythme lent, très loin de la frénésie de leurs échanges passés. Draco devait l'admettre, cela prenait une dimension complètement différente. Des frissons lui parcouraient le dos, et d'autres lui remontaient depuis son bas ventre. Un soupir s'échappa d'entre ses lèvres. Il se sentait vulnérable, et il détestait ça. Pourtant, ses caresses lui donnaient l'impression d'être plus proches d'elle qu'il ne l'avait jamais été. Finalement, la main de Lewis qui maintenait son poignet se détendit en même temps qu'il commençait à déboutonner sa chemise. Il voulait qu'elle puisse le caresser partout. Il voulait sentir ses doigts contre sa peau. Lorsque son vêtement tomba par terre, elle remonta son bras gauche, effleurant son avant-bras, puis son épaule, sur laquelle elle s'arrêta. Elle y déposa un premier baiser, avant d'en ajouter plusieurs autres. Il jeta un rapide coup d'œil, se demandant ce qui méritait autant ses lèvres, et il comprit. Du bout des doigts, elle suivait la cicatrice qui était restée de son altercation à Ste Mangouste. Malgré l'instant qu'il partageait, Draco perçut la culpabilité qu'elle ressentait dans son regard.

- Ce n'est rien...

Sa voix était faible. Il n'avait pas voulu parler plus fort, de peur de libérer un gémissement jusqu'alors sagement resté dans sa gorge. Lewis déposa un dernier baiser, passant sa main libre dans le dos de son partenaire, et effleura le numéro de prisonnier gravé sur sa peau, habituellement soigneusement caché sous le col de sa chemise, avant de remonter dans ses cheveux. Draco ne savait pas pourquoi, mais c'était sa caresse préférée. Ses doigts, entre ses cheveux, qui allaient et venaient, à intervalles réguliers, étaient ce qui le satisfaisait le plus. Alors que, pourtant, il savait que sa deuxième main n'était pas en reste. Elle n'avait jamais accéléré le rythme. En fait, cette lenteur inhabituelle sapait ses résistances encore plus vite. Et lorsque Lewis commença à parcourir son cou de légers baisers, elles s'effondrèrent. Un premier grognement franchit ses lèvres, et il se mordit la langue pour ne pas en laisser passer plus. Draco reprit appui sur le plan de travail de la cuisine, les jointures de ses doigts devenant blanches, tant il essayait de ne pas perdre la face. Les baisers de Lewis remontèrent jusque sous son oreille, et un deuxième soupir lui échappa. Il inspira profondément. Ce n'est qu'à cet instant qu'il remarqua que le monde ne tournait pas autour de lui comme les fois précédentes. Il était profondément ancré dans la réalité de cet instant, et ça le rendait, ironiquement, encore plus irréel. Lewis le serra encore un peu plus contre lui, caressa sa nuque et ses cheveux d'une main, et son intimité de l'autre. Il la serra dans ses bras, sentant son corps contre lui, pour lui rendre son étreinte, en haletant. Il inspira une dernière fois son odeur, avant de glisser sa main le long du poignet de Lewis, entre ses cuisses. Aussitôt qu'il exerça une légère pression, elle s'arrêta. Il savait que c'était, quelque part, un aveu de faiblesse, mais, ce n'était pas le premier de ce soir. Même si, pour une fois, le sol ne se dérobait pas sous ses pieds, il ne voulait pas se limiter à ce qu'il considérait comme de simples préliminaires. Il voulait plus, et il obtiendrait plus. Lewis obtempéra, remonta ses caresses sur ses hanches, puis son dos. Il leva les yeux vers elle, et son regard s'arrêta sur ses lèvres. Draco s'approcha doucement, et embrassa Lewis. C'était un baiser subtil, presque timide. Elle lui rendit son baiser, mais avec un peu plus d'intensité. Draco s'accrocha aux hanches de la brune. Chaque fois qu'elle faisait un pas vers lui dans leur échange, il avait l'impression de s'effondrer. C'est ça, le monde ne tournait pas autour de lui, il s'effondrait. Mais le résultat était le même, il n'y avait qu'eux dans cet échange, et le reste n'existait plus. Enhardi par ses baisers, il se décida enfin à la porter jusqu'au lit, ils tombèrent presque, rattrapés par le matelas et les draps mais il n'avait pas lâché ses lèvres. Il s'était frayé un chemin entre ses cuisses, et dans cette position, au-dessus d'elle, il était plus à l'aise. Il avait un sentiment de contrôle qui lui avait échappé jusque-là. Il caressait les cuisses de la jeune fille, il remontait contre ses hanches pour continuer de les sentir même quand ses mains s'attardaient ailleurs. Il retira à sa partenaire son t-shirt et s'empressa d'embrasser sa poitrine. Les mains de Lewis toujours dans ses cheveux, il n'entendait plus que sa respiration. Enfin, il l'entendait soupirer. Elle caressait ses cheveux, sa nuque, son dos, ses épaules, il sentait ses doigts effleurer sa peau, et chacun de ses contacts lui provoquait un frisson. De ses baisers, Draco remonta dans le cou de la jeune fille, la mordait parfois, légèrement, pour ne pas laisser de trace, bien que l'envie de marquer sa peau était présente. En même temps, il débarrassait la brune de ses derniers vêtements, et lorsqu'il voulut l'embrasser à nouveau, elle effleura ses lèvres.

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