fix it to break it

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Dernier chapitre où il est fait mention de sujets sensible !

Enjoy ! 

TW : Suicide // Dépression

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CHAPITRE 32

fix it to break it // clinton kane



          Draco terminait son shift bientôt. Il était presque deux heures du matin, et il n'avait qu'une hâte, rentrer chez lui pour dormir. Demain serait une bonne journée. Londubat avait donné son accord pour que Lewis sorte de l'hôpital, sous réserve qu'elle continue de venir à des séances qu'ils convenaient ensemble, et de son côté, il avait également approuvé sa sortie. Elle marchait sans aide, et le sang dans ses poumons était parti. Il touchait du doigt ce qu'il espérait depuis le soir où elle était arrivée : retrouver une vie paisible. Il était dans le hall de l'hôpital à discuter avec les infirmières de garde. Pansy Parkinson venait de les rejoindre avec des cafés.

Alors que Draco savourait une gorgée du liquide chaud, l'ancienne serpentard se mit à pester :

- Putain, mais qu'est-ce qu'elle fait encore là, elle.

Une des infirmières rit en se tournant vers des sièges, près du couloir qui menait aux escaliers.

- Elle vient là toutes les nuits, tu le sais pourtant.

- Oui, je le sais, mais elle me saoule, vivement qu'elle s'en aille.

Draco suivit du regard la discussion de ses collègues pour trouver ce qui irritait tant la brune. Et qui d'autre pour irriter quelqu'un que Mercy Lewis. Elle était assise sur une des chaises, ses jambes remontées contre sa poitrine, pied nu, la tête appuyée contre le mur près d'elle. Elle semblait avoir le regard dans le vide.

- Pourquoi tu la détestes tant ? Demanda une infirmière à la voix railleuse, elle ne dit jamais rien, et ne fait jamais rien.

- C'est une vieille histoire.

- Moi je la trouve jolie, quand elle n'a pas l'air si triste.

Jolie. Lewis n'était pas jolie. Il ne l'avait jamais trouvé jolie, ses yeux étaient trop expressifs, ses cheveux jamais domptés et ses lèvres toujours sur le point de dire quelque chose que personne ne voulait entendre. Il soupira et tendit son café à Pansy.

- Je vais la ramener dans sa chambre.

Il se dirigea vers elle en fourrant ses mains dans ses poches. Il allait lui demander si elle voulait de l'aide pour retourner dans son lit, mais elle fut plus rapide que lui.

- Les ragots de Serpentard te manquaient alors tu t'es dit que devenir médecin pour le commérage c'était une bonne idée ?

Sa voix n'était nullement agressive, elle était amusée.

- Je suis devenue médecin parce que je voulais me rendre utile.

Utile pour réparer les blessures après la guerre, pour effacer l'image du corps de Lewis qui s'asphyxie dans les couloirs du ministère, pour ne plus jamais porter son poids mort jusqu'à une porte en espérant obtenir de l'aide.

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